Les Tomos

Comme ça, on dirait. Mais l'an dernier, en grandissant, elle est devenue une grosse courge vert olive à l'extérieur et orange à l'intérieur avec une odeur de melon à l'ouverture mais un goût de courge à la cuisson. Reste à voir si ça donnera la même chose

Qui ne tente rien ...

Bonjour Lydie,
Je suis heureuse que tu aies des plantes qui aient survécues

Je ne sais pas si ta courge va donner des petits qui lui ressemblent mais C'est une plante qui a une vraie valeur affective pour toi et cela va te projeter dans un avenir potager( forcément radieux ) donc c'est super! Je te souhaite beaucoup de belles courges.

C'est vrai qu'il y a moyen, avec de la patience et un brin de connaissances de déshybrider des variétés, c'est à dire, en fin de compte, de fixer de manière homozygote
les caractères intéressants reçus de chacun des parents. Mais ce sujet est sensible et sent le soufre ( à tort ) auprès de beaucoup de cultivateurs. Il en est de même du concept de "population " tel que l'ont défini Morton et Alan Kapuler

Merci à tous pour votre passage

Zozo, mes connaissances sont bien limitées malheureusement, SI cette courge donne quelque chose d'intéressant, je risque de jouer à l'apprentie sorcière avec une naïveté affligeante mais au mieux, j'aurais un début de quelque chose, soit au pire, on rigolera bien

Vu comme ça, ça se défend aussi

Lydie,
à mon avis c'est bien comme cela qu'il faut le prendre, nous ne sommes pas des professionnels tenus par des objectif de rentabilité, donc tant que l'on trouve du plaisir dans ce que l'on fait au jardin, il ne faut pas s'en priver !

C'est tout à fait ça, Alain.

Pensée pour Sandy (Tinkiét) qui est dans sa 3ème année d'installation. Mentalement ça doit être éprouvant. Financièrement ça ne doit pas être plus simple...

@Alain60,
Bonjour, n'aurais-tu pas des liens avec la famille" les Lezias en baie de Somme ? Si oui, nous nous sommes déjà rencontrés à Villeneuve d'Ascq chez Mr. Boucherie...et les croqueurs de pomme et nous avons été en conversation sur Tomodori.
Ceci dit, certes, on doit se faire plaisir et c'est peut-être le plus important. Mais bien faire les choses et les réussir est aussi valorisant.
Les pros de la génétique font un travail remarquable, étayé par leurs connaissances solides en génétique moléculaire, biologie moléculaire et autres. Ce travail et ce savoir-faire ne devraient pas être dénigrés. Il faut admettre qu'ils travaillent pour vivre et donc pour celui qui les paie. Ce qui est blâmable, c'est l'orientation pernicieuse de la demande des grandes surfaces comme par exemple des tomates rondes, régulières, rouges et tenant bien les chocs même si c'est au détriment des qualités organoleptiques. Les grandes surfaces posent leurs cahier des charges aux agriculteurs qui relaient aux grainetiers qui sollicitent les labos qui demandent aux.... généticiens et la chaîne est complète. Qu'a-t-on à y opposer?
Rien que du pataugeage. Je me souviens avec amertume, d'avoir, à Haversquerke, distribué des caisses complètes de plants de sarpo mira qui devaient servir d'allumettes dans la lutte contre le phytophtora. Qu'ai-je retrouvé par la suite ? Des pages entières de littérature dithyrambique mettant en exergue des croisements où l'on ne s'intéressait qu'à des cucuteries telles que " fleur mauve, tige verte, feuilles vertes, peau bleue, chair jaune... feuilles vertes à bout mauve, tiges mauves zébrées vertes, fleurs roses, peau bleue.... Pour paraphraser le grand Charles, vous m' avez compris..... Bref, toutes ces gesticulations pour rien du tout et après on vient reprocher aux pros d'aller de l'avant.
Comme on disait en mai 68 , Dieu est mort, soyons tous des créateurs, mais que c'en vaille la peine.