Les Tomos

En attendant des conditions de plantation plus favorables (hors gel), l’idéal serait un endroit abrité du vent et du soleil pour limiter les différences de températures, et encore mieux si placé dans une jauge (trou avec du sable). Dans ces conditions les arbres en racines nues résistent bien plusieurs mois.

Votre courriel est le bienvenu, j’allais me manifester pour suggérer une plantation tant que la terre n’est pas trop refroidie et que les pépiniéristes ont encore un large choix.
Je suis navré d’apprendre que les circonstances ne vous permettent pas d’assurer la plantation en personne mais si vous avez un bon voisin qui a la fibre agricole rien n’est perdu.
Tout d’abord je lui demanderai de protéger du froid l’emplacement de la plantation (paille, vieux sacs, bâche etc.)
Les fruitiers seront donc livrés le 9 décembre. Ils ne doivent jamais rester racines nues.
Deux solutions : les planter en place immédiatement ou bien les mettre en jauge, c’est-à-dire recouvrir les racines de terre bien tassée à l’abri du gel et du vent jusqu’à la plantation à l’endroit définitif. Je préfèrerais la première possibilité, quitte à dédommager financièrement le voisin pour sa peine.

Bonjour,

Je me joins à ce qui a été dit. Je suis allée chercher hier notre dernier pommier et la pépiniériste nous a confirmé qu'un arbre en racines nues ne doit surtout pas sécher. Donc si c'est pour plantation dans les jours qui viennent, un vieux sac et de l'humidité (mais surtout pas plongé dans l'eau) peut suffire.
Si c'est pour tenir plus longtemps, comme par exemple à la pépinière, ils mettent en jauge, dans une auge ou un seau rempli de sable. Ca peut tenir jusqu'à ce que tu aies des conditions favorables à la plantation.

Attention, les racines doivent également être protégées du gel à tout prix.

Bonjour Maice,
Désolée pour toi j’espère que cela va s’arranger. Concernant les arbres à racines nues j’aurais tendance si tu ne peux pas les planter de te dire de les mettre en jauge à l’instar des conseils des autres tomos. C’est le même principe que pour les rosiers à racines nues. Tu peux peut être demander à ton voisin de faire la jauge, le principe est de creuser une tranchée assez profonde dans un endroit à l’ombre et abrité du gel si possible, de mettre dedans du sable, de mettre les racines des arbres en position couchés , de recouvrir toutes les racines avec du sable et de la terre fine, arroser un petit coup si le sable est sec et par au-dessus de mettre un gros gros paillis contre le gel, il devraient tenir 1 mois comme cela. Mais c’est sur que si ton voisin est sympa tu peux lui demander carrément de les planter comme le suggère Loulac.

Je suis surpris de voir que le sable soit systématiquement recommandé, toute terre convient pourvu qu'elle soit très meuble, pulvérulente même pour bien se glisser contre toutes les racines et ne laisser aucun vide. Inutile de se précipiter pour acheter un sac de sable dans le magasin de bricolage le plus proche, quoique si une rivière coule au bas du jardin...

Je me permet de nuancer la suggestion de Lili du message précédent : coucher l'arbre va exiger une tranchée conséquente pour enfouir les racines, je suggère de les maintenir verticaux ou à la rigueur obliques, les racines recouvertes de 15 cm de terre (il peut geler fort sur le causse), légèrement tuteurés pour que le vent ne les renverse pas et mette les raines à nu.

En effet tout dépend si il y a du vent violent ou pas, je me disais que dans les causses sur le plateau cela pouvait souffler dur d’où la suggestion couchée, après si la terre le permet et le vent n’est pas trop violent tuteurer est possible, le tout est surtout les racines ne soient pas au contact de l’air pour dessécher…

Je vous réponds rapidement, cette année, le gel est arrivé tôt et assez fort sur le Causse (-5 à -7) l'an dernier, on n'a eu de gel qu'en janvier et... tous les matins d'avril (celui qui a fait des dégâts), l'année précédente, il n'a gelé que 3 ou 4 matins sur tout l'hiver.
Pour le vent, le hameau est assez abrité, aucun des arbres sauvages n'est penché. Je ne dirais pas la même chose pour un terrain situé à seulement 500m où il y a un écoulement d'air qui entraine des congères importantes même si à la maison, on n'a qu'un saupoudrage blanc. Mais le climat semble changer, depuis 2 ans, le vent souffle aussi la nuit alors qu'il tombait presque toujours avec le coucher du soleil.
Le terrassier a rebouché la tranchée, mais la terre a dû rester meuble car elle occupe au moins deux fois le volume de départ.

Petite question subsidiaire mais je veux donner les meilleures instructions possible à mon voisin : pouvez-vous me repréciser la manière de réussir le pralinage? Et aussi, y a-t-il nécessité de retailler branches et racines comme il m'est arrivé de le lire?

Bonjour, pour le pralinage,je ne le pratique pas.
Je ne taille rien, pour ma part, j'avais acheté des scions,donc pas grand chose à tailler...
Par contre,je ne manque jamais de mettre de la corne broyée mélangée à la terre au moment de reboucher...

Quelques réflexions en réponse aux questions de Maice

Pouvez-vous me repréciser la manière de réussir le pralinage ?

Je rejoins Aritzakun, le pralinage n’est pas impératif, d’autant plus qu’il n’y a pas de vaches dans le secteur et qu’il vaut mieux ne pas trop compliquer la vie du voisin.


Le terrassier a rebouché la tranchée, mais la terre a dû rester meuble car elle occupe au moins deux fois le volume de départ.

Excellent, l’ensemble terre -arbre va s’enfoncer uniformément. Planter au niveau d’origine de la pépinière (voir couleur de l’écorce). Pas plus profond. Attention vérifier que l’attache de l’arbre au tuteur est lâche, s’il s’enfonce moins que l’arbre les racines risquent de se retrouver en l’air, à vérifier au cours de l’an prochain. Accident courant lorsque le tuteur descend jusqu’au sol dur non travaillé.


Y a-t-il nécessité de retailler branches et racines comme il m'est arrivé de lire ?

J’envie la jeunesse d’Aritzakun qui peut se permettre de planter des scions d’un an. Supposons que vos arbres ont trois ans le pépiniériste a dû les tailler sinon impossible de donner un avis sans voir l’arbre ou du moins une photo et connaitre la variété.

Le pépiniériste nous faisait une dernière taille à la livraison, branches et racines.