projet poupon-étagère

[Thiouz]

Concernant le budget lié aux lampes UV-B, est-il vraiment obligatoire d'allumer la lampe autant que les leds ?
Si non, en allumant, par exemple, seulement 8 heures les UV, la consommation ainsi que l'usure de l'ampoule seraient amoindris. Ainsi, le coût d'ajout des UV ne serait peut être pas si important que ça au final.
De plus, pour éviter d'être exposé aux UV, tu peux te mettre un petit interrupteur pour éteindre avant l'ouverture.
Bon cela étant dit, effectivement au pire tu testes sur une saison. Cela fera un bon retour d'expérience pour les autres :p

[papo4334]

Aucun de nous n'a une idée précise de la dose et de la posologie des UV-B sur les plantes sensibles.
-- j'ai même la quasi conviction que tous les éclairages LEDs ne sont pas égaux vis à vis des intumescences et ne vont donc pas exiger les mêmes correctifs (au moins en terme de doses). Avec certains d'entre eux dit "blanc froid" mais, à l’œil, avec un lumière bien plus froide (blanc presque bleuté) que d'autres (comme les LEDMO ou DOB 6000K) le phénomène est presque inexistant sauf sur certains PG. Cela pourrait expliquer la différence de constat entre ceux, comme Alain, qui observent que de nombreuses variétés sont touchées, et d'autres qui ont observé le symptôme "œdème" uniquement sur les PG.

Nota : je ne suis pas entièrement convaincu par l'explication des œdèmes par des stomates fermés (ou très peu ouvert). En effet s'il est exact que les stomates servent à la transpiration de la plante et qu'une fermeture empêcherait cette transpiration, les stomates servent aussi à la respiration (laisser entrer l'air et notamment le CO² qui sera "consommé" lors de la photosynthèse, et laisser ressortir le O²). Les plants, (selon mes observations qui n'ont rien de scientifique ni rigoureux ni exhaustif) notamment les PG, avec de gros ou très gros symptômes d’œdèmes, me semblent être des plants ayant jusqu'alors un développement plutôt au dessus de la moyenne (donc avec une bonne photosynthèse, donc une bonne respiration), ce qui tendrait à contredire l'explication simple des stomates fermés ou pas assez ouverts.

Dose UV-B : par essais/erreurs il semble qu'en allumage simultané avec les LEDs, une ampoule 13W UV-B 150 convienne pour un demi m².

Est il possible de diviser par 2 la durée d'exposition aux UV-B ?
C'est possible et peut être même probable (puisque dans la lumière naturelle les UV sont quasiment absent le matin tôt et le soir tard et principalement présents en milieu de journée) ? Si oui peut on rester à 12W par 0.5 m² ou faut il passer à 26W ? -- seule l'expérimentation pourra nous le dire, si certain d'entre nous tentent la chose.

COMPLÉMENT : Il y a une autre chose qui, AMHA, mériterait d'être testée : Le fait de réaliser un allumage et surtout une extinction progressive des LED dans le cycle quotidien (dans la pratique avec un ou 2 niveaux intermédiaires entre le 100% et le 0% (éteint) réduit il l'importance des œdèmes.
-- j'ai comme une intuition (mais pas plus qu'une intuition, donc aucune preuve, ni même indice) qu'une extinction progressive (en baissant l'intensité de lumière, mais aussi la température de surface des tiges et feuilles exposées) permettrait une meilleure ouverture des stomates, ou plus probablement une réduction du flux de sève qui serait moins problématique avec des stomates peu ou mal ouverts.

[Alain60]

Comme le précise Papo, personne n'a vraiment expérimenté des variations dans la durée d'exposition aux UV-B dans la poupo.
Les estimations actuelles sont faites à la lumière (c'est le cas de le dire) de différentes configurations chez différents Tomos.
Perso j'ai vu que vers la fin de la croissance des plantules, lorsqu'il est plus que temps de transplanter; les pieds se gênent un peu et ceux qui reçoivent moins d'UV-B commencent à souffrir. J'ai donc choisi d'allumer les lampes UV-B en même temps que les LEDs.

Il faut cependant considérer que les conditions dans les poupo pourrait être péjoratif; s'il est vrai qu'en extérieur les UV sont surtout forts à la mi journée et faibles le matin et le soir, l'intensité lumineuse et la chaleur aussi suivent la même courbe.
Par contre, en poupo, pratiquement dés l'allumage, l’intérieur monte rapidement en température et l'intensité lumineuse est à son max quasiment constante (sauf à utiliser des mix).

[Alain60]

Papo, je n'avais pas vu ton complément qui va dans le même sens que ce que je raconte !

[papo4334]

on est bien en phase

A la lecture des quelques articles sérieux, j'en suis arrivé à la conclusion que même si pour nous la solution/remède se résume aux UV-B, les causes, elles, sont une combinaison de facteurs dont, bien évidemment le manque d'UV-B, mais aussi l'hygrométrie du substrat (et sa variation dans la journée notamment le matin et le soir), la température ou plus précisément la température du feuillage (et ses variations sur 24h) mais aussi celle du substrat donc des racines et donc de la sève (et ses variations sur 24h).
-- de mémoire, des tests Tomodori, il semble (je reste prudent) que le phénomène soit amplifié avec la chaleur du substrat en fin de phase d'éclairage (souvent le cas des poupos à plusieurs étages dans lesquelles le substrat de l'étage n est "chauffé" par l'éclairage de l'étage n-1.

