Mon "pitbull" à moi
Publié : 08 déc. 2021, 01:48
Quand on n'a eu que de très grands chiens dans sa vie, et qu'y déboule un format mini-rikiki, on se pose forcément des questions.
D'abord, il faut apprendre à gérer la peur de marcher sur un machin plus petit qu'un chat qui vous suit partout et se faufile entre vos pieds sans qu'on le détecte.
Ensuite, comment l'élever quand on ne veut à aucun prix en faire un chien à mémère caractériel et qui tremble dès qu'on le sort de ses coussins ?
Le tout, bien entendu, en ménageant la susceptibilité d'une sloughia fusionnelle au possible, sensible comme une corde de violon, et chien unique depuis plusieurs années.
Arrivée à trois mois à la maison, j'ai tout de suite vu que que ce mini-bout de pas grand chose avait un sacré potentiel et une nature à ne jamais lâcher l'affaire. Alors je l'ai élevée comme un grand chien.
Fallait la voir se sortir les tripes et tricoter de toute la force de ses petites pattes pour ne pas (trop) se faire larguer par la sloughia dans les galops ou les excavations.
Jamais, je n'oublierai comment elle a courageusement fait face aux oies, dix fois plus grosses qu'elle et qui voulaient lui faire un mauvais sort.
Ni ses premières participations aux chantiers de terrassement de la sloughia, installée entre ses pattes, donnant tout ce qu'elle pouvait, sans rien lâcher, langue pendante, et se prenant dans la tronche les giclées de terre que sa copine lui balançait. Je la récupérais la gueule et les yeux pleins de terre, mais n'attendant que d'y retourner. Sacrée petite bonne femme...
Je me paie de vraies bonnes tranches de rigolade quand je vois ce rase-mottes se la péter façon molosse, à poursuivre en aboyant furieusement le long de la clôture les joggers ou cyclistes qui s'égarent jusque chez nous, tout en quêtant mon approbation du regard, l'air de dire "t'as vu ? Je lui fais peur, il s'enfuit".
Bien entendu, dans ces cas-là, je ne manque jamais de lui affirmer qu'elle est très impressionnante, que si je ne la connaissais pas, elle me ferait très peur, et que j'ai vraiment beaucoup de chance de pouvoir compter sur sa copine et elle pour défendre le mas.
Bref, c'est un grand chien dans un tout petit corps, et d'ailleurs, je suis persuadée que dans sa tête à elle, elle pense qu'elle est un grand chien.
Après, côté discipline, il y aurait des choses à affiner, ça se fera avec le temps, mais ce n'est pas ma priorité. Ce qui m'importe le plus, c'est la complicité.
D'abord, il faut apprendre à gérer la peur de marcher sur un machin plus petit qu'un chat qui vous suit partout et se faufile entre vos pieds sans qu'on le détecte.
Ensuite, comment l'élever quand on ne veut à aucun prix en faire un chien à mémère caractériel et qui tremble dès qu'on le sort de ses coussins ?
Le tout, bien entendu, en ménageant la susceptibilité d'une sloughia fusionnelle au possible, sensible comme une corde de violon, et chien unique depuis plusieurs années.
Arrivée à trois mois à la maison, j'ai tout de suite vu que que ce mini-bout de pas grand chose avait un sacré potentiel et une nature à ne jamais lâcher l'affaire. Alors je l'ai élevée comme un grand chien.
Fallait la voir se sortir les tripes et tricoter de toute la force de ses petites pattes pour ne pas (trop) se faire larguer par la sloughia dans les galops ou les excavations.
Jamais, je n'oublierai comment elle a courageusement fait face aux oies, dix fois plus grosses qu'elle et qui voulaient lui faire un mauvais sort.
Ni ses premières participations aux chantiers de terrassement de la sloughia, installée entre ses pattes, donnant tout ce qu'elle pouvait, sans rien lâcher, langue pendante, et se prenant dans la tronche les giclées de terre que sa copine lui balançait. Je la récupérais la gueule et les yeux pleins de terre, mais n'attendant que d'y retourner. Sacrée petite bonne femme...
Je me paie de vraies bonnes tranches de rigolade quand je vois ce rase-mottes se la péter façon molosse, à poursuivre en aboyant furieusement le long de la clôture les joggers ou cyclistes qui s'égarent jusque chez nous, tout en quêtant mon approbation du regard, l'air de dire "t'as vu ? Je lui fais peur, il s'enfuit".
Bien entendu, dans ces cas-là, je ne manque jamais de lui affirmer qu'elle est très impressionnante, que si je ne la connaissais pas, elle me ferait très peur, et que j'ai vraiment beaucoup de chance de pouvoir compter sur sa copine et elle pour défendre le mas.
Bref, c'est un grand chien dans un tout petit corps, et d'ailleurs, je suis persuadée que dans sa tête à elle, elle pense qu'elle est un grand chien.
Après, côté discipline, il y aurait des choses à affiner, ça se fera avec le temps, mais ce n'est pas ma priorité. Ce qui m'importe le plus, c'est la complicité.