Les glycines ne font tomber que les murs vétustes. Par contre , elles tordent facilement à lala fin les barreaux des grilles e des balcons.
Normalement en les coupant plusieurs fois au pied, elles ne repoussent pas.
Par contre les bignones repoussent souvent pendant plus de dix ans. Même en supprimant la moindre racine jusqu'à 80 cm de profondeur, chaque année on a la surprise de voir en fin d'été une tige qui a poussé de plus de 2 mètres. Et comme elles s'accrochent un peu seule au murs, elles montent rapidement à plus de cinq mètres de haut..
Les fleurs de la passion sont aussi assez difficiles à éradiquer.
Les trachelospermums ( jasmins étoilés) ne s'accrochent pas seuls aux murs , mais profitent du moindre soutien pour grimper jusqu'en haut des murs ( une gouttière comme point d'appui par exemple). Il y a quelques années, ils souffraient pas mal l'hiver et perdait beaucoup de feuilles et de petites branches.
J'en avais en pots que je rentrais dans la serre au plus fort de l'hiver. Depuis un peu plus de dix ans ,j'en ai mis d'abord sur un mur exposé au sud, puis j'ai cessé de rentrer les pots et j'en ai mis depuis deux ans sur un mur à l'est. Non seulement , ils ont parfaitement résisté, mais ils ont pris le dessuis sur le wattakaka ( car il n'est pas persistant). Je ne suis pas tout à fait certain qu'il puisse résister parfaitement sur un grillage en plein vent ( pour faire une haie brise vue). Dans une région, un moins "continentale " que la mienne cela devrait de belles haies parfumées.
Ceux qui sont à l'est fleurissent jusqu'à l'automne, s'ils sont assez abreuvés.
clématite montana (elle peut être magnifique sur un treillage, mais c'est dénudé et triste en hiver). Donc , je pense qu'il est préférerable de l'associer à une plante grimpante à feuilles persistantes ( mais évidemment faire une séparation pour que la persistante n'envahisse pas totalement le pied de la non persistante)
la tétrarose est plus jolie.
Mais pour des "haies de séparation" pas très longues les clématites à faible développement sont préférables et ont des floraisons bien moins hâtives et on peut en profiter plus longtemps. Les ipomées annuelles sous nos climats sont également très intéressantes.
Les chèvrefeuilles peuvent être intéressants aussi pour leurs parfums sous réserve de les limiter et qu'ils ne soient pas envahis de pucerons.
Les wattakakas sont les plus intéressants pour leur parfum à longue portée ( contrairement au trachelospermums), mais également avec le désavantage d'être nus l'hiver. Les wattas s'ils ont le pied bien protégé , une fois qu'ils sont bien implantés, repartent sans problème même si les grosses tiges ont été détruites l'hiver par de gros gels. Leur floraison est rarement détruite par les gels d'avrils et de de début mai. Dès qu'il y un petit coup de froid , la pousse s'arrête. Leur floraison peut parfois commencer le premier mai chez moi, mais comme cette année avec le coup de froid de début avril elle ne commencera qu'en juin.i
Les wattas se sèment facilement pour des tomos.