Les Tomos

Bonjour les Tomos

Le froid arrive, le temps est plus lumineux mais la bise incite à rester bien au chaud, comme les betteraves dans la poupo n°3 toute récente :


Je poursuis donc mes essais de culture de ce légume d'été en hydro, la croissance est régulière, la couleur et la stature variables d'un plant à l'autre. Le souci dans nos contrées c'est de trouver des variétés dédiées à l'hydroponie (croissance rapide et format contenu) ; c'est mieux documenté aux USA où il existe un marché "pro".

Un exemple est justement la laitue brune d'hiver (à gauche) dont la pomme moyenne entre bien dans ce cadre. J'ai pratiquement réglé le problème du tip burn avec un enrichissement en calcium (additif Calmag) et une EC un peu augmentée et obtiens un plant consommable en à peine deux mois. Idem pour la scarole (à droite) pourtant moins véloce...

Le problème que je rencontre dans ma chambre de culture, problème déjà évoqué, c'est celui des pucerons que je peine à éradiquer. Colza, Fazilo, pièges jaunes, aspirateurs... Surveillance quotidienne ! J'avais été épargné jusqu'à cet automne, maintenant je dois laver mes salades pour les manger et "consomme" plus d'eau qu'il n'en faut pour les produire !

Exemple du piège de la poupo n°3 :


Le pourvoyeur de ces "moucherons", c'est la saladière et ses salades-réservoirs à pucerons. J'avais pourtant nettoyé de fond en comble celle-ci en novembre, mais il a suffi de quelques adultes ailés en liberté pour réamorcer le cycle. Le problème en milieu clos restreint, c'est qu'il est quasiment impossible d'envisager un équilibre naturel entre prédateurs presqu'absents (par exemple forficules) et proies bien présentes qui ont du coup l'espace libre et la vie belle .

J'espère ne pas être trop gêné lors des semis de cap's et de tomates qui vont débuter - je ne suis pas impatient - fin janvier .

prochaine étape, l'élevage de forficules !

tu aurais du en ramasser 1 et le mettre dans ta boite....

Cette année on a vu des moustiques à Noël

Alvige,
tu n'es pas le seul à élever les moucherons; dans la poupo tant que les couvercles des boites en plastique sont fermés tout va bien, mais une fois ouverts comme tu le fais remarquer, il suffi de quelques adultes en liberté pour réamorcer le cycle.
L'installation se fait dans le terreau quelque soit le végétal semé !

Les moucherons sont encore actifs dans la maison, et même dehors, j'espère que cette semaine de froid va régler le problème, et j'aimerai bien aussi être épargné par le fléau tuta.

Quelle drôle d'époque ! L'influence des réseaux sociaux est telle que tous les Tomos, ou presque, ont déjà semé leurs cap's en cette mi-janvier. S'il est vrai que les projections météorologiques sont favorables (févier annoncé doux, mars dans la norme et avril ensoleillé), elles relèvent quand même un peu du marc de café ; la confiance des Tomos viendraient-elle alors de ce qu'ils sont convaincus de la réalité du réchauffement climatique ?

Bref, entre contagion et impatience, je résiste et maintiens mon objectif de semis sopalin la dernière semaine de janvier, comme chaque année...

Les poupos sont prêtes, le germinateur attend le thermostat du tapis chauffant (il est dédouané... ).

Pour ne pas attraper de crampes à rester dans les starting-blocks, je vais lancer un énième test de semis de pak choï, en lumière naturelle, en divers endroits de la maison, avec mes deux formules actuelles d'engrais. Le MDC a lui aussi ses propres variants ; insensible à celui de la tomate, je prends en pleine poire son collègue des brassicacées !

Ah, au fait, au sujet des pucerons : j'ai viré l'insecticide à base de colza, trop salissant (moisissures). Asphyxie des parasites qu'ils disent ? sans doute, mais la pellicule graisseuse "poisse" partout dans la saladière . Je teste une formule plus propre à base d'huiles essentielles (menthe poivrée, géranium rosat), de ce que j'ai lu lu elle serait systémique, et répulsive autant qu'insecticide. Dans un demi-litre d'eau, cinq gouttes de chaque, une de liquide vaisselle, dix d'huile de colza (disperseur).

Maintenant, quand je rentre dans la chambre de culture, ça sent bon la menthe... et le Gewurztraminer !

Bonjour Alvige,
tu ne succombes pas à la tentation c'est

Sinon une décoction d'ail écrasé fonctionne très bien, mais l'odeur en rentrant dans la chambre de culture serait moins agréable !
Perso je reste de marbre devant la fièvre semeuse des tomos car je ne suis pas concernée par les caps. J'attends aussi la fin du mois pour les premières tomates. Il faut dire que le temps aide bien, quand il fait -10 chaque nuit et que tu dois te donner du mal plusieurs fois par jours pour que les poules aient de l'eau liquide, tu sens bien que ce n'est pas le moment de semer!

...j'adore l'ail et son odeur... dans la cuisine !

Un beurre maître d’hôtel qui fond doucement sur un tournedos saignant !