Re: L'hydrosuivi 2022 d'Alvige
Publié : 16 juin 2022, 17:32
...l'on commence à parler cul noir sur le forum... Ne vous inquiétez pas, l'hydroponie ne permet guère d'y échapper.
J'ai noté que Rose de Berne en particulier y était sensible. En Kratky en 2020 j'y ai eu droit, mais en RDWC (recirculation de la solution, mieux contrôlée et oxygénée) en 2021, ce problème était resté anecdotique.
Cet après-midi dans la serre, 36°C, merci l'ombrage, merci le ventilo, mais le mal est fait, la chaleur de cette semaine a fait des siennes. Disons que comme du côté des racines, par rapport à la culture en terre, les conditions sont relativement constantes et contrôlées - niveau de la solution, concentration de l'engrais (faible pour privilégier l'absorption par la plante) - j'ai observé et déduit que le phénomène de cul noir est lié à la chaleur excessive au moment où les fruits se forment (2 à 3cm de Ø)... Réflexion empirique, non scientifique, il y a de quoi lire sur le sujet de toute façon !
Si l'on pose plus loin la réflexion, je remarque d'abord que dans la serre, dans les mêmes conditions donc puisque la solution circule entre tous les plants :
- Rose de Berne est sensible au cul noir, comme chaque année (3 plants)
- Marmande en est exempte (première saison de culture, 3 plants)
- Moon Glow est peu affectée (3 plants)
- les cerises ne sont guère concernées, rares symptômes sur Blush Tiger (8 plants)
Mais dans le RDWC placé en extérieur, plutôt exposé aux courants d'air, irrigué selon le même principe, Rose de Berne (2 plants), bien qu'affectée par le cul noir l'est sensiblement moins que dans la serre.
Devant ce constat, face aux canicules à répétition qu'engendre le dérèglement climatique, l'année prochaine je réserve le RDWC extérieur à la seule culture de Rose de Berne (5 plants), inutile de la placer en serre ; l'anticipation de culture permise dès avril est battue en brèche par la sensibilité au cul noir de cette variété en cas de fortes chaleurs.
Allez, encore 48h de sudation, pauvres plants...

J'ai noté que Rose de Berne en particulier y était sensible. En Kratky en 2020 j'y ai eu droit, mais en RDWC (recirculation de la solution, mieux contrôlée et oxygénée) en 2021, ce problème était resté anecdotique.
Cet après-midi dans la serre, 36°C, merci l'ombrage, merci le ventilo, mais le mal est fait, la chaleur de cette semaine a fait des siennes. Disons que comme du côté des racines, par rapport à la culture en terre, les conditions sont relativement constantes et contrôlées - niveau de la solution, concentration de l'engrais (faible pour privilégier l'absorption par la plante) - j'ai observé et déduit que le phénomène de cul noir est lié à la chaleur excessive au moment où les fruits se forment (2 à 3cm de Ø)... Réflexion empirique, non scientifique, il y a de quoi lire sur le sujet de toute façon !

Si l'on pose plus loin la réflexion, je remarque d'abord que dans la serre, dans les mêmes conditions donc puisque la solution circule entre tous les plants :
- Rose de Berne est sensible au cul noir, comme chaque année (3 plants)
- Marmande en est exempte (première saison de culture, 3 plants)
- Moon Glow est peu affectée (3 plants)
- les cerises ne sont guère concernées, rares symptômes sur Blush Tiger (8 plants)
Mais dans le RDWC placé en extérieur, plutôt exposé aux courants d'air, irrigué selon le même principe, Rose de Berne (2 plants), bien qu'affectée par le cul noir l'est sensiblement moins que dans la serre.
Devant ce constat, face aux canicules à répétition qu'engendre le dérèglement climatique, l'année prochaine je réserve le RDWC extérieur à la seule culture de Rose de Berne (5 plants), inutile de la placer en serre ; l'anticipation de culture permise dès avril est battue en brèche par la sensibilité au cul noir de cette variété en cas de fortes chaleurs.
Allez, encore 48h de sudation, pauvres plants...