Ça y est, la saladière est presque terminée, il ne me reste qu'à poser le film réfléchissant, mesurer l'éclairement obtenu, puis placer les feuilles de chênes qui commencent à prendre de la place dans la "vraie" poupo...
Pourquoi une saladière ? Pour cultiver la salade en hiver en intérieur, 16h de lumière intense et 20°C d'ambiance ça le fait mieux que dans la serre !
Economique ? 5W par salade pendant 60 jours à 16h/24 cela fait 0,80 €, à comparer aux 0,99 € d'une Batavia ou d'une laitue à l'étal.
Ecologique ? Je botte en touche !

On commence par établir le plan, cultiver verticalement permet de gagner de la place, je dispose de l'autorisation

Chaque jardinière est éclairée par une rampe de 2 LT-21 (4000K), cela fait 6 réglettes au total, alimentées par 2 drivers LPC 20-700. J'ai repris exactement la fourniture (standardisation...) de mes autres poupos. Hauteur d'éclairage 30cm, un peu moins de 12W par jardinière, l'objectif est un PPFD entre 150 et 250, de toute façon le DLI ne doit pas dépasser 15 sinon risque de "tip burn"...
La structure est en bois... Les tasseaux vendus dans les magasins de bricolage atteignent désormais des prix astronomiques


Voici ce que cela donne, éclairage en fonctionnement ; pour le moment, la saladière est entièrement "ouverte", pour faciliter le câblage :
Dans le détail, chaque paire de réglettes est fixée sur un support alu en U 10x10. Les réglettes du bas et du milieu sont ventilées car elles sont confinées sous la jardinière de l'étage au-dessus. La réglette tout en haut est en convection libre. Sur la photo ci-dessous, on remarque l'alimentation 12V des ventilos, placée entre les deux drivers ; les câbles des réglettes sont passés dans un tube de flèche pour les protéger :
...à suivre...