Les Tomos

Je suis dingue des majestueux et si harmonieux marronniers, aux si belles fleurs, peut-être parce que j'ai poussé à leur ombre et que leurs fruits lisses et brillants ont joué les stars dans mes dînettes.
Ils sont toujours là, immenses, et me pondent chaque année des dizaines de rejetons que ça me fend le cœur de zigouiller.
Hélas, dans le coin (et ailleurs aussi peut-être), ils sont affectés par ce qu'on appelle par ici "la maladie du marronnier" qui les mutile et finit sans doute par les tuer à petit feu.
Il y a quelques années, maman en a planté un à fleurs roses chez elle, qui à ce qu'il paraît n'est pas sensible à la fameuse maladie et en tous cas, est super vigoureux, se porte comme un charme et commence à avoir fière allure.
L'hiver dernier, maman a planté un rejeton issu d'un marron qui avait germé un an plus tôt, et c'est déjà un joli petit arbre d'environ deux mètres, donc la croissance est assez rapide.
Si certains tomos sont intéressés, qu'ils se manifestent, je leur enverrai des marrons à l'automne.

Il était à l'ombre au moment où j'ai pris les photos, et c'est dommage, on dirait qu'il est éteint et miteux, alors qu'en réalité, il est est resplendissant et spectaculaire.

Je dois attendre encore une dizaine de jours avant de voir fleurir à l'arboretum mes marronniers, en rouge j'ai planté briotii qui à l'avantage de ne pas faire de fruit, ce qui lui permet de mettre toute sa force dans la floraison, comme le tien il ne souffre pas à ce jour de ces maladies qui les font dépérir. Pseudomaonas syringae et un peu plus dans mon coin, camerieara.

Quelles magnifiques fleurs!!
C'est diablement tentant, mais nécessite un terrain à sa mesure, j'ai déjà du mal à caser tous mes fruitiers... Si j'arrive à acheter le verger du voisin un jour par contre...,

C'est sûr que ça devient un très grand arbre qu'on ne peut pas caser n'importe où. Du moins ceux à fleurs blanches, je ne sais pas si ceux à fleurs roses deviennent aussi immenses...
Après, ça peut peut-être se tailler de sorte à conserver une taille raisonnable ?
Sans compter qu'en cultiver un ou deux en container permet d'avoir déjà un joli sujet lorsqu'on trouve le terrain, et de gagner plusieurs années.
Bon OK, j'arrête de jouer les tentatrices !

Je me souviens de deux marroniers , à l'entrée d'un château : l'un était blanc, l'autre rose; le rose était aussi gros que le blanc ( diamètre 80 cm ou plus et plus de 15 mètres).Peut être qu'ils n'avaient pas le même âge.
Anne; tu n'aurais pas joué en dessous sans casque ou alors tu serais encore toute bosselée.

j'ai aimé les fleurs... (presque plutôt le blanc !)
mais vu la taille du jardin, et que ça ne se mange pas...

L'Ours, j'ai grandi à la dure à la campagne où on n'est pas des chochottes. On avait la tête dure et le cuir des fesses résistant, on n'en faisait pas un plat quand on se prenait un marron sur la tête ou qu'on s'asseyait par mégarde sur une bogue.
On craignait davantage les réactions des parents quand on rentrait les fringues barbouillées et/ou déchirées pour s'être frottés aux ronciers couverts de belles mûres juteuses.
Je pense que les miens, (à fleurs blanches) dépassent allègrement les 15 mètres, si je prends comme échelle la hauteur des bâtiments, mais ils sont très vieux, il paraît qu' ils étaient déjà immenses lorsque mon grand-père a acheté la propriété en 1951.


Par ici, autant le marronnier à fleurs blanches est répandu, pas un jardin public qui n'ait les siens, autant à fleurs roses, on n'en voit nulle part. Je n'en avais jamais vu en vrai avant que maman plante le sien.

Heidi, pour que les marrons deviennent comestibles, il suffit d'adopter une chèvre. Chaque automne, j'en ramasse de pleins seaux pour les biques d'une copine qui en raffolent !

Ici on trouve pas mal de marronniers roses, les blancs étant malades !

dans le coin, on trouve les 2 couleurs...