Les Tomos

Mon paysagiste me dit soit octobre, soit février.
La dernière fois on a fait février et ça a été.

Des amis qui ont entendu une émission sur ce sujet vendredi me rapportaient plutôt l'idée de juillet, à cause des problèmes qu'entraîne l'humidité et le temps nécessaire à la cicatrisation du cerisier (45 jours de mémoire). Ce qui semble aller dans le même sens que cet article sur Le Figaro.
Je pense aller dans ce sens et même avancer quelque peu la date. L'avantage de le faire en fin de fructification, c'est que je me rends compte en direct des cerises que je peux cueillir et celles que je ne peux pas, ainsi que des rameaux bien vigoureux et généreux en cerises de ceux qui sont moribonds.
Je pourrais aussi faire un marquage maintenant pour une taille dans un mois, mais tant qu'à être dans l'arbre...

Je me souviens quand j'étais enfant (c'était hier...), nous allions cueillir des cerises chez un producteur et souvent on coupait les bouts de branches pour cueillir les cerises, le producteur finissait la taille après !

Bonjour les Tomos !

Fin des récoltes de cerises, nous en aurons récolté beaucoup moins que l'année dernière, entre autres parce que nous étions partis LE week-end de la pleine maturité. Mais bon, nous n'avions pas prévu de faire de la confiture, et nous n'avons pas encore de stérilisateur. Manger des cerises tous les jours pendant deux semaines a suffi pour nous contenter.
J'ai déjà taillé deux grosses branches qui étaient à la fois trop hautes pour y mettre une échelle, et en même temps trop horizontales pour que j'ose m'y aventurer. De plus, elles allaient sur le reine-claude qui en souffrait visiblement (beaucoup de bois mort en-dessous des deux branches du cerisier). Cela va permettre de voir comment se fait la cicatrisation. Pour les autres branches que je compte couper, je vais attendre juillet.
Autre souci avec le cerisier, nous avons eu beaucoup de cerises véreuses : le ver de la cerise. Ça ne change pas le goût, mais elles s'abîment plus vite, et on les retrouve dans la couche du petit alors si on envisage pour l'année prochaine de faire des bocaux il va falloir y remédier. Si vous avez déjà eu ce genre de parasite, vos retours d'expérience m'intéressent. J'ai bien lu un peu sur le sujet mais rien ne vaut ce que vous pourrez en dire.

À côté du cerisier, l'amandier me donne raison quant à la taille de restauration effectuée cet hiver : ça repart à fond, ça bourgeonne de partout, dans un an ou deux le feuillage devrait à nouveau être abondant. Et les quelques rameaux que j'ai laissés portent de magnifiques amandes, bien plus grosses que l'année dernière. Celles-ci, je compte bien les récolter en juillet, fraîches.

Les pruniers sont tous chargés, mirabelles, reine-claude (l'année dernière c'était sans, mais en 2017 on s'est régalé), quetsches et prunes de table (toujours pas identifiées).

L'abricotier montre l'attaque du crible, je pense que l'année prochaine je l'enlèverai, snif...

Les kiwis se développent tranquillement, le pied mâle est plus vigoureux que le pied femelle, mais c'est peut-être normal.

La vigne porte quelques grappes et je surveille son expansion, affaire à suivre...

Quant au figuier, il faut que je réalise des arcures sur le bois vert car il a tendance à monter tout droit vers le ciel. J'espère bien manger des figues avant deux ans !

dans les bocaux de cerises que Mamie nous a donnés... il suffit de passer les cerises dans un tamis "large" !!!, ou de pêcher les cerises...)
(les vers sont tous sortis à la stérilisation !)

Mouais... Ce n'est quand même pas très appétissant !
S'il y a des moyens de limiter l'invasion, je suis preneur !
J'ai vu qu'on pouvait utiliser des pièges à phéromones, est-ce qu'il y a des avis ? Il semblerait aussi que les poules puissent aider à réguler la population...

les poules peut-être, les lâcher en automne/hiver dans le jardin...

* pour le vers du noisetier, ils disent de bêcher sous l'arbre en hiver, et inviter les oiseaux au festin

J'utilise des pièges à phéromones pour les buis, mais ils ne sont pas là pour éliminer les pyrales mais pour indiquer le début de la période à risque. Pour l'instant j'ai un peu l'impression que c'est moi qui suit piégé vu le tarif du système.

Bonsoir Dalanar,
j'ai conseillé le piège à phéromone à un ami qui l'a testé et le retour est positif mais à mettre chaque année si tu veux des cerises sans vers.

Je testerai donc le piège à phéromones l'année prochaine ! Surtout que maintenant nous avons le stérilisateur et les bocaux.

En attendant, mercredi j'ai fait des arcures sur le figuier qui a un peu trop tendance à monter vers le ciel alors que j'aimerais qu'il s'étende à l'horizontale. Avec le bois vert c'est très facile, un bout de caoutchouc pour ne pas abîmer la branche, un bout de ficelle et un caillou :
Pour autant, en deux jours le bout de la tige s'est déjà redressé en faisant un angle de 90° pour continuer son ascension vers le ciel : Toutes les tiges sont ainsi. Je verrai ce que ça donne, mais il est possible que l'hiver prochain je les taille à nouveau, auquel cas je ne conserverai que la partie horizontale.

Pendant ce temps, la vigne a formé les grains de raisin, de la taille d'un grain de poivre.