Les Tomos

Parfois le plant reprend du pied mais bien triste déconvenue , dommage que je sois si loin sinon j'avais de quoi te dépanner.

Avec les semis de secourt, tu peux récupérer le coup, rien n'est encore perdu pour cette saison !

Bon c'est le jeu.

En tout cas j'aurai appris quelques bonnes leçons:

1/ rien ne sert de courir.
2/ écouter la météo tous les jours tout le temps.
3/ ne jamais, jamais oublier le P17.

Merci pour vos messages de soutien, et pour vos très gentilles propositions.

Ça me fait surtout braire parce que cette année j'avais un super stock de magnifiques plants à proposer pour le troc jardin, et que là... A part des tiges molles.

Le coté positif, c'est que mon Castor désolé pour moi, m'a proposé une solution pour les prochaines saisons. Je ne vous en dit pas plus. Pour l'instant.

ça sent la poupo de luxe tout ça...ou une maison dans le sud! lol!

Bonjour Delphine,

je découvre à l'instant tes déconvenues et c'est vrai que c'est rageant de voir autant d'efforts et d'investissement réduits à - presque - néant pour une seule erreur d'inattention

D'un autre côté, si cette mésaventure peut inciter Monsieur à te créer un espace de rêve pour tes semis les prochaines années, il faut se dire que ce n'est que partie remise

"À quelque chose malheur est bon"

C'est dans ces moments de galère qu'on se rend compte de tout ce qu'on produit en temps normal et qu'on risque de ne pas avoir cette fois.
Par un calcul rapide on se dit que s'il fallait acheter tout ce qu'on produit ça représenterait un petit budget... Qu'on peut donc allouer, une fois, à créer un environnement capable de protéger les plants pendant les quelques jours difficiles.

Le plus dur étant souvent (dans mon cas) de garder la tête froide et ne pas trop se précipiter à certaines étapes, par exemple ne pas vouloir sortir les plants trop tôt, quand on le peut.
Ma pouponnière est pleine, il faudrait que je mette en godets mes plants de secours, mais mettre en terre maintenant les plants greffés est quasi suicidaire... dur dur.

En tout cas bon courage et bonne chance avec les plants de secours !

Rôôôôôh Greg, comment peux-tu être si impulsif

Khoreff a écrit :[...] garder la tête froide et ne pas trop se précipiter à certaines étapes...

Il n'y a vraiment qu'à toi que ça peut arriver ce genre de problème Tous les tomos (c'est bien connu) sont des être supérieurs pondérés, calmes et réfléchis qui murissent longuement leur projet de semis annuel pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis deux mois après... comme moi quoi

Heu... J'étais crédible sur ce coup là

Plus sérieusement, ta réflexion sur le coût annuel des achats de plantes me fait dire qu'une pouponnière, si on la considère comme un investissement à rentabiliser - et elle est bien plus que cela - se justifie à elle seule pour ceux dont le climat impose ce subterfuge afin ne pas perdre la saison, sans compter le simple plaisir de produire des variétés de plantes introuvables dans le commerce Bon, après on ne va pas faire un plan d'amortissement, il y a des bonheurs simples qui ne peuvent pas s'inscrire dans un grand plan comptable mais sont essentiels

Une poupo, c'est super pour les semis et les 1ères semaines, mais ensuite ça ne sert pas à grand chose quand on possède une serre……et je dirais même que c'est contre productif car la mise des plants en serre froide est faite pour leur donner de la force et un système racinaire puissant. Il y a 2 saisons en arrière, j'ai gardé quelques plants test en pouponnière jusqu'au moment de les mettre en terre, tandis que d'autres étaient, comme chaque année, mis en serre froide dés le 10 mars.……………Résultats de courses : les plants de poupo ont produit un peu avant les autres avec des fruits de qualité moyenne et ont eu beaucoup de mal à s'habituer aux fraîches nuits jurassiennes, tandis que ceux élevés à la dure étaient bien trapus et forts et que j'ai pu les conduire sur 2 ou 3 tiges suivant les variétés, choses que je n'ai pas réussi avec les autres pour cause de tiges top faibles……Ici aussi, les 2 dernière nuits il a fait -3 à l'aube mais le P17 à fait le boulot…………évidemment ce n'est que mon avis, mais je le partage avec moi-même………

Si ça n'arrivait qu'à moi d'être impulsif et impatient, je serais content pour les autres !

Concernant l'observation sur le fait de les sortir assez tôt, c'est très intéressant et il faut se rappeler que chacun doit s'adapter à son climat et à son environnement !
En région parisienne c'est moins pertinent (sans parler du sud ou même Pluton), car à partir de mai, les nuits sont rarement fraîches et les journées peuvent chauffent bien. Ça ne veut pas dire que ce ne serait pas intéressant de les endurcir pour avoir des tiges plus épaisses et des inter-noeuds plus courts (mais ça dépend aussi de la puissance de l'éclairage).

Il faut répéter au moins cent fois qu'une culture du genre tomate doit se raisonner globalement, en commençant le décompte des dates clef à partir de la mise en place définitive. La poupo est un gros plus, mais c'est juste un accélérateur, sans la maitrise des étapes suivantes c'est vite la cata, beaucoup de Tomos utilise bien trop tôt ce bel outil.
Dans mon secteur sans aucune protection c'est risqué de planter les tomates avant le 15 mai.
Avec l'apparition des abris et des voiles il est possible de protéger jusque moins 3°
Une serre, avec quelque modulos et un voile de forçage doit permettre d'aller jusque moins 4°température possible en avril.
Donc semer dans une poupo mi-février sans maitriser la suite est suicidaire.