Les Tomos

Bon, ben ce soir, ils n'étaient pas rentrés...
On va dire que c'est parce qu'il pleuvait et qu'ils avaient envie de se faire doucher.

Maintenant, c'est facile de les faire rentrer. Il suffit que je m'approche du groupe pour que tout le monde se dirige dans le calme vers le poulailler. Les rentrer ne prend que quelques secondes, rien à voir avec le cirque des premiers soirs, je m'en fiche si ça doit durer.
C'est juste dommage, parce qu'en attendant, ils sont prisonniers dans la volière, au lieu de profiter de tout le jardin. Mais avec une cinquantaine de mètres carrés et un petit bassin à leur disposition, ils ne doivent pas être malheureux.

On verra demain soir...

en fait, ils ont envie de te voir !!!

J'aime beaucoup cette hypothèse , les gens qui arrivent à trouver une interprétation positive même improbable à toute situation
En tout cas Anne tu vois qu'en fait il y a tout de même un lien entre toi et tes petits coureurs puisque tu as pu leur apprendre à rentrer, même si cela nécessite toujours ton intervention , ce n'est plus comme au début...

Sans doute, mais c'est quand même très ténu, comme lien.
Je pense qu'ils se sont habitués à me voir, et à ma voix, et qu'ils seraient sans doute affolés si quelqu'un d'autre que moi essayait de les faire rentrer, mais ça ne va pas plus loin.

L'avantage, c'est que dans ces conditions, on ne s'attache pas vraiment, et que ce ne serait pas un crève-coeur de les laisser partir.
Pas chez n'importe qui, bien entendu, car je ne pourrais plus me regarder dans un miroir, si je savais que par ma faute un animal a une vie triste, mais dans une bonne maison, ce ne serait pas un problème.
Il faudrait d'ailleurs que j'y songe, car 8, ça me fait beaucoup, surtout dans la mesure où j'ai toujours très envie d'en adopter une paire de blancs. Mike et Lynette, les deux bicolores, font une très jolie paire, si je leur trouve une bonne famille, je les laisserai partir.

J'ai remarqué que les mâles sont un peu moins craintifs que les femelles. Tous lesj matins, quand j'ouvre la porte du poulailler, je fais exprès de rester dans le passage afin de les obliger à passer tout de près de moi pour sortir. C'est toujours un des mâles qui après une interminable valse-hésitation se jette à l'eau le premier et me frôle comme une fusée, immédiatement suivi par tous les autres.
De même, ils se déplacent toujours tous en groupe, mais c'est systématiquement un mâle qui ouvre la marche.
Je n'ai pas un cheptel suffisamment important pour pouvoir en déduire une généralité, mais ici, c'est une constante.

J'ai aussi remarqué que, même si le groupe est très soudé, Mike, Lynette et Carlos semblent un peu plus proches, Gaby et Suzie étant inséparables.

C'est passionnant à observer, tout ça.

Effectivement c'est passionnant à observer. D'après mon expérience dès canards et si c'est pareil dans cette race tu seras relativement obligée de te séparer de certains tant les mâles sont pressants avec les femelles, chez moi avec deux canards dont un fou furieux et deux canes, les canes et une oie seraient morts de stress et de dépérissement si je n'avais pas retiré le mâle... Et je connais d'autres cas( c'était des canards rouennais).

On verra bien. De ce côté-là, Gibus est très calme et très discret, et Mike et Carlos sont encore trop jeunes pour s'intéresser aux filles.

Les coin-coin ne sont plus jamais rentrés seuls, mais ils s'exécutent de plus en plus facilement quand je les sollicite. En fait, dès qu'ils me voient, ils se dirigent vers le poulailler.
On va finir par y arriver.

Je retiens de l'expérience que les bonnes habitudes se perdent vite. Amandine, Mouchette et Gibus étaient réglés comme des horloges et regagnaient tous les soirs le poulailler en même temps que les poules, avant que l'arrivée de la nichée d'Amandine ne bouleverse tout.

Je n'aurais peut-être pas dû laisser Gibus et Mouchette dormir à côté du parc à canetons, et les obliger à rentrer. J'y ai bien pensé, mais pour ça, il aurait fallu que je les attrape et que je les rentre de force, ce qui aurait été un stress terrible pour eux. De plus, Amandine n'aurait plus eu auprès d'elle ses potes avec lesquels elle était habituée à dormir. Et je n'avais pas non plus spécialement envie de m'infliger cette corvée tous les soirs.

va falloir recommencer à les inviter... à rentrer !

Bonsoir Anne,
Je pense que cela va être une question de patience mais qu’ils vont finir par y retourner seul le soir. Courage et persévérance

Les choses se feront peu à peu, ça durera ce que ça durera.
De toutes façons, ce n'est vraiment pas un problème. Quand je vais fermer la porte du poulailler, dès qu'ils me voient, ils rentrent. Ce n'est pas comme si je devais leur courir après.
C'est juste dommage pour eux, parce que ça les prive du "grand jardin", mais ils se rattraperont plus tard.