Les Tomos

Au passage mes fraisiers, persil et basilic du nft sont toujours en mode kratky ce qui ne semble pas les émouvoir. Il faut juste remettre de la solution dans chaque ligne tous les deux jours, surtout qu'il est dans la serre des orchidées et il y fait chaud!
J'ai viré les salades qui de toute façon ne poussaient plus bien, montaient et faisaient de l'ombre, en plus de faire du tip burn.
Accessoirement elles étaient particulièrement fades, j'ai les mêmes en tellurique et rien à voir niveau goût.

Nous avions été déçus également par Rougette de Montpellier en hydro, sans saveur, alors que nous apprécions nos autres variétés habituelles, avec une mention particulière pour les scaroles, succulentes.

La laitue pommée est délicate en hydro, sensible notamment au tip burn, au contraire des salades "à couper".

Transformer le NFT en crafty je le sens moyen, même en le mettant à plat il va se vider, le bas du trou de vidage est vraiment aligné sur le plancher de la goulotte, il n'y a pas un mm de rebord, c'est du à la double parois.
En relevant le tuyau de vidange ça pourrait le faire mais du coup les plantes déjà installées n'auraient plus de racines hors de l'eau et donc si j'ai bien compris plus de respiration racinaire

Je pense que je vais essayer de bricoler un système hors NFT avec une épaisseur de perlite, logiquement les racines devraient coloniser la perlite. C'est pas comme si j'avais des dizaines de paniers à traiter, j'ai ces deux cressons et trois coriandres qui n'ont pas encore germé.

Perlite +1 ; du moment que le fond du démarreur soit dans une ambiance (très) saturée d'humidité...

Hello les Tomos, le beau temps est revenu, ça fait du bien au jardin ...

Le coin permaculture cette année change d'aspect avec la toile de paillage ; les cucurb's ne vont pas s'en plaindre ! Bon, l'esthétique avec les pavés et les bouteilles d'irrigation, le mur à ravaler (prévu cet automne, après la réfection de la toiture : l'année 2025 est celle des gros travaux), ça fait un peu tiquer Madame .

Pour renouveler le compost dessous ou pour planter sans la découper exagérément, la toile de paillage n'est pas des plus pratiques. Mais pour la chasse aux limaces, c'est plutôt mieux que ce que je pensais. Quelques granulés autour des plants, le tour est (presque) joué : la nuit et très tôt le matin, les limaces sont en terrain découvert en train de goûter les petits bonbons blancs, je n'ai guère de dégâts sur les toutes jeunes courges :


Le buisson des framboisiers au fond à droite devrait offrir une récolte de printemps exceptionnelle, nourri qu'il est avec les restes de solution nutritive de la serre... D'ailleurs, à la dégustation, les confitures réalisées en décembre dernier ("vendanges tardives" ) se sont avérées surprenantes autant que succulentes.

Au bord de la terrasse, à proximité de ce coin permaculture, j'ai installé deux Corinto en Kratky, loin de la serre donc pour éviter la pollinisation croisée intempestive avec Hillwood déplorée l'an passé :


Dans la serre justement, le plant Hillwood dont la racine avait sévèrement été coupée par une limace s'est refait une santé dans la véranda en quinze jours et a pu rejoindre son frère dans le RDWC ; notez la différence de taille, du simple au double ! Maudites bestioles, même problème hier, une bourrache en pot Kratky dont la racine a été entièrement sectionnée par un rampant ...

Les premiers fruits d'Hillwood sont formés, y compris sur le plant convalescent ; je les ai émondés sur les cinq premiers nœuds comme suggéré pour ce type de production.


A droite, un test de brocolis (un semis du fiston dont j'ai récupéré l'excédent) dans un bac Kratky à la solution deux fois plus concentrée que celle des tomates . En fait, je constate que les choux boivent plutôt peu, ce qu'il faut probablement compenser par la force de la solution nutritive ? A suivre...

Au milieu de la photo, une barquette de choux semés en Eazyplug ; une autre barquette, identique, est restée sous led dans le cadre de ma sempiternelle quête "Choux et lumière". Partir d'un démarreur enrichi, éprouvé par les Tomos, apportera-t-il quelques enseignements ?

