Les Tomos

Tant que l'outil reste un outil et ne prend pas le pas sur l'humain, c'est acceptable. Le problème viendra le jour où l'intelligence artificielle considérera l'humain comme une erreur de conception, si à ce moment-là elle dispose des moyens pour dominer l'homme (ce qui a nourri les scénaristes de films tels que "I, Robot", "Terminator" (et toute la suite), Matrix, etc.).

Bonjour à tous

La canicule s'en est allée, on se serait bien passés de cette apothéose d'hier où la Vendée s'est distinguée en étant le département le plus chaud de France avec des températures officielles comprises entre 40 et 42°C. Dans la serre ou sur la terrasse à l'ombre, j'ai mesuré 41°C ; du feu tout l'après-midi, même à 19h il ne faisait pas bon aller dehors. Avant minuit, 26°C, après minuit, 29°C, cherchez l'erreur !

Et le jardin dans tout ça ? Des dégâts, à relativiser. D'une part, il faisait très chaud (>35°C) depuis quelques jours et les plantes s'étaient sans doute un peu habituées (!?), d'autre part, j'avais copieusement arrosé l'espace permaculture avant-hier matin. Cependant, la journée d'hier a laissé des traces...

Ce matin, les courges sont dégarnies, elles ont perdu hier la moitié de leur feuillage ; on se rend compte que les fruits n'étaient pas très nombreux... Cependant, les rameaux qui courent ont été peu affectés et portent de nombreux fruits, encore petits. Le feuillage brûlé concerne donc les vieilles feuilles, une forme de sauvegarde de la plante en quelque sorte :


Phénomène analogue sur les haricots : outre les habituelles feuilles jaunies, on remarque des feuilles brûlées, desséchées, non décolorées, sur l'ensemble de la ramure. J'ai ramassé 500g de haricots ce matin, beaucoup sont ramollos... Devant les rames, les Tiny Green se tiennent globalement bien :


Mais dans le détail, elles présentent des brûlures ponctuelles :


Le bilan n'a donc rien de catastrophique, les plantes vont vite reprendre le dessus, les courgettes après leur pause nous offrent de belles fleurs.

A propos de fleurs justement, voici un bac Kratky de 3 œillets d'Inde, exposés en plein cagnard ; consommation 8 litres quotidiens de solution nutritive ...


Et puisqu'on finit par l'hydro, le double-bac Kratky de 5 plants de Tiny Green, à l'ombre du store :


22°C ce matin, temps couvert, on respire, pourvu que ça dure...

Bon courage aux Tomos du nord et de l'est ou encore de la Belgique ; 40°C, c'est quelque chose .

Je ne suis pas étonné de la consommation journalière de tes oeillets d'inde, j'arrose chaque jour deux ipomée volubilis qui sont plantées dans des tuyaux de grès, et il faut en ce moment cinq litres jours par plante, elles font environ chacune cinq mètres et s'allongent de quinze centimètres jours.

Bonjour Alvige,
Tu as de superbes récoltes parfaitement maîtrisées comme à ton habitude et ce malgré les hautes températures qui je le lis bien nécessitent une surveillance un peu plus approfondie. Je suis assez stupéfaite par tes grappes de fleurs sur les fraisiers, c’est assez impressionnant. Si je t’ai envoyé des graines de piment ce sont des graines de piment Lemon drop bien piquant et citronné et non dream il faut que je vérifie dans mon tableur. Enfin pour revenir sur le drone, actuellement les grandes entreprises agroalimentaires spécialisées dans les semences et dans la pousse des plantes sont en train de tenter de totalement ou presque informatiser le système de détection des maladies, cela est valable pour les tomates, mais également pour le maïs ou pour le tournesol. Disparition donc de l’homme qui visiter son champ pour être sur que tout va bien et à la place nous aurons des algorithmes qui vont tenter de détecter ces maladies. Et bien sur à qui demande t’on actuellement de former le logiciel à reconnaître la maladie ? À la personne qui va disparaître…Je ne suis pas contre l’automatisation d’un certain nombre de tâches mais je pense que le logiciel passera tout de même à côté de certains problèmes. Informatiser du vivant cela reste (certes pour l’instant) une gageure.

Merci Lili

Les performances des logiciels de reconnaissance faciale sont extraordinaires et laissent supposer que celle des diverses maladies ou prédateurs des fruits et légumes ne doit pas être trop difficile à mettre au point... Bon, dans ma serre en ce moment il est impossible de faire voler un drone et je n'y accepte de toute façon que les mésanges !

Lemon Dream ou Drop : on s'est mal compris, dans mon idée c'est moi qui t'envoie (et aux Tomos qui le souhaitent) des graines (Lemon Dream) que je récolte systématiquement et soigneusement.

