Un maraicher curieux
Publié : 16 août 2025, 20:58
Bonjour,
À la suite d'une reconversion professionnelle (ex-informaticien), je me suis lancé dans le maraîchage biologique (BPREA Maraîchage Biologique obtenu en 2022). Si j'ai choisi de m'orienter vers ce métier, c'est principalement parce que je voulais faire quelque chose qui, selon moi, avait un sens et était utile à la société.
En général, les maraîchers professionnels ont "la tête dans le guidon", c'est-à-dire (et c'est somme toute logique) que l'objectif est de produire afin de commercialiser. Généralement, la gamme de tomates se retrouve rationnalisée à 6-10 variétés pour des raisons pratiques.
Vu qu'il faut savoir se distinguer, je me suis promis de toujours garder une place à l'expérimentation. Je participe par exemple au programme Unis-vers Potager de Sativa, qui vise à développer de nouvelles laitues (reproductibles), résistantes et savoureuses.
Au niveau des tomates, je cultive actuellement 30 variétés. C'est bien peu par rapport à certains d'entre vous, mais il me faut trouver des semences certifiées bio. Il est possible d'introduire des variétés issues d'échanges (et non disponibles en bio), mais pour cela, il faut faire un essai à petite échelle et ensuite produire ses propres semences qui seront alors reconnues biologiques.
Aussi, au niveau de mon activité, j'ai choisi de développer un modèle à contre-courant et de me passer de serre, hormis une serre de 60 m² pour la réalisation de mes plants (je réalise 100 % de mes plants).
Cette année est une année "test" pour moi et, concernant les tomates, j'ai identifié deux problématiques :
1. Les tuteurs spirales en plein champ, c'est bien, mais quand le plant est développé, cela devient la pagaille au moindre coup de vent. Sur ce point, je pense simplement utiliser des "dérouleurs à tomates" accrochés à une ligne tendue à l'aide de poteaux.
2. Ma production (hors serre donc) est trop tardive et peu régulière malgré un bon amendement organique. Je souhaite expérimenter le greffage de tomates, et c'est principalement pour ce sujet que j'ai rejoint le forum.
Il faut aussi que je trouve une solution pour les aubergines, car, encore une fois, l'absence de serre a abouti à un rendement catastrophique. Je vois deux raisons à cet échec :
1. Jusqu'en août, nous avons eu plusieurs périodes de nuits froides, avec des températures parfois descendues jusqu'à 10 °C !
2. L'égourmandage pratiqué sur les aubergines est moins sélectif que pour les tomates. J'aurais sûrement dû ne conserver que la tige principale et deux branches secondaires issues de gourmands. Malheureusement, j'ai conservé (à tort) quatre branches secondaires ainsi que tous les gourmands qui ont poussés sur ces branches : je me retrouve au final avec plus d'une dizaine de tête.
À la suite d'une reconversion professionnelle (ex-informaticien), je me suis lancé dans le maraîchage biologique (BPREA Maraîchage Biologique obtenu en 2022). Si j'ai choisi de m'orienter vers ce métier, c'est principalement parce que je voulais faire quelque chose qui, selon moi, avait un sens et était utile à la société.
En général, les maraîchers professionnels ont "la tête dans le guidon", c'est-à-dire (et c'est somme toute logique) que l'objectif est de produire afin de commercialiser. Généralement, la gamme de tomates se retrouve rationnalisée à 6-10 variétés pour des raisons pratiques.
Vu qu'il faut savoir se distinguer, je me suis promis de toujours garder une place à l'expérimentation. Je participe par exemple au programme Unis-vers Potager de Sativa, qui vise à développer de nouvelles laitues (reproductibles), résistantes et savoureuses.
Au niveau des tomates, je cultive actuellement 30 variétés. C'est bien peu par rapport à certains d'entre vous, mais il me faut trouver des semences certifiées bio. Il est possible d'introduire des variétés issues d'échanges (et non disponibles en bio), mais pour cela, il faut faire un essai à petite échelle et ensuite produire ses propres semences qui seront alors reconnues biologiques.
Aussi, au niveau de mon activité, j'ai choisi de développer un modèle à contre-courant et de me passer de serre, hormis une serre de 60 m² pour la réalisation de mes plants (je réalise 100 % de mes plants).
Cette année est une année "test" pour moi et, concernant les tomates, j'ai identifié deux problématiques :
1. Les tuteurs spirales en plein champ, c'est bien, mais quand le plant est développé, cela devient la pagaille au moindre coup de vent. Sur ce point, je pense simplement utiliser des "dérouleurs à tomates" accrochés à une ligne tendue à l'aide de poteaux.
2. Ma production (hors serre donc) est trop tardive et peu régulière malgré un bon amendement organique. Je souhaite expérimenter le greffage de tomates, et c'est principalement pour ce sujet que j'ai rejoint le forum.
Il faut aussi que je trouve une solution pour les aubergines, car, encore une fois, l'absence de serre a abouti à un rendement catastrophique. Je vois deux raisons à cet échec :
1. Jusqu'en août, nous avons eu plusieurs périodes de nuits froides, avec des températures parfois descendues jusqu'à 10 °C !
2. L'égourmandage pratiqué sur les aubergines est moins sélectif que pour les tomates. J'aurais sûrement dû ne conserver que la tige principale et deux branches secondaires issues de gourmands. Malheureusement, j'ai conservé (à tort) quatre branches secondaires ainsi que tous les gourmands qui ont poussés sur ces branches : je me retrouve au final avec plus d'une dizaine de tête.