Les Tomos

Pour les plants de semi le poids affiché est bien le cumul des deux plantes positionnées dans le même trou.

Il y a bien deux exceptions à la règle qui donne toujours vainqueur les plantes greffées. D'une part mariana's hawaian pineapple, semi 10kg863, greffe 7kg012, à la lecture de ce résultat j'ai revérifié tous mes chiffres et j'ai arraché les plantes afin de comparer le système racinaire, très sain pour les deux et plus important pour le sujet greffé sur Arnold, seule remarque le lot de semi se trouve en bout de ligne et donc n'est en concurrence pour l'accès à l'eau et à la nourriture que d'un côté.
La deuxième exception c'est grungy in the sky bicolor, semi, 6kg199 dehors sans aucune concurrence de voisinage. greffe dans la serre 5kg537 avec de chaque côté à 60cm de distance d'autres plantes.

Bravo pour cette analyse Gérard !
Concernant le goût, tu confirmes ce que j'ai pu constater sur le seul plant greffé (Everett's rusty oxheart) et élevé sous mon abri cette année !
Un goût bien moins prononcé que le pied franc, aie aie aie !
Pour 2020, je pense en faire deux ou trois, pas plus, je privilégie la qualité (sans hésitation) à la quantité !
Dans tous les cas, ton analyse nous permet d'y voir plus clair concernant les modes de culture de nos solanacées !

Le constat est un peu généralisé pour les tomates greffées...
la réflexion de Khoreff est pertinente... faire des greffes ET des pieds doit être le bon compris.

La première évaluation partielle de Matou nous avait déjà mis la puce à l'oreille.
L’évaluation plus complète de Matou de cette fin de saison montre bien que cela va dans le même sens : les plants greffés ont tendance à produire plus, plus longtemps ; en contre partie et dans les conditions climatiques plutôt chaudes et sèches de cette année, il y a une diminution générale au niveau gustatif.
Le différentiel gustatif entre greffé / non greffé semble assez important cette année, il n'est pas dit que l'on est le même résultât une année pluvieuse et fraîche ; cela pourrait être mieux ou pire.
C'est pourquoi il est est important de répéter expérience sur plusieurs années.
C'est une chance d'avoir quelqu'un comme Matou qui prend à cœur de répéter l'expérimentation, de greffer, planter, récolter, peser, noter avec minutie,...

Je ne suis et je ne souhaites pas être l'apôtre du greffage, j'observe simplement ce que donne comme résultat le greffage sur Pg Arnold, depuis plusieurs années je connaissais comme beaucoup d'autres jardiniers cette différence importante de récolte, mais je suis un peu comme saint Thomas j'ai besoin de voir par moi même et comme je me méfie de mes seules impressions j'essaye d'étayer mon jugement sur des bases solides.
A chacun de placer le curseur entre goût et productivité, pour ma part les deux ne sont pas totalement incompatibles, tomate de semi pour les délicieuses salades d'été, et quelques greffes pour du volume en sauce et en cuisson.
Pour l'instant je n'ai testé que la comparaison entre semi et greffe sur Arnold, ce n'est qu'une partie de réponse à la question, en 2020 je devrais aller un peu plus en avant avec des tests sur cinq Pg différents Arnold que je pratique depuis plusieurs années et quatre génériques avec cinq variétés que je connais bien ce qui me permettra assez rapidement d'évaluer leurs capacités à produire et résister aux maladies, pour évaluer les différences de goût c'est beaucoup plus difficile, je devrai plutôt me concentrer sur une seule ou deux variétés.

Bonsoir Gérard, sans être l'apôtre du greffage tes observations sont précieuses pour nous comme celles faites par Alain sur plusieurs PG d'ailleurs.
Quels PG seront donc testé en 2020 chez toi ? (oublie je les ai vu sur le suivi 2020)
J'ai récupéré mon retard sur ton suivi et ça représentait un grand nombre de pages.
La plus belle de tes photos est certainement les gouttes d'eau sur la graminée, j'adore.
A+

Stephane désolé de t'infliger autant de pages à rattraper mais avec les photos ça va plus vite à lire.

Cette semaine c'est ambiance brouillard, gris, froid, humide mais avec toujours peu d'eau, le puits est encore à moins 3 mètres. Le jardinier est au repos sa vieille carcasse n'apprécie que très peu ce temps, heureusement il y a quelques huiles qui soulagent ( gaultherie et genévrier )
les dernières carottes sont arrachées.
Sous abri des voiles de forçage il y a surtout des salades et quelques choux asiatiques rescapés des attaques d'altises.

Sans protection avec moins 3° les épinards et la mâche se portent bien pour l'instant. Il y a eu quatre semis de mâche, la première de fin juin est mangé, en ce moment la récolte de celle semée début juillet est presque terminée, il reste une série semée le 5/9 et une toute dernière le 11/10, il y a toujours une part de risque à semer avant et après la date recommandée mais aussi souvent de bonnes surprises.
Quelques autres légumes sont arrachés avec un peu de terre puis replantés dans une cabane à la place des tomates, ce qui permettra par temps très froid de pouvoir récolter des poireaux.
Une partie des salades d'hiver était tellement moche que je n'ai pas osé les déplacer, elles restent sur place avec un minimum de protection.
Il y a aussi la récup de salades certainement des grenobloises levées sur le gravier dans la cour, quelques unes sont repiquées en godets dans la serre.
Et sans oublier les witloff qui commencent à monter.
Dans la serre quelques tomates font de la résistance, pour l'instant dans la serre la limite de tenue au froid est située à moins 4°mais il faut aussi un peu de soleil pour les faire murir depuis une semaine c'est vraiment limite mais ça tiens encore.
Il y a quelques belles et dernières fleurs qui assurent le spectacle.

Martine Guyot blanc rosé et guirlande fleurie en rouge, le givre les sublime pour quelques heures.
Et la Gentiane acaulis toujours là toute l'année.
Les oiseaux sentent le froid et sortent du bois, quelques spécimens sont en avance sur la saison.

mésange nonnette.
pinson des arbres femelles.

grosbec casse-noyaux.
Le pic vert joue la carte du mimétisme, un peu de rouge pour les feuilles de copalme et du vert pour le gazon.
Le geai des chênes est présent à 9h30, mais il y a aussi de la concurrence, le pic épeiche et deux pies, pour cinq cacahuètes et une noix par jour.
Bien plus ordinaire, la mésange et les conflits moineaux verdiers.
Bonne semaine et si vous avez trop de soleil je suis preneur de quelques rayons.

Tes photos d'oiseaux sont superbes. Il n'y a pas autant de diversités chez moi (en tout cas elles n'est pas visibles à l'heure où je me lève le week-end...)

merci pour ces magnifiques photos ! Ça représente bien l'ambiance de cette saison au potager le jardinier protège et essaie d'exploiter ce qui peut encore être sauvé.
Tu as beaucoup de chance de pouvoir observer tous ces oiesaux. Grosbec, j'en avais aperçu un au jardin,il y a deux ans... plus jamais vu.

Très jolie la gentiane ! Un avant goût des Alpes !