Les Tomos

la semaine dernière, il y a eu 2 morts au Volcan, deux étudiants "rois du monde à qui tout est permis"...
qui sont passés au dessus du portail cadenassé.
(chaleur et gaz toxiques)



l'accès au Volcan, dans l'enclos est interdit un peu avant une éruption (on ne sait pas exactement où ça va sortir), et qqs temps après
(marcher près d'une coulée, même un an après (même pas "sur une coulée"), les chaussures fondent...)

même le personnel de l'Observatoire Volcanologique n'y va pas seul, mais avec les gendarmes
et s'ils font des prélèvement, ils sont habillés en cosmonautes.


pendant une éruption, il y a pas mal de pluies, de brouillards....
dans le brouillard, c'est hyper facile de se tromper de chemin, de le perdre, et marcher sur la lave, ce n'est pas... un sentier bien plat et facile, même s'il n'y pas d'orties ni de chardons...

mais très vite, l'armée balise un point de vue sécurisé, et s'il existe déja, c'est encore plus facile.


le préfet a quand même dû rappeler que les bivouacs sont interdit... et que le couvre-feu s'applique aussi au volcan !!!

J'y suis allé il y a bien longtemps. Lorsqu'on est dans l'enclos avec une unique rampe d’accès et que le brouillard tombe, c'est très difficile de retrouver son chemin d'autant que le sol et les repères changent d'une éruption à l'autre; on marche sur de nouvelles coulées de lave refroidies et il y a très souvent des imprudents qui se perdent !

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/ ... 54867.html

des photos de thomas pesquet...


(et non, pour le coup, je ne regarde à la source.....
j'ai pas fesse de bouc...)

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/ ... 13115.html

premier reportage... "boutik sinoi"

ma grand-mère (et son fils ainé) avaient une boutique comme ça...
où on pouvait avoir de tout !

chez ma tante à l'ile Maurice, on vendait même le papier à cigarette à la pièce !

Heidi, à St Denis j’habitais juste au dessus d'une telle boutique, et en rentrant de l'école j'achetais les bonbons à l'unité présentés dans des bocaux en verre, ou bien une gousse de tamarin, un bâton de réglisse, un malabar ...
Le soir il préparait les samoussas à emporter et il avait aussi une pompe à essence manuelle Caltex.
Des souvenirs encore très présents !

ma première tante, c'est le mercredi matin qu'elle préparait les bouchons !
quand on était encore au primaire, on allait à la piscine avec les élèves de papa, du collège
ceux qui n'avaient pas encore eu de cours de natation à l'école...
"ne me dites pas que vous avez peur de sauter, regardez les petites !"

(et après, on attendait midi chez tante S. que papa revienne
sa boutique était comme ça aussi... tonton faisait les comptes au boulier.
mais en fait, il était prof, en Chine... mais sans "équivalence"... pas possible en France)

Du papier à cigarette à la pièce je ne m'en suis pas encore remise
Moi qui me suis roulé des clopes pendant plus de 30 ans, ça ne me serait même pas venu à l'idée qu'on puisse acheter une seule feuille
En habitant dans la boutique, peut-être .... et encore, même pas sûr

des fois, un paquet, ça coûte trop cher...

et pis, comme ça, on sait où il est !!!!

(ce n'était pas encore interdit non plus de vendre les "cancer en boite" à la pièce...
du coup, au tournant du siècle, les gars qui font la manche, fumaient des petits cigares... puisque ça pouvait être à la pièce !!!)




* les boutiques faisaient souvent crédit jusqu'au jour de la paye.
la plupart des gens, ça allait !
mais on a perdu certaines pages du carnet...

Là on avait 2 carnets, un au magasin et l'autre chez le client et on écrivait dans les deux, donc moins de possibilités de tricher !
Par contre il devait y avoir tout de même des mauvais payeurs, mais ces magasin jouait le rôle de préteur à la place des banques.

hum, oui, j'ai mis "pages perdues"
=> les personnes sont parties sans laisser d'adresse.... ou se défilent à chaque fois qu'on a réclamé...

(ça n'a pas dû arriver que chez nous !)


mon grand-père (au Tampon, donc coin agricole) achetait aussi l'huile essentielle de géranium rosat (et de qqs autres plantes à parfum) 0,5 l, 2l, 5 l...
pour la revendre aux exportateurs qui l'envoyaient à Grasse