2025 chez Manulab.


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Manulab
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Re: 2025 chez Manulab.

Message par Manulab »

La terre n'avait pas été amendée depuis des années, j'ai mis du fumier de lapin l'hiver dernier aussi bien dedans que dehors. Ça ne se décompose pas vite, et peut-être que le sol dedans est moins vivant donc assimile moins vite cet amendement que dehors ; c'est possible.

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Manulab
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Re: 2025 chez Manulab.

Message par Manulab »

Bonjour. Coté pluie, ici nous sommes en attente ; il y a bien quelques gouttes annoncées pour mercredi prochain, mais bon... En attendant, sécheresse.
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Les frênes laissent sécher les feuilles de l'extérieur du houppier.
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Certains pommiers sont encore bien chargés de fruit, mais si ça ne pleut pas, on va avoir surplus de fruits tombés à cuire, et ceux qui restent ne grossiront pas.
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Même dilemme avec les nashis.
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Arrosées un peu presque tous les soirs, les tomates tiennent le coup et ça murit.
Mention spéciale en goût pour Datterino des Tomos quand on la laisse vraiment murir au maximum, presque jusqu'à ce que le fruit vienne tout seul dans la main...
Dedans comme dehors, les grappes ont une dizaine de fruits.
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matou 88
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Re: 2025 chez Manulab.

Message par matou 88 »

C'est triste de voir la végétation dans cet état, risque d'incendie au moindre mégot, les frênes sont touchés par la chalarose, il n'y rien à faire, sinon les couper, attention ils deviennent dangereux, car le pied se dévitalise et l'arbre s"écrase sous son propre poids.
" enfouir des graines dans le sol est un geste rassurant. Même si elles ne germent pas. Car c'est un acte d'espoir. On plante le récit d'un futur possible.

Agnès Ledig.

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Re: 2025 chez Manulab.

Message par Manulab »

Oui, je viens de voir la photo de "savane" postée par Valde sur son suivi, je comprends mieux pourquoi les incendies sont si faciles à provoquer dans sa région. Ici, habituellement cette sécheresse ne dure qu'un mois et encore, c'est surtout marqué sur les affleurement rocheux (comme chez moi).

En ce qui concerne les frênes, ici ils se ressèment à partir d'anciens, le plus vieux ayant 180 à peut-être 250 ans (pas facile à dater, d'après quelques pros qui l'ont approché, car il pousse dans des conditions défavorables) ; celui de la photo approche de la trentaine (je l'ai quasiment vu germer) et fait ça chaque année en période sèche avec coup de chaud en journée.
Parmi les quelques jeunes qui dépassent le mètre et qu'on laisse venir, il y a je dirais plus de la moitié qui sèchent en totalité ou en partie entre 5 et 15 ans ; rien qui ressemble franchement à la chalarose telle qu'on en trouve des descriptions sur internet, mais c'est possible. Cela dit, plus je vois vieillir des arbres ici, plus je suis convaincu que certains acquièrent un genre d'immunité ; par exemple une souche de pêche "de vigne", très sensible à la cloque jeune, n'a presque plus de feuille cloqueuse à partir de 8 - 10 ans. Alors, pourquoi pas avec la chalarose et d'autres maladies.
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matou 88
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Re: 2025 chez Manulab.

Message par matou 88 »

je vois ce genre de résistance chez quelques frênes, mais en dehors de cette maladie c'est un arbre qui aime les sols frais, ce qui lui manque de plus en plus, comme beaucoup de fruitier son dernier soupir est accompagné d'une forte production de graine et d'une perte prématurée du feuillage.
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Valde
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Re: 2025 chez Manulab.

Message par Valde »

Le réchauffement climatique va s'accompagner d'un déplacement de certaines essences en altitude, le hêtre, ça a déjà été modélisé dans le cadre de l'étude Explore 2070. Bon ça reste de la projection...
Pour le frêne faut voir, il y en a beaucoup ici, mais uniquement à proximité des cours d'eau. Il ne semble donc pas souffrir particulièrement de la chaleur, mais par contre la sècheresse ne lui convient pas. Possible aussi que ce soit une variété ibérique mieux adaptée.

37_Landmann_al_2008 - Copie.jpg
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Re: 2025 chez Manulab.

Message par matou 88 »

Pour le hêtre chez moi c'est déjà cuit sauf sur les hauts, le frêne c'est différent nous avons essentiellement fraxinus exelsior, alors que + au Sud c'est fraxinus angustifolia plus résistant à la chaleur, mais dépendant des cours d'eau ou il prospère si ceux ci ne sont pas à sec.
La vitesse du changement est trop rapide, et aujourd'hui personne n'est capable d'indiquer avec certitude ce qui nous attend en terme de végétation cette fin de siècle. Il faut se rappeler que les organismes qui ont fait planter et subventionner des milliers d'hectares de sapin dans les années 50 sont les mêmes qui les font couper aujourd'hui.
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