Les Tomos

J’ai les concombres citrons qui font quelquefois de même avec une sorte de calotte sans que j’ai d’explications

Drôle de bête quand même, ce sera difficile de le présenter au concours de la plus grande ou du plus grand.

Ça y est ! J'ai enfin réussi la culture du peuplier en hydroponie, si, si...

C'est très sérieux et instructif, voici comment faire :

D'abord, prenez quelques peupliers bien établis, l'hydroponie va leur donner une seconde jeunesse...


A l'arrière-plan sur la photo, il y a deux beaux spécimens âgés de 35 ans.

Ensuite, il faut un réservoir de nutriments, la composition desquels étant plutôt variable, ne me demandez ni le NPK, ni l'EC...


Après ? Laissons faire la nature, elle est décidément très intelligente... Le terrain se couvre de petites repousses traduisant la présence d'un réseau racinaire superficiel...


Et enfin, dans la plus grande discrétion, le transfert terre --> hydroponie s'effectue !

Très sérieusement, il s'agissait d'une occlusion d'abord lancinante puis récurrente des secondes toilettes de la maison dont il y a quelques années, un motoculteur avait écrasé le tuyau d'évacuation. S'agissant d'un agrandissement de la maison, le problème de pente empêchait son enfouissement profond, je l'avais réparé en le manchonnant. Une racine du peuplier s'est insérée depuis dans un interstice et a développé un écheveau bien dru d'environ 50cm de long, emplissant les 2/3 supérieurs du tuyau.


Pourquoi la partie supérieure du tuyau ? Pour exploiter le courant de "solution nutritive" de façon discrète sans l'interrompre tout en développant un maximum de "racines d'air". Mais au fil du temps, la tendance était à l'engorgement tout de même, la papier toilette s'accrochant aux racines. Marre de déboucher régulièrement, je me disais bien que je devrais jeter un œil du côté du manchon (le furet y passait très bien !!) ; en moins d'une demi-heure la problème était réglé.

L'occlusion se situait à 15/20m de l'arbre, une distance équivalente à sa hauteur.

Et donc c’est toute la famille qui jouait le rôle des poissons….soit dit en passant certains arbres sont également de redoutables perceurs de drains….

Bonsoir à tous

Moins de soleil qu'annoncé aujourd'hui, le travail du matin s'est prolongé dans l'après-midi, l'opportunité était trop belle de pouvoir faire le nettoyage de "fin d'été" dans la serre...

Les récoltes se poursuivent en ce qui concerne les tomates, à un rythme en phase avec notre consommation, fini les conserves de coulis. Les fruits de l'étage supérieur commencent à mûrir, il y en a plus et de plus beaux que l'an passé ; malgré la canicule, l'extracteur d'air a permis de tempérer la température "en altitude". Toutefois, ces derniers fruits qui seront récoltés vers la mi septembre présentent quelques attaques d'insectes (trous) sans trop de dommages néanmoins.

A l'ouest dans la serre, les poivrons Anaheim et Espagne "générique" ont eu droit à l'élagage des branches ne présentant pas de fruits formés suffisamment avancés. Cette partie de la serre voit beaucoup moins la lumière (ombrée en fin d'après-midi) et les fleurs ou les fruits embryonnaires ne pourront arriver à maturité avant l'automne, autant nettoyer et aérer pour que ceux qui restent en profitent bien :


A droite au premier plan, les poivrons cités plus haut, ils repoussaient le toit de la serre. A la suite, d'autres cap's, Etiuda et Rewia ; seul un Etiuda me gratifie d'une belle seconde salve de fruits, les autres sont bien parcimonieux... Au fond, le concombre Marketer, 75 fruits déjà récoltés... Et à gauche, les tomates juste effeuillées.

A l'est dans la serre, même topo, sinon que les tomates Blush, Green Envy et Black Cherry ont été retirées (fin de récolte) la semaine passée, dévoilant à l'arrière-plan le buisson de Petit Marseillais :


2022 est bien l'année du Petit Marseillais ! Une première récolte aussi longue que pléthorique est suivie actuellement d'une pause... Mais la remontée bien avancée s'annonce aussi riche ; la photo a été prise après élagage... Au fond, le concombre Le Généreux, 65 fruits récoltés...

