Les Tomos

Alain60 a écrit : ↑16 mars 2022, 11:23 Pour supporter mon propos, Tu remarqueras que dans le tableau, Iron lady F1 possède les gènes de résistance Ph-2 et Ph-3 en homozygote !

Ce serait l'exception qui confirme la règle. Et, sauf erreur de ma part, cela signifierait que ses deux parents, dont on ignore tout, sont eux aussi homozygotes pour ces deux gènes. Si bien que ces trois tomates non seulement sont résistantes, mais croisées avec n'importe quelle autre tomate, donneraient une F1 résistante.

En effet calendula, de toute façon il y a forcément des lignées pro homozygotes résistantes, ne serait ce que pour faire les F1 résistantes .
Il y a aussi au moins plume régal F1 qui est homozygote, c'est une tomate dite " italienne" c'est à dire type Roma, ce que je n'aime pas beaucoup en général, mais je ne l'ai pas essayé et c'est vrai que ce serait peut-être une bonne idée...

Calendula a écrit : ↑16 mars 2022, 12:33

Alain60 a écrit : ↑16 mars 2022, 11:23 Pour supporter mon propos, Tu remarqueras que dans le tableau, Iron lady F1 possède les gènes de résistance Ph-2 et Ph-3 en homozygote !

Ce serait l'exception qui confirme la règle. Et, sauf erreur de ma part, cela signifierait que ses deux parents, dont on ignore tout, sont eux aussi homozygotes pour ces deux gènes. Si bien que ces trois tomates non seulement sont résistantes, mais croisées avec n'importe quelle autre tomate, donneraient une F1 résistante.

Si cela t’intéresse il y a une publication des créateurs, mais j'avoue être un peu perdu dans les sigles :
R. Gardner, D. R. Panthee

Merci, Alain. J'avais vu cet arbre généalogique de MM, et c'est impressionnant, quand on pense que le gène Ph-3 vient non pas des parents, mais de l'arrière-arrière-arrière-arrière-grand-p/mère. A-t-il vraiment fallu stabiliser tous ces hybrides avant de passer au croisement suivant? Si je compte bien, MM est le résultat de 15 croisements en tout.

Merci Alain, je vais aller voir
Calendula je pense qu'ils ne procèdent plus systématiquement par stabilisation des lignées, ils utilisent des marqueurs pour les gènes qui les intéressent et peuvent donc savoir soit directement à partir des graines soit du moins d'un tout petit bout de feuille genre cotylédon , en l'analysant, si il est porteur du gène voulu ou pas. J'avais lu un article qui expliquait cela pour la sélection de fruitiers résistants, en l'occurrence d'abricotiers. La façon d'obtenir les combinaisons génétiques reste " classique, fécondation d'une plante par une autre pour en obtenir une nouvelle qui combine les intérêts des deux, ce ne sont pas des ogm au sens où on l'entends actuellement, c'est la méthode de détection des plants à sélectionner qui change (et fait gagner un temps fou!).

Alain mais c'est génial cet article !!
J'ai appris une foule de choses passionnantes et des choses utiles.
La mauvaise nouvelle, c'est que MM a le gène rip ... Celui du non mûrissement, hétérozygote il permet la longue conservation des fruits mûrs, je m'en doutais à cause de la grande fermeté des fruits et des fruits verts qui n'ont jamais muri d'une tomate poussée toute seule dans le jardin. C'était très probablement une graine issue d'une autofecondation de MM.
En F1 il n'y aura pas de problème, ensuite il y aura des pieds qui donneront des fruits qui ne Muriel t jamais.
Et je n'aime pas du tout le gène rip, même hétérozygote!

La mutation rin est principalement une altération de la production d'éthylène dans le fruit.
Le taux de lycophene est réduit dans tous les cas.
Seul rin g2 produit plus de beta carotene que RIN mais avec une forte baisse du lycophene quand même.

Oui Cat, certain articles scientifiques sont en libre accès (sans abonnement); j'ai pas tout saisi des sigles mais j'avais bien remarqué la présence du gène de non mûrissement !
Comme Calendula j'ai été surpris par le nombre de passages dans l'arborescence, mais ils doivent sans doute faire comme tu dis pour la sélection. C'est plus rapide !

Cat69 a écrit : ↑16 mars 2022, 23:29 La mauvaise nouvelle, c'est que MM a le gène rip ...

Paradoxalement, l'article présente le gène rin (rip, c'est pour les morts ) comme un avantage du point de vue gustatif: "Because of its resistance to fruit cracking and long shelf life resulting from the rin gene, fruit can be left on the plant until fully ripe, allowing the development of optimum flavor before harvest."

De toute façon, seule la moitié de tes graines doivent l'avoir maintenant.

Alain j'en lis beaucoup, souvent des archives qui s'appellent "hal- " et la référence derrière, mais pas trouvé celui ci

Calendula désolé , c'est encore un coup de mon téléphone, "Rin" il ne connait pas alors que rip il y en a plein les réseaux sociaux ! Ça lui plaît mieux et comme je ne prends pas souvent le temps de relire...
C'est vrai que c'est curieux ce lien entre qualité gustative et rin , vu le piètre niveau habituel des tomates de ce genre... Si c'est vrai qu'est ce que ce serait sans!
Logiquement on pourra s'en faire une idée avec ma progéniture vu qu'ils devraient en être pourvus pour moitié, et que c'est généralement très perceptible sur le fruit bon à consommer ( niveau consistance).
Au fait tu ne veux pas essayer quelques graines ?..