Roumba a écrit : ↑03 mars 2024, 19:05
Comme dit par les autres Tomos, ton jardin en milieu aride va être intéressant à suivre !
Nous pourrons découvrir ton terrain de jeu dans un suivi 2024 avec des photos car nous sommes curieux...
Comme je l'ai précisé dans ma présentation, il s'agit d'un milieu semi-aride, pas aride, ce n'est pas le sahel. Avec une saison sèche (15 mai - 15 octobre) et une saison pluvieuse (15 octobre - 15 mai).
En précipitation annuelle on est (de mémoire) au-dessus de la Normandie, c'est la répartition des pluies qui coince. C'est assez proche du climat méditerranéen, mais en plus marqué car plus loin de la mer.
Typiquement la végétation herbacée sauvage redémarre en novembre, pousse modérément tout l'hiver, explose en mars-avril, fleurit en avril, fructifie 1ère quinzaine de mai, puis tout sèche et se transforme en foin jusqu'à novembre.
Sans eau pas de légumes c'est clair et net, sauf si on se cantonne à des variétés résistantes au gel et capables de pousser l'hiver : choux, oignons, salades, radis, etc. ou encore à des variétés hyper résistantes à la sécheresse comme le pois chiche, le câprier, l'olivier, le pistachier, etc.
Du coup je ne suis pas sûr que je vais vous apporter beaucoup de solution pour jardiner sans eau à l'heure du réchauffement climatique, vu que justement j'arrose à besoin.
En revanche ça pourra être intéressant au niveau de la lutte contre la chaleur, qui est l'autre gros problème, voire pire que la sécheresse. Orientation, culture à mi-ombre, espèces ombrières (haricots rame, maïs, etc.), voile d'ombrage, tout ça.
Par exemple ici la vigne est conduite traditionnellement sans fil de fer, en buisson. Le palissage expose trop la plante aux rayons du soleil. Idem pour les tomates, mieux vaut éviter de les faire grimper et de les tailler car chaque feuille protège. C'est une approche très différente où le problème n'est pas le manque de soleil , c'est l'excès.
Pour ce qui est de mon suivi 2024 j'avoue que je suis hésitant tant mes erreurs de débutant vont être flagrantes. En même temps je pars du principe qu'il faut tenter des trucs débiles pour pouvoir les éliminer, plutôt que suivre un schéma établi sans le comprendre, on apprend toujours plus de ses échecs que de ses succès. Ce qui ne veut pas dire rejeter les conseils des jardiniers expérimentés, bien au contraire.
L'autre problème est que si je me lance dans un suivi vous allez bientôt être obligés de me débrancher
