Les Tomos

c'est une ambiance très anglaise et c'est très reposant ...

C'est bien une année à rosiers, les tiens sont très beaux, mais avec ces températures cela va trop vite, la semaine prochaine je commence à couper les fleurs fanées sur les grimpants, la floraison d'automne se prépare maintenant.
Incroyable cette abeille charpentière, chez moi elle arrive à faire des trous dans des piquets d'acacia qui ont plus de vingt ans, pour faire la même chose il me faut une mèche à fer.

Magnifique tes roses, chez moi celles plantées l'année dernière font un peu la gueule, trop chaud.
L'abeille charpentière est très commune par ici aussi, elle se met dans les trous des bambous ...

moi, j'ai déja taillé pas mal de roses fanées ! et celles qui se sont risquées à fleurir la semaine dernière... n'ont pas tenues longtemps !

Un vrai bonheur pour les yeux ton jardin de roses, Linette Et j’imagine, que ça embaume si tu as quelques variétés parfumées.

Merci pour votre visite et vos si gentils commentaires! J'ai pris un coup de vieux ces derniers jours, me voici devenue tomo sénior… J'aimais bien quand j'étais "jeune tomo"!

C'est vrai que les roses sur le mur sud fanent très vite, mais Ronsard et les autres exposées à l'est tiennent bien le coup. Et à part deux grimpants (dont Ronsard, mais je lui pardonne parce qu'il est si beau) tous mes autres rosiers ont été choisis pour leur parfum, alors cette année c'est un enchantement...
Ça compense les nombreuses années pluvieuses où les fleurs pourrissaient avant même de s'ouvrir...

La fraicheur revenue, (9 degrés minima sous l'abri) le travail au potager a repris de plus belle. Préparation des planches de haricots/salades, et des poireaux qui ne sont pas encore repiqués!
Du coup je me suis dit que si le croc était l'instrument préféré d'éminents Tomos pour le nettoyage des parcelles, mes échecs avec cet instrument venaient probablement d'une mauvaise manipulation... Et après plusieurs essais - douloureux pour le dos - je me suis aperçue qu'on pouvait l'utiliser comme une mini-pioche, puis en le retournant d'un geste vif du poignet, utiliser le dos de l'instrument pour écraser les mottes. Et une fois la terre réduite en poudre il sert de râteau pour extraire les herbes et longues racines de chiendent.
Evidemment la terre de ces planches est fertile contrairement au béton argileux du reste du terrain, inutile d'essayer d'émietter des mottes d'argile humide! Mais sur les planches du potager l'avancée hier a été très rapide, alors merci Wilfrid!

Pas de quoi Aline,

c'est toujours un plaisir de partager les expériences, astuces et pratiques culturales

A la vue de tes photos, les récoltes s’annoncent prometteuses !
Tu arrives à maîtriser la jungle...
Je croise les doigts pour la Clado, ne pas la voir serait une victoire.

@ Vince: Ne pas la voir du tout, ça m'étonnerait! Je m'estimerai très heureuse si elle attend fin aout pour se montrer…

Emportée par mon enthousiasme défricheur j'ai été très imprudente, et le lendemain la tendinite du bras gauche d'il y a 2 ans, qui avait mis plus d'une année à se résorber, s'est redéclenchée de plus belle. Bras gauche totalement immobilisé, je me rends compte qu'il y a plein de choses impossibles à faire…

Mais nous avons quand même réussi à planter les poireaux sur cette belle planche si bien ameublie au croc, (on inonde la tranchée et on repique comme le riz, ça j'ai pu faire d'une seule main...) Il me semble avoir lu que dans les Andes les tomates étaient habituées aux nuits froides, eh bien là les nôtres ont été servies, entre 5 et 6 degrés en minima dans les serres la nuit dernière!

Et tant qu'il y en a encore, je termine avec des fleurs…

Des scènes de jardin bien paisible, pavot hémérocalle lunaire un bon tiercé gagnant, dommage qu'avec le coup de chaud de la semaine dernière les roses passent trop vite.