Les Tomos

Intéressant ton article sur la juglone! Tu l avais déjà posté, mais je n avais pas lu la suite:"que faire des feuilles de Noyers...il y est dit qu au bout d un un la juglone disparait.

Le plus simple est de faire comme j ai fait: des buttes posees sur le sol et non creusees, pas forcement mettre du bois dedans, peut etre faire venir 1 tonne ou 2 de terre ou chercher du terreau en dechetterie, avec une friche et un broyeur pas de soucis pour trouver de quoi les enrichir!
Mais surtout faire une rotation des butte: tu en garde une pour y mettre toutes les feuilles de tes 2 noyers et tu la laisses reposer durant 1 saison en tendant 1 bache noire dessus.J avais fait ca une annee, et c est le coeur de ma butte qui ressemble le plus a l humus de la foret...et ou je peux planter a tout moment sans effort et sans arroser! Va voir mes suivis...Pas forcément une butte lasagne complète, mais un super paillage haut de 50cm et enrichit en permanence par le haut, tu peux y faire pousser tout ce que tu veux!

Pour l ombre, par ces temps de canicule c est vrai: c est ce plant de tomatenpot qui a le mieux grandit a l ombre du noyer: viewtopic.php?f=28&t=469&p=18079&hilit=noyer#p18079

Je confirme pour la mi ombre ; les tomates s'en sortent mieux.
Si tu as envie de lire sur les sujets abordés précédemment, je te recommande deux bouquins aux éditions du terran qui ont vraiment changé ma façon de voir les choses:
- le BRF vous connaissez? de Jacky Dupety. Son seul défaut est de te faire croire qu'à partir d'un désert en moins d'an tu as une oasis, mais je crois me souvenir qu'il parle d'un cas dans ton coin.
- le génie du sol vivant de Bernard Bertrand et Victor Renaud. Passionnant et très facile à lire même pour une bouse en SVT.

Bonjour et merci pour toutes vos réponses, je vais prendre le temps de lire, à la sieste.
Sur le BRF, j'avais déjà lu un compte rendu d'un cultivateur de tomates dans le Sud Ouest qui n'arrosait pas. Il disait bien que le BRF n'est pas utilisable la première année. Je vais me documenter un peu plus, mais n'ayant pas de broyeuse, je ne pense pas pouvoir utiliser cette technique, parce que je n'ai pas tant de branchages à élaguer, ici, les arbres et les arbustes mettent un temps fou à pousser, cailloux, terre aride, temps chaud l'été et froid l'hiver.
Sur les diverses matières du paillis, j'ai pris ce que j'avais sous la main, et j'avais aussi lu (connaissance uniquement théorique) que les écorces de pin (acidifiant le sol) étaient favorables à la culture des fraisiers et qu'elles mettaient plusieurs années à se décomposer.
Et pour la photo de ma friche, à l'automne dernier juste après avoir ratiboisé le hallier et fait un gros tas de ronces, d'orties, de sureau et autres plantes plus ou moins ligneuses. On voit un des noyers au fond, et l'autre est juste derrière moi, ils ombragent une bonne partie du terrain.

C'est chaud quand même pour planter quelque chose là entre ces deux noyers ! Peut être des fraises, des courges, potirons, courgettes, qui ne demandent pas trop de soleil...si le sud passe entre les deux arbres tu peux le tenter avec peut être une serre pour allonger la saison, sinon des plantes de sous bois et autres plants perpétuels? Je cueilles des kilos de mûres sauvages sur mes haies de ronces! lol!

C'est chaud... Plutôt frais Il n'y a que l'est qui est dégagé. Je pensais bien que ce serait difficile de cultiver sur ce terrain.
Et des fruitiers, ça pourrait passer? J'ai lu (toujours) que les noisetiers, cognassiers pouvaient s'accommoder de la présence des noyers. Il y avait des mini pruniers aussi sur la bordure est. C'était un taillis, donc si c'est possible, on replanterait un arbre seul (quetsche, reine-claude, mirabelle... faudrait que j'arrive à choisir ). J'aurais envie d'un plaqueminier aussi (j'adore les kakis), j'en ai déjà vu à Millau mais y a 300m de différence en altitude, je sais pas du tout ce que ça pourrait donner. De toute façon, c'est pas pour l'immédiat, on y stocke le bois de chauffage.

Pour les mûres sauvages, il suffit de suivre le chemin avec un seau à la bonne période.

Si en plus c est orienté Est...oublie la serre! noisetier, pruniers quetsch peut etre...surreau surement vu qu il y en avais dejà! Tu nous fera une baguette magique et du bon sirop de surreau! Là j ai testé les topinambour devant les mûriers pour voir...
et une tonnelle avec des rosiers? Tu seras bien contente d y faire la sieste en cas de nouvelle canicule!

Le BRF je le laisse composter 1 an avant de l'utiliser.
Sous un noyer j'ai un groseiller qui est tout beau.

Moi à coté du noyer j'ai un mûrier et un noisetier qui ne se plaignent pas du voisinage; Il faut avouer que ce sont des arbres qui résistent à tout !

Coucou du soir,
j'avais une question à propos de la pluie et des tomates, mais je n'aurai pas eu le temps de la poser.
Nous venons d'essuyer un orage de grêle impromptu. Sitôt venu, sitôt reparti.
Faute de mieux, je les ai protégé en appuyant des planches contre le murs par dessus mes plants.
Alors les plants de tomate, ça supporte la pluie, un peu beaucoup, pas du tout?

Elles supportent la pluie mais si c'est quelques jours d'affilée il y a risque de mildiou.