Les Tomos

Cela se fait beaucoup au Canada pour les serres à orchidées, comme ce sont des serres maintenue à plus de 15degres minimum l'hiver en principe, l'inertie thermique du sol est la bienvenue... Mais pour y planter des Tomates, il faut un sol sacrément profond ou creuser encore 40cm de plus et apporter de la bonne terre. C'est de la famille gros travaux là.

Sans aller jusque là, mais pour montrer ce qui peut se faire, voilà un exemple de Walipini (pour serre solaire passive).
Elle est conçu pour emmagasiner la chaleur de la journée et la restituer la nuit.
Le principe est simple : on combine les avantages des maisons passives et de l’énergie solaire. La serre est creusée dans la terre afin de réduire son exposition au vents et intempéries, et de maximiser la géothermie. Chauffée par le sol, elle consomme bien moins d’énergie, tout en profitant d’un rayonnement solaire optimal avec ses toits vitrés.

on avait déjà parlé des walipinis sur T.

par contre il faut se servir de cet exemple pour ceux qui veulent acheter une serre de plus de 1.80 de hauteur et qui ne veulent pas la déclarer...

J'adore la photo, l'ambiance... J'avais déjà pensé que cela pourrait être top pour cultiver les orchidées avec comme toiture un abris de piscine coulissant par module : ainsi on pourrait ouvrir quand il pleut et cela s'arroserait tout seul! De plus, chaque printemps et automne je transhume les orchidées pour les installer dehors ( ou les rentrer) , cela leur fait le plus grand bien, mais c'est long et difficile pour leur trouver des emplacements adéquat, je me suis toujours dit que l'idéal serait de pouvoir retirer et remettre le toit à volonté.

J'y avais pensé en installant la seconde serre, et finalement j'ai opté pour une "conventionnelle", parce que les panneaux bois et un arbre aurait fortement limité la lumière en cas de serre "enterrée" ou "walipini"...mais d'un point de vue inertie thermique, apparemment du moins, c'est génial. Quelqu'un a déjà vu ou testé ?

En revanche au coeur de l'été ça doit chauffer fort... Faut pouvoir enlever le toit ou ouvrir très largement. Enfin j'imagine que la terre doit tout de même aider à réguler mais bon.

Moi c'est surtout la gestion du taux d'humidité qui m'a freiné. A moins de faire d'une bâche amovible, et encore!

En faisant un toit en panneaux de polycarbonste alvéolaire , léger et isolant ( le 32 mm est plus isolant que du double vitrage: U 1,4) à la façon d'un châssis, qui s'ouvrirait de même, ça pourrait marcher non?
Et puiis si un jour tu en as marre du potager tu la recyclé en piscine

Hier se tenait la fête des plantes au lycée horticole de Coulogne. On y est donc allé faire un tour, c'est à 20 minutes de la maison.
Quelques exposants déjà croisés dimanche dernier à Haverserque comme le stand de safran de Lille ou celui des plantes carnivores. Dans la cour, une dizaine de pépiniéristes proposaient leurs plus beaux plants à des tarifs (pour la plupart du moins) très raisonnables.

Là où ça se gâte, pour nous amateurs de tomates qui ont du goût, c'est dans les serres tunnels... C'est joli et spacieux pour les élèves, mais à y regarder de plus près, ils ne proposent que des variétés comme "cornabel", "cobra", "noire de Crimée"....le tout en F1 (non revendiqué d'ailleurs!).

En sortant du 1er tunnel, je tombe sur l'un des profs du lycée, visiblement. Je l'interroge sur ces variétés. Pour lui, les variétés anciennes ne présentent que des défauts... (gloups), les noires de Crimée, par exemple, ils ne savent jamais vraiment quand il faut les cueillir...ça se conserve mal, c'est plus compliqué à transporter...alors que les variétés F1 ont elles toutes les qualités à ses yeux: productivité, conservation longue grâce au gêne qui donne la couleur mais retarde le mûrissement...alors qu'il reconnaît une valeur nutritive meilleure aux variétés anciennes de l'ordre d'une tomate ancienne pour 3 F1, qui me dit qu'ils ne font que de la vente directe (pas de transport donc!) et que le reste est transformé pour la cantine du lycée...

Pour couronner le tout, ils ne font pas de bio parce que c'est trop compliqué.

Je lui ai demandé si, comme les maraîchers, ils étaient tenus de se limiter aux variétés présentes dans le catalogue du GNIS, mais il a botté en touche. J'ai eu ma réponse un peu plus loin lors de la visite d'une serre horticole: Pas sûr que ce soit bien lisible après compression, ils sont bien adhérents au GNIS, gâge de qualité visiblement.

A l'heure de la surproduction de fruits et légumes nauséabonds, sans goût voire dangereux pour notre santé, je trouve absurde qu'on continue à enseigner aux futurs agriculteurs cette façon de penser rétrograde...

C'est très intéressant ta petite expérience et cela montre que l'on n'est pas sortis des ronces...