Les Tomos

Je suis fan vos recettes de soupes, chaudes ou froides l'idée anti gaspi de Lydie m'a fait pensé que récemment mon cousin, qui aime cuisiner, récupère les cosses de fèves qui représentent toujours un gros volume et les fait cuire avant passage au mixer pour en faire un velouté. Je n'ai pas la recette complète mais je vais demander.

Hello Alain,
Je te confirme que les cosses de fèves sont délicieuses en terme de récupération, deux façon de les faire, si tu as bien enlevé les fils de la cosse et que les fèves sont plutôt jeunes tu peux les manger à la façon des haricots mange-tout, ébouillantées et légèrement poêlées avec un peu de beurre ou d’huile d’olive, si les fèves sont plus âgées tu enlèves les fils des gousses et tu passes le tout en soupe bien mixée avec un cuillère de crème fraîche, un bouillon de volaille, une petite poignée de riz ou une patate pour le velouté , une gousse d’ail, le tour est joué et c’est un délice…Dans la même catégorie je récupère tout ce qui traîne, tu peux même prendre le feuillage jeune des petits pois ou des pois gourmands pour en faire la soupe…

Merci pour ce retour sur les gousses de fèves Lili, je connaissais l'utilisation des fans de radis dans la soupe, mais n'avais pas encore pensé aux gousses de fèves !

Dans le même registre, quand j'en ai, j'ajoute des cosses (jeunes) de petits pois dans la soupe de légumes, où finissent aussi les tiges de persil.

Au congélateur, j'ai toujours un sac de vert de poireaux et de feuilles de céleri ciselés. J'en rajoute une poignée dans la plupart de mes preparations. Ça fait tellement bon que j'appelle même ça la poignée magique et que je ne peux plus m'en passer. Quand mon sac est vide, j'achète même exprès quelques poireaux et un céleri pour reconstituer mon stock.

Ma grand-mère récupérait systématiquement le zeste des oranges qu'elle mettait tout simplement à macérer dans de l'alcool qui lui servait ensuite à aromatiser ses desserts, crèmes, entremets, gâteaux, salades de fruits, pâte à crêpes etc. Un parfum divin, bien meilleur que le rhum. Je ferais bien comme elle, mais je n'ai aucune idée de comment me procurer de l'alcool alimentaire.

L’alcool blanc à fruits est en vente libre en France et doit titrer entre 40 et 45 degrés, mais c’est vrai qu’une meilleure extraction est obtenue pour les agrumes avec de l’alcool à 90 degrés. De mon côté tous les zeste bio de citron ou orange ou mandarine sont prélevés et mis à sécher, après j’en fais soit des sels parfumés, soit je l’utilise sec et mixe en petit morceaux dans des boissons plats ou pâtisserie, cela marche très bien

Si vous habitiez près de la frontière Italienne, il suffirait de passer de ce coté ci car en Italie l'alcool alimentaire vendu en supermarché est à 95° ! C'est d’ailleurs avec cet alcool que l'on prépare le limoncello.

Oui pour l’alcool à 95 degrés il y a l’Italie et le Luxembourg il me semble, en ce qui concerne la Belgique je ne me souviens plus….

Tout ça fait un peu loin de Nîmes. Surtout au prix actuel de l'essence ! Dommage...

Apparemment, ce n'est pas d'hier que c'est compliqué de se procurer de l'alcool.
Je me souviens, étant enfant, de conversations à voix basse entre les adultes, où il était question de je ne sais plus qui, que connaissait mon père, qui avait droit, chaque année de "toucher" une certaine quantité d'alcool et acceptait d'en céder quelques litres.
Si on avait le malheur d'approcher avec mes cousins, on nous priait aussitôt d'aller jouer plus loin, car tout ça "ne regardait pas les enfants".
Un jour, une mystérieuse bombonne apparaissait à la maison (une vraie, à l'ancienne, en verre, dans une coque de vannerie, qui avait une autre dégaine que les cubis en plastique actuels). On l'apportait chez les grands-parents où la grand-mère la faisait aussitôt disparaître dans la resserre dont la clé ne quittait jamais la poche de son tablier, qu'elle portait du matin au soir.
Nous avions interdiction absolue d'en parler à quiconque, et j'ai toujours eu l'impression que tout ça n'était pas forcément tout à fait légal.
Mais le grand-père pouvait faire sa Carthagène, la grand-mère ses zestes d'oranges, et tout le monde avait l'air satisfait.

Sinon Anne, si de l'alcool à 40 °C te suffit pour tes préparations, la vodka est le plus économique et on en trouve partout en France.

Hello,
Je trouve que l’alcool à 40 convient pour les extractions de feuilles ( menthe, mélisse, hysope) mais moins pour les agrumes ou là il faut de l’alcool à plus haut degré si on souhaite un meilleur résultat , après c’est un avis qui reste certes très personnel