Les Tomos

Peut-être que le sujet a déjà été abordé, dans ce cas, mille excuses. Peut-être que je ne suis pas dans la bonne rubrique, alors, de nouveau mes plus plates excuses....
Tout est dans le titre.... Comment se débarrasser définitivement des prêles ? Toute méthode efficace me conviendra, même si ce doit être avec de l'uranium iranien enrichi.

ah ? moi j'envisageais justement d'aller les cueillir, pour les faire sécher et faire du purin pour l'année prochaine...

mes voisins de jardins en ont encore, et ça fait des années qu'ils les arrachent !

Dommage qu'on soit si loin, tu pourrais venir les cueillir chez moi tout prendre. Prends alors une camionnette avec remorque, j'ai 23 ares et tout est envahi.

Bonjour Zozo,

la seule méthode que j'ai vu pratiquer avec une efficacité relative est le bâchage de la parcelle pendant une année, puisque contrairement au liseron la prêle des champs ne supporte pas l'absence de lumière pendant une durée conséquente...

J'en ai pas mal chez moi.
comme je travaille a la grelinette, en début de saison j'arrive a retirer la prêle avec une assez bonne longueur de racine sans que cette dernière casse.

Bien sur, apres ca revient. Il faut passer de temps en temps renouveler l'opération. Cette année ca se passe pas trop mal chez moi : je ne marche pas la ou je cultive, donc ca reste meuble. Et la prêle ne peut plus pousser la ou je met les pieds.

Une fois que c'est maîtrisé, ca passe un peu côté gestion.

Autrement, ta terre est plutot acide ? Il me semble que la prêle est une plante acidophile et tu pourrais donc compléter l'astuce de la bâche par un chaulage préalable.

Honnêtement, la prêle me pose moins de soucis que le liseron ou le galinsoga. Je peux coexister avec la première , mais beaucoup moins avec les deux autres.

...et moi qui n'en trouve pas sur mes 650 ares

@legrosnain,
je pense que tu as raison, ma terre est un peu ( beaucoup ? ) acide car d'autres plantes marqueurs ont longtemps colonisé. Mais celles-là, j'ai pu les éliminer, telles que renoncules et oseilles. La méthode : huile de bras et persévérance. Idem pour les chardons et les liserons. Surtout pas de motoculteur avant d'avoir enlevé les racines. Mais pour les prêles, cette méthode ne marche pas. C'est pourquoi je lance ce cri désespéré. Comble de l'histoire, depuis que les services de wateringue ont curé des fossés contigus et jouxtant un bois voisin, j'ai aussi la prêle des bois qui est presque aussi envahissante mais beaucoup plus costaude.
Pour le galinsoga, j'en ai aussi. Je ne sais pas si c'est aussi un signe de terrain acide mais il a l'avantage de s'enlever facilement à la main quand il est encore jeune. De plus, je crois qu'il est comestible mais ne connais pas de recette.

@linquat
650 ares sans rien... le rêve... mais ton terrain, quelles sont ses caractéristiques ? Calcaire, basique ? Comment expliques-tu que tu sois indemne ? On lit sur le net que les terrains lourds sont plus facilement infestés mais ma voisine qui habite à150 m. mais plus haut a un terrain relativement léger et est tout aussi envahie que moi.

Zozo, j'ai des prêles depuis des années et cela ressort toujours quelque part, même entre les auto bloquants qui chauffent pourtant dur l'été.

Oui, j'ai bien conscience que l'on ne peut pas les éliminer complètement. D'ailleurs, ce n'était pas l'objectif réel en créant ce post. Quand elles sont sous contrôle, on peut toujours en faire valablement du purin, comme le dit Heidi. Je me décrasse aussi les mains avec. Ca fait une excellent éponge grâce à la silice qu'elle contient. Mais quand ça envahit tout, tout et tout et que certaines, la grande majorité font plus de 50 cms. et que sur 23 ares, il est illusoire de pouvoir suivre en les enlevant manuellement ! Ma définition d'une mauvaise herbe, c'est une bonne herbe mais qui pousse au mauvais endroit ou qui envahit tout. Dans certains coins, je dois éliminer de la bourrache qui fait pourtant le bonheur des abeilles. Ou des bettes qui se ressèment dans des lignes de boutures de vignes.