Les Tomos

Avec plaisir Anne, et ta recette m'intéresse beaucoup ! Je devrais justement avoir beaucoup de courgettes cet été

Je ne me souviens plus exactement de la recette car ça fait très longtemps que je ne l'ai plus préparée, mais il me semble que c'était tout ce qu'il y a de plus classique, les courgettes revenues dans un peu de beurre ou d'huile d'olive avec un peu d'oignon et une pointe d'ail, puis de l'eau ou du bouillon, cuisson et un mixage très fin.
Je me souviens que je faisais fondre dedans quelques portions de vache qui rit (ou équivalent) juste avant de mixer.
Et je saupoudrais de ciboulette ciselée au moment de servir glacé avec des croûtons.
Je vais chercher la recette exacte

Voilà, j'ai retrouvé la recette !

Velouté de courgettes glacé

Ingrédients
a - pour le velouté
- 4 belles courgettes
- 1 oignon
- 2 gousses d'ail
- 2 tranches de pain de mie
- 3/4 litre de bouillon de volaille (ou un cube de bouillon dilué dans 3/4 de litre d'eau)
- 4 triangles de vache qui rit (ou équivalent)
- piment doux (ou piquant si vous aimez)
- huile d'olive
- ciboulette

b - pour la garniture
- tomates cerises
- mozzarella
- olives vertes et noires
- quelques fines tranches de pain rassis pour les croûtons.


Préparation
1°/ faire revenir l'oignon émincé et 1 gousse d'ail écrasée dans un peu d'huile d'olive, jusqu'à ce que l'oignon soit transparent
2°/ ajouter les courgettes non épluchées et coupées en tranches, le piment, ainsi que le bouillon. Porter à ébullition, couvrir et laisser cuire à petits bouillons une trentaine de minutes
3°/ ajouter la vache qui rit et remuer jusqu'à ce qu'elle soit fondue
4°/ ajouter le pain de mie en morceaux et un filet d'huile d'olive, mixer bien fin et tamiser avec une étamine (si vous avez un mille trous, c'est l'idéal)
5°/ si vous aimez l'ail, ajouter la seconde gousse écrasée.
6°/ saler, poivrer et mettre au frigo au moins une nuit.
7°/ au moment de servir, saupoudrer le velouté de ciboulette ciselée et le présenter avec de mini brochettes de tomates cerises, olives et dés de mozza et des croûtons frits à l'huile d'olive

NB
dans la recette originale, on saupoudre le velouté de feuilles de menthe ciselées. C'est moi qui ai décidé de la remplacer par de la ciboulette parce que je n'aime pas trop la menthe dans le salé.

Merci beaucoup Anne, ça a l'air trop bon!

Super l'idée anti Gaspi Lydie, merci!
Je fais exactement la même recette Anne, sans les garnitures et je la mangé chaude. Elle est curieusement adorée de la plupart des enfants, ce qui est très intéressant.

Beaucoup de soupes chaudes sont excellentes servies froides. Dans ce cas, je remplace juste le féculent, riz ou pommes de terre, par un peu de pain, ajouté après la cuisson.

Ça marche bien avec les veloutés de légumes en général (la crème de chou-fleur, miam-miam !).
Par contre un jour où il m'en restait, j'ai goûté par curiosité ma soupe de poissons froide, et beurk, j'ai trouvé ça pas bon et écoeurant, alors que chaude, elle est divine.

Je me souviens quand j'étais gamine Niki nous avait invités à manger et il y avait une soupe d'avocat froide. Msous le regard assassin de ma mère j'ai fais ce que j'ai pu pour la manger mais j'ai eu énormément de mal à ne pas vomir...

Déjà, une soupe d'avocat, ça fait pas envie, froide encore moins, mais quand par-dessus le marché on est gamin, ça fait beaucoup pour un seul plat...

Je pense que nous sommes de la même génération, celle dont les parents tenaient encore à ce que leurs rejetons soient polis, restent à leur place, mangent ce qu'on met dans leur assiette et ne leur fassent pas honte. J'ai vu il y a peu, un gamin de 4 ou 5 ans, couper la parole à 8 adultes pour se mettre à brailler devant le plat principal, "c'est pas bon, j'en veux pas", puis infliger un caprice des plus bruyants à toute la tablée, parce que rien de ce que la maîtresse de maison lui proposait à la place ne lui plaisait. Après 10 bonnes minutes de négociations, il a daigné accepter une glace. Je n'arrivais même pas à imaginer la réaction de mes parents si j'avais eu l'inconscience de me conduire comme ca ! Ceux de cet affreux jojo ne se sont même pas excusés, comme quoi on a les enfants qu'on mérite, mais on ne devrait pas avoir le droit d'infliger des poisons pareils aux autres.

