
Les documents dont je donne les liens, s'ils relèvent du "publi-reportage", corroborent des informations que l'on peut glaner vues du côté des organismes d'études et des instances viticoles et agricoles.
Par exemple, un essai de plusieurs principes contre l'oïdium de la courgette, en plein champ. Par rapport au témoin non traité, le limonène, mieux que d'autres substances, retarde la progression de l'infection dans un rapport de 1:2 pendant la pleine saison mais in fine, les dégâts en fin de récolte s'avèrent les mêmes.
Effectivement, le limonène a un effet contact et une durée d'efficacité faible, à l'instar par ailleurs des pyréthrines. En contrepartie, pas de DAR (délai avant récolte) et beaucoup moins de toxicité globalement par rapport à l'abamectime et aux pyréthrines du Fazilo. On peut multiplier dans une certaine mesure les traitements...
Au niveau du jardin amateur, hors l'huile de colza et le Fazilo ou ses avatars, point de salut. Plus généralement, pour les pros comme pour les amateurs, il faut tourner la page des pesticides efficaces mais polluants et toxiques, c'est bien heureusement dans l'air du temps, le limonène s'inscrit dans cette perspective comme un principe "bio".
Je préfère quand même pulvériser mes salades avec de "l'huile essentielle de zestes d'orange douce, d'orange sanguine ou de pamplemousse" qu'au Fazilo ; celui-ci est d'ailleurs limité aux plantes ornementales pour l'amateur et d'usage restreint désormais pour les maraîchers même non "bio" je crois.
L'odeur est sympa, c'est vrai, mais très fugace.
