Les Tomos

Kratky est une méthode très simple qui ne marche pas si l'on ne contrôle pas régulièrement la solution (niveau, EC), contrairement à ce qu'écrivent certains adeptes de la philosophie McCain. Multiplier les pots devient très vite chronophage, je n'ai réglé que partiellement cet aspect de la méthode avec des couvercles facilement amovibles et des batteries de pots identiques en format et en culture.

Le NFT est très performant et plutôt constant dans ses paramètres avec les légumes-feuilles, plus instable avec les fraises (pH fluctuant). De nouvelles versions comme le Growstream (à niveau constant) proposent plus d'autonomie. Mon petit doigt me dit qu'elles remplaceraient efficacement, au plan de la maintenance, mes bon vieux RDWC DIY.

J'ai visionné il y a deux jours une vidéo intéressante d'un formateur en hydroponie ; eh oui, comme dans la permaculture, il en est quelques adeptes qui mettent du beurre dans leurs épinards avec la formation. Cette personne exposait l'évolution constatée des gens en demande de formation, à savoir un glissement vers une clientèle du Maghreb et de l'outre-mer (Antilles, Guyane, Réunion), porteuse de projets tant pros qu'amateurs. Les raisons ? La rareté de l'eau en Afrique du Nord, la cherté et la pollution des sols (chlordécone) en outre-mer, en parallèle au coût exorbitant des légumes, souvent importés.