Voici un plant de tomate cerise Kokopelli qu'on m'a donné. Je ne sais pas ce que c'est. Fruits rouges à maturité de type prune avec souvent une petite pointe à l'apex. Bonne pour une tomate venue en Guyane mais peau très épaisse. Réaction à l'ensoleillement et à la chaleur ?
Hyper résistante, elle était dans un godet de plastique blanc à boisson, minuscule et mourante. J'ai finalement eu honte de la laisser dans cet état et je m'en suis occupé. Elle est repartie, à peine croyable vu son état initial !
14 novembre, premiers fruits verts bien formés.
8 janvier, le plant s'est bien développé et fructifie. La maturation a été très longue. Pour des conditions guyanaises c'est une bonne quantité de fruits.
Déçu par les premières, dures et très acides. Et puis j'ai réalisé qu'il fallait attendre qu'elles soient parfaitement mûres, bien, bien rouges. Et là elles ne sont plus dures et plutôt goûteuses. Dommage qu'il y ait cette peau très épaisse.
Je vais mettre des graines de côté. Aucun risque d'hybridation, il y a bien quelques mélipones qui les visitent mais il n'y a aucun autre pied de tomates dans le coin.
Par contre, depuis que la saison des pluies a commencé les fleurs avortent Grrr... Peut-être aussi que le substrat s'est appauvri dans le pot. J'ai mis du miam miam et on va voir.
C'est connu, les tomates cerises sont celles qui résistent le mieux dans nos conditions mais en pots.
Une exception avec cette photo de novembre 2017. Un semis apparu spontanément je ne sais plus où. Je l'ai ŕécupéré et mis en pot, le même pot d'ailleurs. J'ai vite compris, à voir le feuillage, que ce n'était pas une tomate cerise mais une tomate standard, de petit calibre, certes, mais quand même sensiblement plus grosse que les prunes actuelles. Le plant a poussé sans aucun problème et les fruits étaient bons.
J'ai fait des graines bien sûr que ...je n'ai jamais retrouvées !
Une tomate non cerise qui fructifiait en donnant de bons fruits sans prendre de maladies (en pot), exceptionnel en Guyane. Adieu le cadeau de la nature.
