| Pas tout à fait terminé |
Inutile d'enlever les feuilles tachées: la bactérie circule dans la sève de toute la plante
Des expériences ont montré que si l'on parvient à repousser le déclenchement d'une maladie bactérienne après le gros de la nouaison, la culture sera très peu affectée. Une fois que les parties aériennes sont entièrement développées, une incidence faible d'une maladie bactérienne sur le feuillage sera tolérée.
Source: http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/05-070.htm
→ Rappelons au passage que le cuivre est toxique pour la vie du sol, et qu'il s'utilise uniquement en préventif - quand les taches apparaissent il est déjà trop tard pour la plante. Il y a donc un fort risque de l'utiliser inutilement et de contaminer le sol pour rien.
La première phase de la lutte préventive consiste en une vérification des graines utilisées. Les bactéries se propagent par les semences, sur l'enveloppe mais aussi à l'intérieur du tégument. La fermentation ou le trempage dans des solutions désinfectantes ne sont pas suffisants. Le traitement à la chaleur doit être mené sur une durée et à une température qui peuvent détruire non seulement les bactéries mais aussi les facultés germinatives des graines. D'autres traitements impliquent des produits corrosifs. Ces traitements sont difficiles à mettre en œuvre pour un petit semencier travaillant artisanalement, aucun n'est à la portée du jardinier moyen. D'autant que les analyses de graines pour garantir toute absence de contaminants ne sont pas à la portée de tout le monde.
Autant dire que les échanges de graines traitées artisanalement propagent ces maladies, si les graines viennent de régions où ces bactéries sont endémiques. La mondialisation n'a pas que du bon…
bactéries antagonistes, bactériophages stimulateurs de défenses naturelles, rhizobactéries
Enfin, un produit associant du peroxyde d’hydrogène, de l’acide acétique et l’ion fer permettrait de limiter le niveau des populations bactériennes présentes sur les plantes. Certains composts, utilisés en solutions aqueuses et pulvérisés sur les plantes, limiteraient la sévérité de la maladie. Il en serait de même pour l’huile d’Azadirachta indica, (ndlr: huile de neem), des émulsions à base de poisson, le ligno-sulfonate d’ammonium et le phosphate de potassium.
Source: http://ephytia.inra.fr/fr/C/5226/Tomate-Methodes-de-protection
Version initiale par | Linette | pour le wiki de Les Tomos | février 2019 |
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