En effet, pour ceux qui utilisent des LEDs avec plusieurs alimentations pour un même éclairage (que ce soit du 230V direct -dans les DOBs ou projecteurs genre LEDMO-, ou des drivers) je recommande toujours de décaler (au moins de 30 minutes, plutôt 45 minutes) l'allumage et l'extinction des LEDs.
Je n'ai pas trouvé de véritable justification, mais je me dis que puisque dans la nature le passage de 0 à 100% et de 100% à 0% est progressif, cela ne coûte rien et ne peut que faire du bien (ne peut pas faire de mal) de simuler même grossièrement ce cycle quotidien.
Pour ceux qui le peuvent, l'idéal, afin d'être cohérent avec la nature, est d'allumer en premier et d'éteindre en dernier les sources de lumières douces ou chaudes (comme en tout début de journée et en fin de journée) puis décaler (par exemple 45 min) l'allumage/extinction des sources de lumières plus dures/froides (comme en milieu de journée avec la lumière naturelle).
Il parait alors judicieux de faire de même avec les UV-B et les utiliser seulement 8 ou 10h en milieu de cycle quotidien.

[Mycoriz]

ça évolue vite quand même ....

voici un plant il y a dix jours. C'était le plus vigoureux d'ailleurs. Vous pouvez observer que l'envers du feuillage commençait à être bien violacée.





Le voici aujourd’hui. Il n'a pas été rempoté mais le substrat n'est pas pour autant épuisé, vu l'état des autres plants non rempotés qui ne montrent aucune carence. Il a un peu filé, car placé dans une zone sensiblement moins éclairée de la poupo. Les autres plants témoins - non rempotés et placé dans la zone moins éclairée ont aussi un peu filé/végété - , mais en aucun cas pris cet aspect.)






D'autres plants suivent la même voie. Cela commence par un feuillage de plus en plus violacée sur l'envers des feuilles





Pour autant, ce plant à feuillage de pomme de terre est encore beau, le feuillage est bien, et la tige atteint presque le diamètre d'un doigt, alors qu'il reste très compact, avec un repiquage alvéole>7*7 à deux semaines, puis un rempotage 7*7>10*10 à 4 semaines.



Cependant, voici un 3ème plant qui a commencé à être de plus en plus violacée ( 1er stade), puis à voir ses premières feuilles s'enrouler, avec l’apparition d’œdèmes sur l'envers du feuillage uniquement, sur les zones les plus "colorées". ( 2ème stade). A partir de la, les feuilles s'enroulent, jaunissent et dépérissent rapidement.





J'ai bien peur que ce troisième plant ressemble bientôt au premier, et que le deuxième ( celui a feuilles de pommes de terre) suive le même mouvement.

Je ne sais pas si je dois imputer mes observations principalement à une carence d'uv. Je gère peut être mal l'arrosage, l'éclairage est peut être trop violent, ou il y a peut être un déséquilibre dans le terreau ( très riche) que j'utilise.

[alvige]

Des pistes dans ce document ?

Terreau riche, d'accord, mais une fois que la caisse est vide, il faut refaire la trésorerie...

L'environnement est exceptionnellement favorable dans la poupo, tes plants en ont profité au maximum et certains ont épuisé le substrat ; il peut y avoir des disparités d'un pied à l'autre (densité du terreau, variété).

[Alain60]

A voir l'apparence de tes feuilles jaunies et les nodules sur l'envers des feuilles, je dirais que se superposent 2 problemes distinctes:
la présence des nodules avec déformation des feuilles indiquent que le phénomène d’œdèmes est présent du à un manque d'UV;
le jaunissement des feuilles du bas avec nervures vertes semble indiquer une carence en Fer et/ou Magnésium

[Mycoriz]

plantes carencées ? terreau carencé ?

Pas sur que le terreau soit carencé. Les deux plantes "atteintes" ont vu leur feuilles du bas jaunir tout en voyant apparaitre des oedemes sur des feuilles supérieurs violacées et s'enroulant sur elles même, dans cet ordre.

Le désordre se manifestant par l'apparition d’œdèmes pourrait empêcher le métabolisme normal de la plante, qui montre alors des signes de carence, sans que le substrat et les nutriments présents soient à incriminer. Une plante malade ( ou "déréglée" dans ce cas) finit toujours par monter des signes de carence, puisqu'elle n'arrive plus à se nourrir correctement ... indépendamment de la présence ou non de nutriments dans le sol, non ?

A voir comment évolue la tomate au feuillage de pomme de terre "vitelote" ...

J'avoue que le dessous du feuillage aussi violacée, uniquement sur le dessous je n'ai vu cela nulle part encore. L’intégralité des photos google pour "oedeme" ou "intumescence" montrent un feuillage vert normal par ailleurs. De ce que j'en sais, le feuillage violacée, mais des deux cotés, se voit habituellement quand les plants ont froid ( lors de l’acclimatation par exemple), et/ou en lien avec une carence de phosphore.

[alvige]

Depuis le semis, les plants n'ont-ils été arrosés qu'à l'eau claire ?