Enfin, pour clore cette actualité, voici le premier plant en quelques année d'hydroponie qui passe l'arme à gauche prématurément... Il s'agit de l'un des six poivrons Rewia/Etiuda de la véranda. En vérifiant le niveau de la solution, celle-ci s'est avérée brouillée et particulièrement malodorante (ammoniaque). Solution neuve, un peu de Javel, rinçage de la racine à l'eau claire... Le plant a périclité irrémédiablement, ses frangins sont absolument intacts :


Les circonstances de ce décès sont une première : forte odeur insolite d'ammoniaque, inefficacité du remplacement de la solution... Le plant était pourtant en parfaite santé apparente et développait ses premiers fruits .

Très bon week-end à tous.

Bonjour Alvige,

Je ne trouve pas cela moche, il y a pire.
je les ai émondés sur les cinq premiers nœuds comme suggéré pour ce type de production.
Peux-tu nous en dire un peu + sur le façon de faire

+1 pour l'émondage, même avec l'aide du dico ce n'est pas clair. Tu pinces les premières fleurs ?

La bâche perforées j'y pense pour l'an prochain, pour les pois et haricots, voire même les oignons, des cultures assez galère à désherber.
J'en ai même acheté une sur Ali mais je n'ai pas franchi le pas parce qu'elle est noire (c'est du film déjà percé pas du tissé) et que ça me fait un peu peur avec le soleil. Mais probable qu'en paillant par dessus la bâche ça pourrait faire.
Un autre point qui m'inquiète c'est que les bâches qui trainent par terre deviennent vite des nids à limace ici, ça les concentre fortement. Peut-être qu'en enterrant les bords de la bâche soigneusement ça règlerait le problème.

Concombres :

- à l'aisselle de chacune des cinq premières vraies feuilles, je supprime tout ce qui veut pousser, fruit ou futur rameau ; attention, ça repousse facilement, ne pas hésiter à repasser...

- je laisse ensuite l'unique tige monter, garde un fruit mais supprime tout rameau naissant à chaque aisselle de nouvelle feuille au delà de la cinquième...

- quand la tige est assez haute (2m dans ma serre), je la laisse partir en la tutorant horizontalement et garde deux rameaux naissants...

- j'obtiens ainsi trois tiges (la principale, deux secondaires) dont je ne conserve qu'un fruit et supprime tout rameau apparaissant à l'aisselle de chaque feuille.

Cette méthode est appelée "parapluie" ; il est conseillé de ne pas étêter la tige principale pour laisser ensuite se développer les rameaux secondaires (méthode traditionnelle) car cela engendre une pause dans la fructification. Les serristes utilisent cette méthode et s'autorisent jusqu'à six rameaux (dont la tige principale), s'agissant de monoculture.

Je l'ai appliquée la saison passée sur Hillwood et Corinto, c'est très facile et indispensable pour contrôler l'exubérance de ces variétés F1 qui fructifient immédiatement et abondamment selon le principe "toute nouvelle feuille égale un ou deux fruits et un rameau".

Toile et limace :

La toile verte (couleur très standard) chauffe pas mal au soleil, les rampants doivent cuire en dessous. Je remarque que les limaces viennent plutôt des bords de la toile que du centre (là où elle est découpée pour le plant), à en juger celles que je trouve "stoppées" par un gentil granulé.

Ce que tu appelles ton coin permaculture c'est vraiment tees très loin de la permaculture!! Qui consiste à cultiver avec le plus possible de biodiversité, en modifiant le moins possible le milieu naturel, quitte à avoir des cultures plus extensive qu'intervient, qui partagent l'espace avec la nature , je le répète. Ce que tu as là est ultra contrôlé et ne laisse quasi que ta culture, le fais que ce soit sur lasagne n'en fait pas du tout de la permaculture!!
Ce n'est pas une critique ou un jugement mais il y a beaucoup de gens déjà qui ne comprennent pas ce qu'est la permaculture alors cela me paraît nourrir le malentendu et ça m'embête !

alvige a écrit : ↑17 mai 2025, 08:39 Le coin permaculture cette année change d'aspect avec la toile de paillage ; les cucurb's ne vont pas s'en plaindre !

Je ne suis pas sûr qu'elles ne s'en plaignent pas, du moins les coureuses. Car les courges font de très nombreuses racines ailleurs que dans le trou de plantation, aux noeuds, ce qui contribue certainement à les rendre plus productives.