Buñuelos
Publié : 26 janv. 2022, 07:14
Desserts ou cucurbitacées, je ne savais pas trop où caser cette recette qui a sa place dans les deux rubriques.
Il y a une tilde sur le N de "buñuelos" mais j'ai pas trouvé les caractères spéciaux sur le clavier du téléphone, alors tant pis pour l'orthographe...
Alors, les buñuelos...
J'ai beau ne pas être un bec sucré, je pourrais me goinfrer de ces divins beignets jusqu'à m'en rendre malade, tellement c'est une tuerie...
Spécialité de Valence (la Valence d'Espagne), on les fait pendant les Fallas, les fêtes avec les grands défilés de chars qu'on brûle le dernier jour pour la San José (le 19 mars, si mes souvenirs sont bons).
Pendant les fallas, tout le monde fait et/ou déguste des buñuelos. Chaque association, chaque pâtisserie, chaque bistrot en prépare des montagnes qui sont ensuite offerts dans la rue aux passants ou vendus au profit d’œuvres.
Je ne connaissais pas du tout, mais le jour où une amie m'a ramené de chez sa grand-mère des buñuelos à tomber, je l'ai harcelée pour avoir la recette.
Ça a été compliqué, car comme toujours avec les recettes traditionnelles, rien ne se pèse, tout se fait "a ojo". Quand on a grandi en voyant ses grands-mères, sa mère, ses tantes et ses voisines opérer, ce n'est pas vraiment un problème, quand comme moi, on doit prendre le train en marche, c'est une autre paire de manches...
Je vais essayer d'être la plus claire possible.
Il faut :
- de la courge, en général du gros potiron rouge côtelé
- de la farine
- de la levure fraîche
- de l'huile pour friture
- du sucre
- facultatif du zeste de citron.
1°/ couper la courge en gros morceaux, la mettre avec peau et graines au four à 200° et la laisser cuire jusqu'à ce qu'elle soit bien tendre. Au besoin, si elle se colore trop, couvrir avec une feuille d'alu.
2°/ la sortir du four, saupoudrer de sucre, couvrir et laisser refroidir.
3°/ éliminer la peau, les graines et les parties roussies, exprimer fortement la pulpe dans un linge en récupérant le jus et l'écraser à la fourchette.
4°/ peser la purée obtenue et faire ses petits calculs en comptant pour 250 grammes de purée de courge 100 à 200 grammes de farine et 50 grammes de levure.
5°/ diluer la levure dans la moitié du jus qu'on a récupéré et bien mélanger avec la moitié de la farine, puis ajouter la pulpe de courge et bien travailler la pâte. En fonction de la consistance obtenue et de votre instinct (ben oui, désolée, je ne peux pas être plus précise), ajouter plus ou moins de la farine restante (+ le zeste de citron si vous avez décidé d'en mettre) et malaxer la pâte pendant 10 minutes.
6°/ couvrir et laisser reposer dans un endroit tiède jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume et que des bulles se soient formées (1 à 2 heures).
7°/ préparer un récipient d'eau et y plonger les mains avant de prélever chaque boulette de pâte, sinon, ça vous colle aux doigts qu'on ne s'en dépêtre plus.
8°/ prélever, donc, des boulettes de pâte (environ la taille d'une belle noix), les étirer un peu, former un trou au milieu avec le pouce et les plonger dans la friture jusqu'à ce que les beignets soient dorés, en les retournant à mi-cuisson. Ne pas en mettre trop en même temps, sinon, ils se collent les uns aux autres. Les déposer ensuite sur du papier absorbant et saupoudrer de sucre.
Si on aime, on peut aussi saupoudrer de cannelle, moi, je préfère sans.
Et voilà, il ne vous reste plus qu'à déguster béatement le résultat de vos efforts !
(ñ - voilà c'est corrigé Alain60)
Il y a une tilde sur le N de "buñuelos" mais j'ai pas trouvé les caractères spéciaux sur le clavier du téléphone, alors tant pis pour l'orthographe...
Alors, les buñuelos...
J'ai beau ne pas être un bec sucré, je pourrais me goinfrer de ces divins beignets jusqu'à m'en rendre malade, tellement c'est une tuerie...
Spécialité de Valence (la Valence d'Espagne), on les fait pendant les Fallas, les fêtes avec les grands défilés de chars qu'on brûle le dernier jour pour la San José (le 19 mars, si mes souvenirs sont bons).
Pendant les fallas, tout le monde fait et/ou déguste des buñuelos. Chaque association, chaque pâtisserie, chaque bistrot en prépare des montagnes qui sont ensuite offerts dans la rue aux passants ou vendus au profit d’œuvres.
Je ne connaissais pas du tout, mais le jour où une amie m'a ramené de chez sa grand-mère des buñuelos à tomber, je l'ai harcelée pour avoir la recette.
Ça a été compliqué, car comme toujours avec les recettes traditionnelles, rien ne se pèse, tout se fait "a ojo". Quand on a grandi en voyant ses grands-mères, sa mère, ses tantes et ses voisines opérer, ce n'est pas vraiment un problème, quand comme moi, on doit prendre le train en marche, c'est une autre paire de manches...
Je vais essayer d'être la plus claire possible.
Il faut :
- de la courge, en général du gros potiron rouge côtelé
- de la farine
- de la levure fraîche
- de l'huile pour friture
- du sucre
- facultatif du zeste de citron.
1°/ couper la courge en gros morceaux, la mettre avec peau et graines au four à 200° et la laisser cuire jusqu'à ce qu'elle soit bien tendre. Au besoin, si elle se colore trop, couvrir avec une feuille d'alu.
2°/ la sortir du four, saupoudrer de sucre, couvrir et laisser refroidir.
3°/ éliminer la peau, les graines et les parties roussies, exprimer fortement la pulpe dans un linge en récupérant le jus et l'écraser à la fourchette.
4°/ peser la purée obtenue et faire ses petits calculs en comptant pour 250 grammes de purée de courge 100 à 200 grammes de farine et 50 grammes de levure.
5°/ diluer la levure dans la moitié du jus qu'on a récupéré et bien mélanger avec la moitié de la farine, puis ajouter la pulpe de courge et bien travailler la pâte. En fonction de la consistance obtenue et de votre instinct (ben oui, désolée, je ne peux pas être plus précise), ajouter plus ou moins de la farine restante (+ le zeste de citron si vous avez décidé d'en mettre) et malaxer la pâte pendant 10 minutes.
6°/ couvrir et laisser reposer dans un endroit tiède jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume et que des bulles se soient formées (1 à 2 heures).
7°/ préparer un récipient d'eau et y plonger les mains avant de prélever chaque boulette de pâte, sinon, ça vous colle aux doigts qu'on ne s'en dépêtre plus.
8°/ prélever, donc, des boulettes de pâte (environ la taille d'une belle noix), les étirer un peu, former un trou au milieu avec le pouce et les plonger dans la friture jusqu'à ce que les beignets soient dorés, en les retournant à mi-cuisson. Ne pas en mettre trop en même temps, sinon, ils se collent les uns aux autres. Les déposer ensuite sur du papier absorbant et saupoudrer de sucre.
Si on aime, on peut aussi saupoudrer de cannelle, moi, je préfère sans.
Et voilà, il ne vous reste plus qu'à déguster béatement le résultat de vos efforts !
(ñ - voilà c'est corrigé Alain60)