Parmi ce buisson, un petit Sakura... Une première récolte fin juin, puis plus rien... Et enfin 4 beaux fruits en phase intermédiaire "glow" :


Bon, dans l'assiette, c'est bien moyen, pas sûr qu'il revienne l'année prochaine ce poivron...

Le semis de pak choï est à l'abri entre les tomates, les cultures d'automne-hiver sont lancées :


Je pense que ce premier lot de choux va intégrer le NFT des frisées ; elles ont poussé tellement vite et bien, je me dis que les pak choï ne seraient pas en reste dans ce système "magique" :


Les trois dernières frisées continuent de "pousser" pour compenser les feuilles du dessous qui sèchent et pendent ; pas de risque de pourriture !

Puisqu'on est dehors, un petit tour du côté du NFT des fraises et du RDWC des tomates :


Bien que les plants soient en bonne santé après avoir surmonté les canicules, les fraises donnent en ce moment près de trois fois moins que l'an passé à la même période ; j'en suis à 300g/48h contre 800g. L'avance prise en 2022 a fondu, la barre des 20kg est dépassée quand même et la floraison est plus que raisonnable, wait and see... Il reste quelques tomates à récolter avant de mettre le RDWC au repos. En extérieur l'hiver, peu d'intérêt...

Pour finir, entrons dans la véranda où les plants de tomates de la "seconde culture" commencent tout juste à produire. A droite, les Black Cherry en Kratky :


A gauche, Blush Tiger, Green Envy et Black Cherry ; belle floraison, quelques coulures hélas en août :


Ça le fera donc question tomates jusqu'en octobre.

Belle saison donc, avec une consommation de solution nutritive presque doublée (pour le moment). Cela signifie - le bémol - que lors des périodes de chaleur (>30°C), je suis d'astreinte quasi quotidienne dans la serre pour remplir mes systèmes "d'amateur". Difficile d'améliorer les choses, cela suppose trop de transformations (réservoir centralisé).

Si c'était à refaire, je le referais... avec les améliorations suscitées par l'expérience ...

Ordre, propreté, organisation, production ….. Ce sont toujours les maîtres mots par chez toi Alvige , par curiosité quel type d’amélioration souhaiterais-tu apporter à ton système, un peu plus d’indépendance vis-à-vis du suivi des solutions nutritives en cas de fortes chaleurs ?

Merci Lili...

L'amélioration essentielle serait celle d'un "réservoir-nourrice" de 500 litres au moins auquel seraient reliés les systèmes RDWC, dans chacun desquels le bac où est placé la pompe serait alimenté par gravité en permanence, le niveau étant régulé par un robinet-clapet type cuvette de WC. C'est le principe des systèmes commercialisés dès qu'ils dépassent 4 à 6 pots utiles : une nourrice, un réservoir tampon, les pots de culture...

Les améliorations secondaires consisteraient à augmenter d'une part, le volume global de l'eau en circulation, d'autre part, le diamètre des tuyaux de circulation entre les bacs. J'ai noté par exemple que le RDWC du milieu dans la serre, de volume double à plantation équivalente, était plus stable "chimiquement" (EC, pH). Je ne suis pas trop gêné par les racines qui pénètrent dans les tuyaux mais cela suppose un peu plus de surveillance quand les plantes sont très matures.

Bien voir que l'astreinte ne devient aiguë que lors des canicules (chaleur + soleil = évapotranspiration "décuplée") ; mais dérèglement climatique oblige, cela risque de devenir notre ordinaire !

On ne peux que remarquer ton organisation et ce genre de culture supporte mal l'impréparation et le laisser aller !

J'ai vu (en reportage) une installation semi industrielle avec des cylindres contenant salades et aromates et un automate qui pilote et dose en automatique les différentes solutions nourricières. C’était assez impressionnant et bluffant !

...ça existe pour de petites ou moyennes installations, un capteur EC et un capteur pH analysent en permanence la solution et une pompe injecte ce qu'il faut (engrais, acide, base) pour conserver les bons paramètres... Budget minimal : un billet de mille...

D'évidence, l'hydroponie est moins permissible que la permaculture ! Mais la culture en pots multiples de terreau doit être bien contraignante elle aussi...

Je dirais que la culture en pot est contraignante principalement pour l’irrigation d’où pour ma part le choix d’un substrat à 1/3 de tourbe blonde, après pour l’engrais j’en ajoute une fois à la plantation en granules ( triple 15) et une fois après la première grosse récolte en granules également, après à part l’eau les pots se débrouillent.