Bambou dahlia
Publié : 19 nov. 2021, 22:46
C'est pas un légume, c'est pas une plante aromatique, c'est pas un fruit, c'est pas un arbre, je ne savais pas trop où présenter le bambou Dahlia. C'est pas ce que j'appellerais une fleur non plus, mais comme ça fleurit, et qu'il n'y avait pas d'autre rubrique qui me semble convenir...
Bambou dahlia, (également appelé dahlia impérial) bien qu'il n'ait botaniquement rien à voir avec les bambous, mais c'est vrai que les tiges rappellent visuellement celles du bambou.
C'est maman qui a découvert ça dans le jardin de la nouvelle maison de vieux amis à elle. Elle qui a passé une bonne partie de sa vie à traîner ses guêtres dans les pépinières, à gratter la terre et à bichonner ses arbres et ses fleurs, était épatée par ce végétal dont elle n'avait jamais entendu parler, et qui est étonnant à plusieurs égards.
Les pousses sortent de terre en avril-mai, et six mois plus tard, on a un machin de 5 ou 6 mètres de haut. On le voit presque pousser d'un jour à l'autre, et c'est super motivant pour les jardiniers paresseux comme moi et pour les enfants.
Après, il y a la magnifique floraison, d'autant plus appréciable qu'elle intervient en novembre, à une époque donc où les jardins sont plutôt déplumés et tristounets, et où on ne voit guère de fleurs en dehors des cimetières.
Côté rusticité, c'est parfait pour moi, c'est la plante qui n'a besoin de rien. Jamais de parasite, jamais de maladie, pas besoin de fumer, pas besoin de tailler, pas besoin de traiter, ça encaisse sans broncher les eaux les plus calcaires, les sols les plus minables, et ça s'accomode aussi bien d' arrosages abondants que quasi inexistants même en période de canicule (cet été, je ne les ai pas arrosés du tout).
Apparemment, ça s'adapte à un peu tous les climats. J'ai donné des boutures à pas mal de personnes, et que ce soit à Brest, en région parisienne, dans le Puy de Dôme, ou au Pays Basque, ils sont magnifiques partout.
Le seul souci, c'est que si ces longues tiges prennent un gros coup de vent, on les retrouve avec une bonne gîte, si ce n'est carrément au sol. Et ici, le vent...
J'en ai planté dans un des rares coins du jardin pas trop exposé au mistral, mais il y a trois semaines, on a eu un bon coup de marin, et ils ont pris cher. Je les ai redressés (ça ne casse pas) mais les oies et les poules avaient bien profité de les avoir à portée de bec pour se goinfrer, alors, ils sont en fleurs, mais mais un peu miteux.
Dans l'idéal, il faut donc les planter à l'abri de vents trop forts, parce que c'est impossible de tuteurer un végétal qui devient aussi haut.
Après la floraison, on coupe les tiges (sinon, de toutes façons, elle sèchent) et ça ressort au printemps suivant. Encore que.. J'ai de temps une tige ou deux qui ne sèchent pas, que je ne coupe pas et qui se ramifient.
Contrairement à la plupart des variétés de bambous, aucun risque d'envahissement.
L'ami de maman avait sué sang et eau pour nous déterrer un rhizome à maman et à moi, mais j'ai découvert, une année où j'avais oublié d'évacuer les tiges coupées, qu'au printemps, elles étaient couvertes de germes sortis à l'aisselle des feuilles.
Si on les plante, on obtient de nouvelles tiges, et j'imagine qu'un nouveau rhizome se forme sous terre.
On peut donc les multiplier très facilement.
Si certains tomos en veulent, qu'ils se dénoncent, et au printemps prochain, je leur enverrai des tronçons de tiges germées, prêts à être plantés.
Les miens sont trop moches cette année pour mériter qu'on leur tire le portrait, mais voici ceux d'une amie, dans l'Aude. Ils ne sont pas encore très spectaculaires, mais ce n'est que leur deuxième floraison. Et ça, c'est chez maman
Bambou dahlia, (également appelé dahlia impérial) bien qu'il n'ait botaniquement rien à voir avec les bambous, mais c'est vrai que les tiges rappellent visuellement celles du bambou.
C'est maman qui a découvert ça dans le jardin de la nouvelle maison de vieux amis à elle. Elle qui a passé une bonne partie de sa vie à traîner ses guêtres dans les pépinières, à gratter la terre et à bichonner ses arbres et ses fleurs, était épatée par ce végétal dont elle n'avait jamais entendu parler, et qui est étonnant à plusieurs égards.
Les pousses sortent de terre en avril-mai, et six mois plus tard, on a un machin de 5 ou 6 mètres de haut. On le voit presque pousser d'un jour à l'autre, et c'est super motivant pour les jardiniers paresseux comme moi et pour les enfants.
Après, il y a la magnifique floraison, d'autant plus appréciable qu'elle intervient en novembre, à une époque donc où les jardins sont plutôt déplumés et tristounets, et où on ne voit guère de fleurs en dehors des cimetières.
Côté rusticité, c'est parfait pour moi, c'est la plante qui n'a besoin de rien. Jamais de parasite, jamais de maladie, pas besoin de fumer, pas besoin de tailler, pas besoin de traiter, ça encaisse sans broncher les eaux les plus calcaires, les sols les plus minables, et ça s'accomode aussi bien d' arrosages abondants que quasi inexistants même en période de canicule (cet été, je ne les ai pas arrosés du tout).
Apparemment, ça s'adapte à un peu tous les climats. J'ai donné des boutures à pas mal de personnes, et que ce soit à Brest, en région parisienne, dans le Puy de Dôme, ou au Pays Basque, ils sont magnifiques partout.
Le seul souci, c'est que si ces longues tiges prennent un gros coup de vent, on les retrouve avec une bonne gîte, si ce n'est carrément au sol. Et ici, le vent...
J'en ai planté dans un des rares coins du jardin pas trop exposé au mistral, mais il y a trois semaines, on a eu un bon coup de marin, et ils ont pris cher. Je les ai redressés (ça ne casse pas) mais les oies et les poules avaient bien profité de les avoir à portée de bec pour se goinfrer, alors, ils sont en fleurs, mais mais un peu miteux.
Dans l'idéal, il faut donc les planter à l'abri de vents trop forts, parce que c'est impossible de tuteurer un végétal qui devient aussi haut.
Après la floraison, on coupe les tiges (sinon, de toutes façons, elle sèchent) et ça ressort au printemps suivant. Encore que.. J'ai de temps une tige ou deux qui ne sèchent pas, que je ne coupe pas et qui se ramifient.
Contrairement à la plupart des variétés de bambous, aucun risque d'envahissement.
L'ami de maman avait sué sang et eau pour nous déterrer un rhizome à maman et à moi, mais j'ai découvert, une année où j'avais oublié d'évacuer les tiges coupées, qu'au printemps, elles étaient couvertes de germes sortis à l'aisselle des feuilles.
Si on les plante, on obtient de nouvelles tiges, et j'imagine qu'un nouveau rhizome se forme sous terre.
On peut donc les multiplier très facilement.
Si certains tomos en veulent, qu'ils se dénoncent, et au printemps prochain, je leur enverrai des tronçons de tiges germées, prêts à être plantés.
Les miens sont trop moches cette année pour mériter qu'on leur tire le portrait, mais voici ceux d'une amie, dans l'Aude. Ils ne sont pas encore très spectaculaires, mais ce n'est que leur deuxième floraison. Et ça, c'est chez maman