Les Tomos

En tout cas tes plants ont l'air robustes et çà c'est bien.

On a du sale temps en ce moment, froid et venteux... alors je laisse les tomates dedans et je m'attaque au chiendent-sous-la-bâche...
Premier désherbage des racines superficielles à la main. Je n'ai pas fait le tour du carré encore, ni empoigné la la fourche-bêche...

Sinon bonne nouvelle, le coucou est arrivé...

Slt Lachanette,

je compatis à ton mal de dos durant l'extraction des racines de chien-dent, j'ai commencé à nettoyer ma bande de terre reprise sur la friche et c'est la surpopulation racinaire là-dessous J'avais pris des photos à l'APN mais je l'ai oublié à la maison je ferai un up de mon suivi cet après-midi...

Ah oui ! Le chiendent c'est un immeuble à plusieurs étages... un enchevêtrement plus complexe que les réseaux de communication routière et ferroviaire autour de Paris...
Je m'y recolle moi aussi. Ma bâche fait 45 m2 et à peine 1/6 de nettoyé à l'automne...
Après 5 mois d'occultation, le chiendent est à peine jauni.
J'aimerais bien être aussi costaud que lui...

Allez c'est parti !
Première moitié : fait et à faire...
Combien de jours ?
Au moins 6, à mon avis...

Ne va pas exploser en plein vol Avec une telle surface à nettoyer, tu vas trop solliciter ton dos et ça va te dégoûter Fais le en fractionnant... Tu te fixes un objectif de 1 ou 2 m² par session de travail, PAS PLUS sinon tu vas baisser les bras devant l'ampleur de la tâche et la sensation de ne pas progresser

Merci Fouque !
Je suis plus têtue qu'un âne... mais mon dos connaît ses limites et se charge de me rappeler à la raison. Là je viens d'arrêter.
3h de bêchage, c'est bon... Plus, c'est trop !

Ouh là là 10 jours d'absence et des pages et des pages à lire !

J'étais tellement dégoutée par le coup de froid violacé qui s'était abattu sur mes tomates que je ne supportais plus de voir les forêts tropicales qui se donnaient à voir sur vos suivis... je me suis donc mise en congé du forum jusqu'à ce que j'aie digéré mon affaire..

Mes tomates ont repris leur pousse après un temps de latence, aidées par une bonne chaleur, ouf. J'ai investi dans des arceaux et du P17 pour les installer à l'extérieur et j'hésite entre ce tunnel et ma balconnière couverte de plastique qui est plus chaude ...

Mais entre temps j'ai dû céder la place dans la maison familiale àun neveu qui venait y passer une semaine de vacances et j'ai donc quitté mon jardin, chargé mes 90 pots de tomates et autres dans le coffre ( ainsi que les 2 balconnières et tout mon bazar de jardinage ) J'aurai dû faire une photo ! Et je suis partie 40 km plus au sud, dans mon chez moi à moi, dans le Lot. Là, pas de jardin mais une courette bien chaude où les plants ont achevé de se remettre.

Une semaine plus tard, rebelote, tout le monde dans le coffre, et on retourne en Dordogne...

Je viens d'arriver. Temps orageux et maussade. Les toto sont sous leur tunnel de P17 doublé d'un plastique, si jamais il y avait un coup de grêle... et puis il ne fait pas chaud...

Je mets quelques photos du reste du potager :

le chemin qui descend au potager, amas séculaire de caillasse, où j'ai essayé de faire une "baignoire " pour y mettre un peu de terre et repiquer des capucines qui, si elles veulent bien, descendront en cascade sur la pierraille, c'est le plan...
les sauvageonnes, des saponaires, qui, elles, n'ont pas besoin de soins pour fleurir sur les cailloux. Ce n'est pas très joli mais ça occupe bien le terrain...
les semis d'automne, oignons et échalotes,
fèves bien drues et fleuries,
petits pois provençal qui forment leurs gousses,
et les semis et repiquages de printemps, feuille de chêne de mon plant,
choux-fleurs (plant acheté)
et lignes de radis et carottes alternées assez décevantes qui ont dû souffrir du sec pendant mon absence.
On voit mon manque d'expérience en jardinage, car manque de planification et peu de variété de légumes de printemps que je découvre tout juste cette année. ( ce qui me bluffe, c'est les jardins bien organisés où on voit 3 générations de salades, du tout juste repiqué jusqu'à la grosse qui s'arrondit en attendant qu'on la croque...).

Mais Rome ne s'est pas faite en un jour !
Quand j'aurai 20 ans d'expérience dans les bottes, moi aussi...
euh au fait, j'aurai...80 ans !
Bon du moment que ce que je plante produit un peu, ça me va...

Les saponaires, indéracinables! J'ai essayé de m'en débarrasser, il y avait un coussin compact de rhizomes blancs, plus de racines que de terre. 10 ans après il en ressort encore, le moindre petit morceau de racine et ça repart...

Tu as déjà une belle variété de légumes qui vont produire bientôt, et l'expérience vient vite, avec les erreurs

"J'ai beaucoup d'expérience: j'apprends toujours de mes erreurs, je ne refais jamais deux fois la même!"

Tu me confirmes dans mon idée de les laisser, les saponaires...je n'irai pas chercher leurs racines sous un m3 de caillasse !
D'ailleurs c'est mon idée générale pour l'entretien de ce terrain à demi sauvage : regarder ce qui pousse et faire un choix parmi les sauvages, celles qui me dérangent sont desherbées à la main, éradiquées, et les autres laissées pour coloniser...
Ça marche assez bien. C'est beaucoup plus efficace que de passer le rotofil sans arrêt...
Il y a deux ans que j'ai déclaré persona non grata la chélidoine et l'amarante. Et ma foi, à force de les enlever, j'en vois de moins en moins...