Les Tomos

et en plus, tu les comptes !!!

Oui c'est une habitude je compte toujours beaucoup, avant c'était les rosiers au greffage, 30000 à répartir en 250 variétés, ou les fruitiers 5000 en environ 50 variétés, heureusement il existe de petit compteur qui enregistre et mémorise à chaque clic, compter les limaces le matin ça motive, à 10 je me dis je ne vais pas en rester là, à 13 je lui dit pas de chance, à 100 c'est une bonne journée, mais peu mieux faire, et ainsi le temps passe sans problème.

remarque c'est une façon de rester concentré

Bonjour ; je suis cette histoire de coulure de jeunes fruits avec détachement, car ici, pas encore de fleurs (semis de début mars). Et l'expérience proposée est d'autant plus intéressante que, dans les années à venir, il n'est pas dit que la pluviométrie de l'automne-hiver et ce début de printemps, soit une grosse exception ; ça pourrait devenir fréquent. En effet, réchauffement climatique oui, mais plus près de nous, diminution drastique des glaces du pôle nord, donc courant du Labrador en grande faiblesse et en contre-partie affaiblissement fort du Gulf Stream, donc modification des températures des eaux de l'Atlantique nord, avec augmentation de la nébulosité, et là nous n'avons pas de modèle prédictif pour la météorologie de nos contrées...

Chaque année présente un nouveau défi, il y a eu trois années très sèches avec des températures très fortes, pour s'adapter il fallait un bon réservoir d'eau et surtout de l'ombrage, et puis patatra depuis le 15 octobre c'est tout le contraire, le jardinage est devenu une aventure, rien n'est écrit d'avance, au mois de mars nous avions pratiquement trois semaines d'avance, le 20 mai c'est le contraire, beaucoup n'ont même pas commencé leur jardin. Les grandes régions de production maraichère comme le secteur de Saint Pol de Léon ont de quoi se faire du souci, quelques degrés en moins et c'est toutes leurs productions de plein air qui devient impossible.

matou 88 a écrit : ↑18 mai 2024, 17:47 Des tomates et des soucis, les fruits se forment puis tombent, elles n'ont pas soif, ni trop d'eau, pas faim non plus,elles ont reçu une dose normale de fumier de cheval décomposé, sous abri aéré au maximum les températures descendent à 6/8° la nuit et de 18 à 30° le jour, greffées ou pas c'est la même chose, bref je patauge lamentablement et j'espère des retour d'expérience pour m'éclairer un peu.

Matou,
j'ai toujours eu des écarts de température comparables à ce que tu décris mais sans ce problème de nouaison Chez moi, cela arrive plutôt avec les fortes chaleurs plus tard dans la saison.
Un facteur qui perturbe la nouaison c'est le manque de calcium; c'est une piste que tu peux suivre en tentant un apport de chaux magnésienne au pied des belles !

Ou plus simplement de la cendre de bois pour ceux qui en ont

Un manque de calcium ne se verrait pas aussi au niveau des feuilles avec l'apparition de taches ?

J'ai la chance de ne pas encore avoir de fleurs, je viens
simplement de commencer à planter mes tomates et seulement les tomates le reste n'est même pas encore
en état d'être planté, ni pour certaines d'êtres repiquees.
Les bottes ne suffisent pas pour circuler dans le jardin
Il faudrait presque des cuissards.
Par contre peches et coings c'est foutu, ils sont passés
par rapport aux gelées et les petits fruits on été quasiment
Tous laves et se sont détachés.

Je vais faire un ou deux passages avec du nitrate de calcium, c'est le plus rapide et normalement cela devrait aussi limiter le cul noir. Pour une fois que je n'avais pas mis de carbonate de calcium au fond du trou, c'est peut être la sanction. De toute façon c'est une année qui s'annonce bien compliquée, faut-il être en avance ou le contraire, difficile à le dire, j'espère pourtant manger mes premières tomates en mai, j'ai encore 11 jours et elles sont toujours vertes.