Les Tomos

Bonjour les Tomos. Petit retour intermédiaire sur le traitement en cours.
Comme vous savez, si vous êtes passé sur mon suivi, après les pluies presque continues de ce printemps (et un choix de plantation très serré), j'ai eu une déclaration de guerre en règle de la part de l'affreux mildious !
Feuilles noires sur le dessus et duvet blanc au revers; taches brunes sur quelques tiges, quelques tomates en formation atteintes et énormément de coulures de fleurs avec pédoncules noir.

Le traitement : Bouillie Bordelaise (ou équivalent) + bicarbonate de potassium (ou de sodium) + Betadine (Povidone Iodée) passé au pulvérisateur sur feuilles, tiges et tomates.

Résultats : Tout d'abord je dois dire que les conditions climatiques ont beaucoup changées. Pas de pluie depuis un bon moment et chaleur modérée en journée (24-28°C). Par contre toujours la rosée du matin, donc humidité nocturne.
La floraison a repris, la nouaison et de nouveaux au rendez-vous ! Je vais avoir un trou dans la production mais le naufrage a été évité. Les sachets d'organza sont pour moitié avec des bébés tomates.
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En concomitance avec le traitement, j'ai coupé coupé toutes les feuilles malades, des grappes entières de fleurs séchées; par contre que faire des pieds ont des tâches brunes sur le pied
J'ai choisi de pulvériser directement sur les taches tout les jours. Après 15 jours de traitement les taches ne disparaissent pas (le tissu nécrosé ne se régénère pas); par contre en grattant délicatement la peau, on voit que de suite sous la peau nécrosée, le tissu est bien vert et semble sain et fonctionnel !
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Conclusion: le traitement associé à des conditions météo favorables semble avoir fonctionné.
Le tissu nécrosé (feuilles, tomates et fleurs) ne récupère pas, il faut donc l’éliminer tandis que sur les tiges il semble que pris à temps il n'y a pas de propagation plus en profondeur. La présence du tissu nécrosé reste bien visible mais le tissu sous-jacent est vert et semble fonctionnel.

Et pour finir sur une note florale; une Rose Trémière chiffon rouge foncée et une des un Hydrangea Paniculata qui commence à fleurir.
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Bonne journée ...

Si le traitement permet d'endiguer le bien connu mimille , c'est déjà très bien . Cela te permettra d'avoir une continuité dans la production tomatesque .

Encourageant, en tout cas, pour une bonne continuation... A moins que cela ne te gène, pourrais-tu prendre une photo de ce pied atteint dans son intégralité ?

Linquat,
j'ai essayé mais je n'ai que peu de recul (il y a la piscine juste à coté) et les pieds font plus de 2 mètres; les cimes sortent du cadre et si je fais tout rentrer on ne distingue plus rien ! j'ai du prendre plusieurs pieds. Celui avec la tache brune est le pied fléché.
Je ne sais pas si tu arrives à voir ce que tu voulais vérifier !?
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J'ai aussi tenté un Numex Sunset, un piment très doux style Gorria.
le pied est plutôt volumineux avec de grosses feuilles:
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Les piments sortent verts et devraient se colorer de jaune orangé à maturation. Il est un peu faignant et je n'ai que trois piments formés, deux verts et un qui commence à virer en passant par une couleur chocolat:
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Fait troublant il fait aussi machine à sous !

Alors juste pour ta dernière phrase , fais en de la graine , tu auras des amateurs

le traitement associé à des conditions météo favorables semble avoir fonctionné.

Ouf, moindre mal.

Petite question peut-être naïve : n'as-tu pas observé depuis que tu cultives, que certaines variétés parce que plus faibles, moins adaptées au sol ou au climat, ou peut-être plus complexes dans leurs origines, sont plus génératrices de maladie comme le mildiou ?

il me semble que les variétés dites "pures" ( je ne sais pas si c'est le bon terme ) connaissent moins tous ces problèmes. Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas s'ouvrir à d'autres variétés intéressantes, mais introduire quantité de variétés dont certaines ne sont reconnues stables que récemment, me semble parfois risqué, peut-être à tort ?

J'ai vu des différences, des pieds plus atteint que d'autres, mais difficile d'en tirer des conclusions univoques car sauf exceptions, pour toutes les variétés découvertes, je n''ai que 2 pieds par variétés. Tu admettras que c'est assez mince pour faire des statistiques. En tirer des infos sur une sensibilité accrue en fonction de la variété me semble un peu hasardeux dans ces conditions.
Dans le cadre de la tomate, les variétés que tu appelles pures pourraient être les tomates sauvages (S. Habrochaites, ...) qui sont connu pour une meilleur résistance et par ailleurs utilisées dans de nombreuses combinaisons comme porte greffe.
En ce qui concerne les variétés que nous cultivons dans nos jardins, je suppose que tu voulais distinguer les tomates obtenues très récemment de celles plus anciennes.
Dans les deux cas, elles sont vraiment très éloignées des tomates primitives (plus résistantes) et la plus grande sensibilité se fait plutôt de variété à variété en fonction du patrimoine génétique !

Bonjour laluna,
les cultures 2015, 2016 chez moi en pleine terre à donner raison au mildiou avec des plants qui ont eu celui-ci plus rapidement que d'autres mais au final toutes les variétés anciennes et plus récentes sont passées à la trappe.
Depuis lors j'utilise une toile et jusqu'à présent plus de mimille mais cette année avec une météo pourrie sera certainement un test à savoir si cette toile est une barrière anti mildiou. Je surveille pas nuit et jour mais je surveille les plants après chaque pluie.

Oui JPP,

c'est le constat que je fais chaque année sous le plastique de la serre : lorsque vient l'automne, les petits matins frais et humides sont propices à l'apparition de condensation donc de gouttelettes sur la bâche qui déclenchent le mildiou en gouttant sur les feuilles Même avec une aération correcte (suppression des feuilles basses afin que l'air circule mieux) il finit par arriver Mais ça ne se produit que vers fin septembre - début octobre et la saison est alors bouclée

En pleine saison, un temps automnal humide pourrait le déclencher prématurément... Alors MÉFIANCE