Les Tomos

La petite famille grandit. Je pensais que la sélection naturelle allait passer par là, surtout que je ne suis absolument pas équipée, mais la mère doit bien s'en occuper, et pour le moment, la marmaille est toujours au complet, et bien vigoureuse. Faut voir comment ça cavale et ça se jette à l'eau.
D'ailleurs, j'ai l'impression qu'un spa de taille supérieure serait unanimement apprécié. Va falloir y penser...

En effet, la piscine est un peu embouteillée ! C'est chouette . En général si la mère et les petits sont isolés des prédateurs on a 100% de survie...

Le parc à canetons est très laid, mais bien sécurisé, aucun chat, fouine, belette ou rat ne peut y pénétrer, et j'ai fait une bonne couverture contre les buses, éperviers ou autres prédateurs venus du ciel. Et la nuit, tout le monde dort dans la maison, dans une grande cage à rongeur, qui est du meilleur effet dans mon séjour.
Heureusement, ça grandit vite...
La pauvre Amandine est toute moche. Entre le mois passé à couver, presque sans manger ni boire ni décoller de son nid, plus la mue qui est passée par là, elle ne ressemble plus à rien, alors que d'habitude, elle arbore un beau plumage tête de nègre bien brillant.
Mais elle si craintive, faut voir comment elle me fonce dessus et me pince de toutes ses forces quand je m'approche de sa marmaille. Le déménagement matin et soir doit la stresser un maximum, mais comment faire ?

déja à la piscine, la petite troupe ?

Ah oui, à peine âgés de quelques heures, c'était déjà la bousculade pour essayer de mettre une palme dans leur eau de boisson.
Depuis qu'ils ont leur piscine, ils y passent des heures. Faut dire qu'on se tape une de ces canicules....
Et dès leur troisième jour, sur l'incitation de leur mère, ils ont commencé à s'intéresser aux feuilles de salade, tomates et fruits que je mettais pour elle. Ça m'a étonnée, je les trouvais bien petits, mais je fais confiance à Amandine, elle sait mieux que moi comment est supposé se nourrit un caneton.
Je les observais tout à l'heure, et ils se tiennent déjà bien dressés sur leurs pattes, comme de bons petits coureurs Indiens. Ils sont marrants comme tout !
À la naissance, ils pesaient tous entre 27 et 30 grammes. Je n'ai pas osé les repeser, car c'est un stress terrible pour Amandine quand je les manipule.

Pour avoir eu des poussins des canetons et des oisons nés en couveuse et nés de couvaison naturelle, c'est surprenant la différence d'indépendance et de tonicité entre ces deux situations !

Ça n'a rien d'étonnant. Si on se contentait de répondre aux besoins physiologiques d'un bébé humain, il ne se développerait pas de la même façon qu'un bébé qui grandit dans un environnement aimant, attentif, et qui le stimule sensoriellement et intellectuellement. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour les bébés animaux

C'est pire pour les bébés humains qui meurent purement et simplement si l'on se contente de subvenir à leur besoins physiologiques .c'est très documenté notamment depuis des orphelinats dans les années 1950/1960 qui avaient mis en place des protocoles de soins " optimisés" pour les bébés , très bien entretenus au plan fonctionnel mais quasi sans interactions humaines. Les bébés se laissaient mourrir, c'est ce que l'on appelle la dépression anaclyctique du nourrisson. Les poussins ou les canetons ne semblent pas en souffrance, et se comportent normalement y compris à l'âge adulte, aucune différence de comportement entre une poule élevée par une poule et une élevée en couveuse puis sous lampe, mais les poussins dans le premier cas s'aventurent beaucoup plus, plus tôt et plus loin de leur source de chaleur. Après je suis d'accord avec toi que c'est logique, étant plus stimulés, mais c'est marrant.

Chez les poules, celles qui ont été couvées naturellement et élevées par une mère poule deviennent de bonnes couveuses et sont aptes à élever des nichées, alors que celles qui ont eu un parcours couveuse + lampe ne couvent pas. Je l'ai lu à plusieurs reprises et chez moi, ça se confirme.

Cela n'est pas confirmé chez moi, j'ai des Marans qui ne couvent pas, n'ais fais couver leurs oeufs par des poules d'autres races, sur plusieurs générations, les descendantes n'ont jamais couvé non plus. Alors que toutes mes araucanas couvent, qu'elles aient été élevées en couveuse ou par des poules.j'en déduis que cela dépend surtout de facteurs génétiques.probqblement que le comportement qui consiste à couver finit par réapparaître dans les lignes et sélectionner pour ne pas le faire au bout d'un certain nombre de génération quand on ne sélectionne plus ce critère, car vu son importance dans la nature j'imagine qu'il doit être bien ancrée quelque part ! Mais en attendant ici sur trois générations il ne réapparaît pas.