Les Tomos

Ordonné!
Je prends bien soin de ne pas photographier le reste du jardin

Comme beaucoup, on évite certaines zones !

Pourtant ces zones font partie d'un tout et je pense qu'elles ont leur utilité , elle nous cachent parfois de belles surprises

Oui en plus toute la petite faune sauvage aime bien s'y cacher et les insectes y sont installés !

Vla une bonne chose de faite Delphes !

Ah! le bonheur de désherber après une petite pluie!
En 1h30 j'ai fait un grand nettoyage.
Les abords de la serre sont presque montrables .

Ici aussi belle averse qui a bien ameublie la terre.......afin de continuer à mettre au jardin les choux et autres joyeusetés en fin de semaine.

Ici aussi, belle averse... au bruit j'ai cru que l'on se prenait de la grêle... ouf !

Mon mec est vraiment une calamité botanique

Que je vous explique; depuis le début, c'est moi qui tonds. J'adore ça, ça me détend, j'en profite pour faire une liste mentale de tout ce que je pourrais faire, et c'est le degré 0 du jardinage, en ce sens qu'il n'y a pas besoin de vraiment réfléchir, si ce n'est dans quel sens attaquer pour tout faire rapidement, sans repasser plusieurs fois au même endroit.

Sauf que, mon homme ne me laisse pas me servir de la débroussailleuse, il craint pour mon intégrité physique. Du coup le long des murs et des clôtures, ce n'est jamais complètement propre, sauf quand je sors ma fourchette magique pour nettoyer le long des limites.

Ça fait un moment que j'ai remarqué ça; je ne me sens bien qu'aux limites. Quand j'ai une grande planche je ne sais pas quoi faire, mais quand il s'agit de planter des trucs le long des limites, ou des endroits "sans enjeu" comme ma super friche, je me lâche et le résultat est souvent plutôt sympa.

Pour moi, les limites, c'est un peu comme tondre, je ne me pose pas de question, et les résultats sont pratiquement toujours plaisants.

Or donc, cette semaine, mon homme a sorti la débroussailleuse pour nettoyer les limites. Vous voyez où je veux en venir?

Bilan de l'opération:

une pivoine, 2 cassissiers, 1 forsithia, mon unique tache d'aspérule odorante, mes sceaux de Salomon, la totalité de mon muguet blanc et rose, une partie de mes oignons et ails rocambole, des bulbes que j'ai plantés il y a un petit moment, fruit d'un troc, et qui n'avaient pas encore fleuri et je ne sais pas combien d'échinacées pourpres.

Ah ça, les limites sont propres à présent...

Bien sûr je n'ai pas encore pris la mesure du désastre. Tous les jours je vais dans le jardin, et je me rends compte que " oh non pas ça aussi!".

Et si je lui fais la liste de tout ce qui a disparu, il m'engueule en me disant que j'ai qu'à mettre des repères. Ou alors il me dis "ben oui, mais tu plantes n'importe où aussi!"

Heureusement que j'ai désherbé mes fraisiers, parce que sinon je pense qu'ils y passaient tous.

Je ne compte plus les plantes qu'il a massacrées, tondues, arrachées pensant que c'était de la mauvaise herbe alors que c'étaient des fleurs,au long des années. Et rien à faire, la botanique lui passe largement au dessus de la tête, je pense qu'il ne saura jamais faire la différence entre un pissenlit et une rose.

Mais je vais t'en mettre des repères mon chéri d'amour, et je pense qu'après tu me laisseras tondre à chaque fois.

Je me permets de rire même si ce n'est pas drôle... j'ai le même à la maison, sauf que je n'ai pas de jardin donc L'Amoureux ne peut pas faire de grosse catastrophe... mais quand il a décidé de passer le rotofil dans nos jardins partagés la semaine dernière... il a fait quelques dégâts...