
Merci à tou(te)s pour vos petits commentaires sympa qui montrent que mon suivi vous intéresse
Alors je vais essayer de répondre de façon exhaustive à chacun dans l'ordre chronologique d'apparition à l'écran
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Sergio 
c'est vrai que quand j'ai vu les racines qui courraient dans le sol chez toi, je me suis dit qu'il valait mieux passer un coup de crochet pour les extraire plutôt que faire le terrassier en retournant le sol sur un demi hectare pour avoir la paix... Pendant quelques mois
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Lachanette 
le jour où je me mets à tricoter avec les manches de binette et râteau, ça risque de faire de la grosse maille ajourée
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vieux chien : trop grand pour un billard, trop petit pour une piste de bowling, je crois que
matou a vu juste, pile poil la bonne longueur pour le boulodrome

mais comme je le disais un peu plus haut, il ne faut pas se fier aux apparences, j'avais rendu le terrain propre pour la photo (comme les gosses qui jouent dans la boue et qu'on débarbouille le temps du cliché avant de leur rendre leur liberté

) mais ce n'est que la surface

Et pour paraphraser l'interlocuteur de
Mac Mahon (qui avait déclaré "que d'eau, que d'eau"), je répondrai moi aussi : « Et encore, Monsieur le Président, vous n'en voyez que le dessus… ! » parce qu'en dessous, je ne vous raconte pas le foutoir

chaque espèce de plante tente de s'insérer dans la trame racinaire existante pour se faire une place - pas au soleil - en fonction de ses spécificités : racines traçantes horizontales, plongeantes, ramifiées, en bouquet ou en touffe... Bref il y a du boulot pour ôter tout ce petit monde du sol sans qu'il ne me dépossèdent de la terre qui les entoure
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Stéphane 
ne culpabilise pas en voyant l'avancée des travaux, ils progressent vite parce que la mise en route de cette parcelle me tient à cœur (c'est pour ma future planche de cucurb et la date des semis approche) mais c'est au détriment d'autres activités (je n'ai toujours pas planté mes PdT, ni semé les scorsonères). J'ai préservé les orties parce que ce sont des
orties blanches, autrement appelé lamier blanc. Il n'est bien entendu pas question que je conserve la moindre
ortie vraie, et comme j'ai la chance que quarante années de mithridatisation m'aient immunisé contre la sensation de brûlure en la transformant en chatouillement, je me fais un plaisir de les extraire avec toutes leurs racines, rhizomes et stolons chaque fois que je croise un bouquet de ces charmantes plantes herbacées
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Heidi 
pas de problème pour immortaliser mes outils agraires, en plus j'en ai avec deux tailles de dents différentes selon la profondeur de sol que tu veux travailler

je te poste une photo à mon prochain passage au jardin
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Alain 
ça aurait été avec plaisir que j'aurais valorisé tous les éléments non compostables du terrain, mais vu le peu d'intérêt qu'ils représentent sur le plan historique, je me vois dans l'obligation de les jeter

J'ai retrouvé en effet une quantité non négligeable de petits déchets plastique (emballages de chewing-gum, sucettes et bonbons), de petits cailloux de toutes tailles et couleurs, des tessons de pots en terre (c'était une zone de serres maraîchères avant l'avènement du godet en plastique), d'éclats de verre (pour la même raison, les serres étaient en verre), de bâches en plastique (celles-là sont plus récentes

)... Et au milieu de tout ce fatras courent les racines des adventices que je veux éliminer
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Gérard 
tu as tout compris mon ami, et c'est bien pour cette raison que je ne travaille que par session de 1 ou 2 m² (recommandation que j'ai faite à
Lachanette et que j'applique moi-même) histoire de ménager, non pas la chèvre et le chou, mais les lombaires et les genoux

Et malgré toutes ces précautions, le jardinier crie effectivement kaï-kaï le soir avant d'absorber son nurofen

mais par contre je ne me demande pas pourquoi, je sais pertinemment que j'ai encore exagéré
To be continued...