La floraison des fraisiers ? Probablement une réaction à la canicule de juin, une course éperdue à la fructification... Je travaille avec des EC faibles donc qui sont sensées favoriser la grosseur des fruits, pas leur nombre. Ces cinq derniers jours, les fraisiers ont bu 20 litres quotidiens mais pratiquement pas absorbé d'engrais tout en me gratifiant chaque jour de 400/500g de fraises petites mais délicieuses, va comprendre ! J'attends que la météo se stabilise à un "temps de saison" avant de procéder à un nouvel effeuillage et supprimer les inflorescences sans avenir.

Oui, l'autonomie de mes systèmes est insuffisante dans les conditions extrêmes que nous venons de vivre, et ces jours-ci ça frisait la corvée quotidienne. Mais quand je vois comment les plantes ont traversé la période, le nombre de gourmands que j'ai supprimés aujourd'hui et ce je devrais récolter demain sans faute (tomates et poivrons, année formidable), je me dis que l'hydroponie, oui ça marche bien, même pour un amateur.

Si c'était à refaire... Aucune hésitation !

Des cagettes sur la table ! Si les courgettes font une pause bien méritée après la canicule, quoique Ronde de Nice trépigne d'impatience vu la floraison femelle, dans la serre ça se bouscule au portillon :


Je m'attendais à récolter plus de tomates, de visu ; beaucoup sont bien colorées mais pas tout-à-fait à maturité. Rose de Berne cette année présente cette collerette jaune/vermillon apparue avec les chaleurs.

Du côté des cerises, je rejoins l'opinion de Cat quant à la qualité gustative des tomates vertes en général ; Green Envy est vraiment succulente, sucrée et goûteuse, qui plus est très productive et d'un bon calibre. Dans une salade, quand Black Cherry donne la force, Green Envy apporte la douceur. Blush Tiger est bien sucrée mais variable en termes de goût ; elle suppose une parfaite maturité. Elle est par ailleurs sensible au cul noir (jeunes fruits % canicule).

Les Petits Marseillais sont cultivés côté soleil dans la serre, ils sont vraiment "fripés" cette année mais toujours aussi délicieux et croquants ainsi que (vraiment) prolifiques. A l'inverse, j'ai cueilli les derniers Etiuda et Rewia, la floraison suivante est bien timide, patience.

Du côté des concombres, 25 en 15 jours et la fin juillet s'annonce explosive ! Que ce soit Le Généreux ou le Marketer, je les ramasse de petit calibre (<200g) ce qui en fait des concombres "portion". Cette année, les 2 plants sont plus fruits que feuilles, c'est notable.

Il me reste les fraises à ramasser cet après-midi, je pense faire quelques confitures avec celles de la veille que je n'ai pas eu l'occasion de consommer, c'est rare !

Bon appétit les Tomos.

Saison 2 dans la véranda !

Les plants cultivés depuis la mi-mars ont cédé la place à 7 jeunots, tomates-cerises issues de la sainte trinité Black Cherry, Green Envy et Blush Tiger.

A gauche, le RDWC devant lequel traîne un petit bac Kratky, soit 5 plants au total. Le RDWC, c'est le confort, le petit Kratky suppose plus de surveillance mais malgré un volume de solution compris entre 2 et 4 litres, ça le fait très bien :


Les 2 plants les plus à gauche ont été "croisés" pour gagner de la place en hauteur ; n'oublions pas qu'en hydro, on n'enterre pas - pour cause - les plants et qu'en conséquence le premier bouquet est souvent bien haut sur la tige...


A droite, 2 bacs Kratky de taille correcte, c'est-à-dire d'un volume utile de 4 à 8 litres de solution. Là aussi, les tiges sont "croisées" :


Dans la véranda, faute de lumière suffisante dans la durée, l'entre-nœuds s'allonge, la différence est flagrante avec les mêmes plants cultivés dans les mêmes bacs sur la terrasse en extérieur, beaucoup plus compacts.

A partir d'octobre, la luminosité baissera sensiblement dans la véranda et l'humidité sera plus prégnante (condensation les matins frais) ; un peu d'oïdium va apparaître, la croissance des plants va bien ralentir et avant la Toussaint, clap de fin ! Mais d'ici là, on aura mangé des tomates d'automne...

J'arrive sinon à garder le basilic, malgré les mouches blanches, une croissance échevelée et une floraison frénétique. Le Thaï en particulier est vraiment un soiffard, comme il a un tout petit pot (moins d'un litre), je l'ai souvent retrouvé complètement à sec. Une rasade de solution, et hop, ça repart ! Le Grand Vert derrière est plus sobre et mieux loti question pot.


Bonne journée à tous.

Toujours une organisation impeccable Alvige, respect total

Merci Lili

Ce matin, j'ai passé l'aspirateur dans la serre, si, si...

Après la canicule et l'entêtant vent de nord, les couvercles étaient salis par les fleurs de concombres, les insectes morts et divers petits déchets naturels.

Je suis débordé par les frisées dans le NFT, elles sont énormes ; on est condamnés ce soir à la fricassée de foies de volailles... Bien agréable peine !

C'est toujours intéressant, particulier comme mode de culture, mais instructif de te suivre, merci!