Pyrale du buis.

[Zarya]

Ayant acheté quelques pieds de buis, au fil des années, j'ai fait de nombreuses boutures, plantées ça et là dans le jardin. Le buis poussaient bien, et je taillais et bouturais etc.
Las, la pyrale est arrivée. J'ai utilisé le bacillus T. ce qui a permis de limiter le fléau jusquen 2020. En 2021, pas d'attaque, peut-être les conditions météorologiques n'étaient-elles pas favorables. En 2022, pratiquement rien.
Si bien que cette année, je me suis fait débordée. L'attaque a été précoce, massive, rapide et extrêmement destructrice. Tous mes buis sont defoliés, secs... c'est sans espoir.

Donc je coupe. Mais que faire des arbustes coupés ?
Normalement, il faudrait brûler pour détruire chenilles, chrysalide et œufs. Mais il est interdit de brûler dans la commune. J'ai demandé une dérogation à la mairie qui m'a été refusée.
"Ya ka amener à la déchetterie" ce qui ne me paraît pas du tout être une bonne idée. La déchetterie ne devrait normalement pas accepter.

Donc j'ai passé le tout dans mon petit broyeur, mis dans des sacs plastique résistants, bien fermés. Je compte les entreposer au moins trois mois, le temps que les papillons éclosent et meurent dans les sacs. Enfin, cela, c'est la théorie

Est-ce que ce raisonnement est correct ? Qu'en pensez-vous ?
Est-ce que le délai de trois mois est suffisant ? (La nymphose dure trois semaines, la chenille se developpe sur un mois).

Merci de vos avis.

[matou 88]

J'ai le même parcours que toi, mais seulement avec une dizaine de buis taillé en différente forme de 75 cm à 2 m, donc pas de très gros volumes à gérer. En 2020 et 2021 j'ai utilisé des phéromones et traité au BT, l'ensemble est très couteux, 2022 pas d'attaque, 2023 c'est reparti de plus belle, je me suis aperçu du problème en voyant un adulte voler, c'était un peu tard, il y avait déjà quelques dégâts, ma première réaction a été de récolté à la main tout ce que je pouvais voir comme chenille, une cinquantaine, puis j'ai réalisé un traitement en mouillant très fortement les buis extérieur comme intérieur avec des pyréthrines ajouté d'huile de colza, à ce jour je ne vois plus aucune chenille.
Concernant des plantes fortement défeuillées en 2021 et que j'avais déclaré comme perdu, j'ai eu la surprise de les voir redémarrer au printemps suivant; le buis est vraiment une plante capable de supporter de forte taille qu'elle volontaire ou réalisée par des pyrales.

[Manulab]

Ici, madame calme le jeu en pulvérisant une macération de thym+romarin. Et on a dégagé le pied des formes basses, pour que les poules et les oiseaux divers puissent aller chasser dessous s'ils le souhaitent. Mais effectivement ces deux dernières semaines on voit plus de chenilles que les années précédentes (même si la défoliation n'est pas très prononcée, pour le moment...) ; comme elles sont plutôt sur les jeunes pousses, toutes les tailles ont été mises en sacs poubelle (pareil que Zarya, fermés pour deux-trois mois), et les chenilles visibles pendant ou après la taille et attrapées, mises dans l'un de ces sacs, dans lequel on a ajouté du vinaigre blanc.

[Zarya]

Merci du partage de vos expériences.
Pas de poules ici... Dommage.
J'ai coupé tous les buis à l'exception d'un, en forme de boule aplatie qui fait bien 2,5m de diamètre. Il va y passer aussi, il est vraiment très attaqué.

Les chats ne sont pas très contents, ils aimaient passer derrière les petites haies de buis, se coucher sous les plus gros, voire les utiliser pour tendre une embuscade à un intrus...