Pour en revenir aux mauvais souvenirs d'avocats, moi, j'ai dû affronter de l'avocat au barbecue, et une glace à l'avocat (heureusement pas dans le même repas). Les deux étaient douceâtres, gras et écoeurants à souhait, bref, immondes, et ont eu beaucoup de mal à passer.

Il me semble qu'on avait déjà évoqué ces naufrages gastronomiques à base d'avocat, preuve que ça nous a marquées toutes les deux !

Tant qu'on est dans les soupes froides, celle-ci revient fréquemment sur ma table en été, pour changer un peu du gazpacho.
Bizarrement, alors que je suis dingue de tomates, je ne raffole pas de la soupe de tomates chaude, mais froide, j'adore.

Soupe de tomates froide

Je la fais à vue d'oeil, donc les quantités sont
plus qu'approximatives

Ingrédients
- 1 kilo (au moins) de tomates rouges juteuses, bien parfumées et bien mûres
- 2 oignons
- 4 belles gousses d'ail (ou plus, au goût)
- pain rassis 200 à 400 gr selon la consistance désirée
- bouillon de légumes (fait maison, dans l'idéal)
- huile d'olive bien fruitee
- thym, origan, piment doux, laurier, muscade
- sucre en poudre (facultatif)
- mozzarella, ou chèvre, ou ricotta, ou féta, ou roquefort ou...
- herbes fraîches au choix (persil, ciboulette, basilic, origan, vert de cébette, coriandre, ou autre)
- croûtons à l'huile d'olive (aillés ou pas)

Préparation
1°/ éplucher les tomates (sauf bien sûr si on utilise des tomates cerises qui conviennent très bien), les épépiner soigneusement, les couper en dés
2°/ faire colorer l'ail et l'oignon émincés finement à l'huile d'olive
3°/ ajouter les dés de tomate, le thym, l'origan, le piment, 1 ou 2 feuille(s) de laurier, une pointe de muscade, laisser bien revenir pendant 10 à 15 minutes à feu moyen/vif en remuant souvent
4°/ ajouter le pain haché grossièrement et environ 1/2 à 3/4 de litre de bouillon, saler, poivrer, porter à ébullition, couvrir, baisser le feu et laisser frémir à feu très doux environ 45 minutes
5°/ éteindre le feu, laisser refroidir un peu, ajouter un généreux filet d'huile d'olive et mixer. Goûter, rectifier au besoin l'assaisonnement et/ou la consistance, et si ça vous semble trop acide, adoucir avec un peu de sucre. Couvrir et mettre au frigo une douzaine d'heures
6°/ mixer à nouveau, le plus finement possible avec le bol mille-trous (ou passer ensuite avec une étamine), et garder au frais.
7°/ au moment de servir, ajouter le fromage émietté et saupoudrer d'herbes fraiches ciselées

NB
c'est bien entendu la qualité gustative des tomates qui va faire toute la saveur de cette soupe, mais je m'adresse à des spécialistes, et je ne leur ferai pas l'offense de m'étendre sur la question
la petite brochette de tomates cerises, olives, et dés de mozza qui s'invite si souvent avec mes entrées en été n'apporte pas vraiment grand chose à ce plat, mais elle fait très joli
une copine à qui j'ai donné la recette rajoute au moment de servir une brunoise de pomme ou de fraises (si, si...). Comme je sais qu'elle ne me lira pas, je peux me permettre de dire qu'à mon goût, c'est une bien mauvaise idée, mais comme selon elle, ca sublime le plat, j'en fais part.

Je bave tellement en lisant ta recette que tu vas m'avoir plus déshydratée que les 33degres d'aujourd'hui ( comme d'hab remarque), c'est dire...

En effet, chez moi c'était tout comme tu décris dans ton premier post ( je suis née en 69)! Et je suis assez d'accord avec toi aussi sur le reste, sans oser le dire, il y en a une comme ça que je suis obligé de fréquenter régulièrement car c'est la petite fille de mon meilleur ami qui est quasiment un frère adoptif, la gamine à 3 ans pour sa mère c'est absolument toute sa vie il n'y a qu'elle qui compte et la môme est insupportable à table ( et souvent aussi en dehors de ce contexte). Elle entend bien rester centre de l'attention dans tous les contextes, et le moyen le plus simple est de faire tourner le monde en bourrique. Je lui lance souvent des regards assassins mais je ne peux pas faire plus diplomatiquement. Ceci dit j'ai eu un fils très difficile notamment à table , il m'a fallu vingt ans pour lui inculquer une attitude civilisée, mais il est autiste asperger et comme quasi tous les enfants qui ont ce syndrome il a des goûts et des dégoûts extrêmement forts et énormément de mal à comprendre les normes sociales. Mais maintenant il se conduit bien comme quoi même avec ce handicap cela s'apprend...