La désastreuse saison de Delphes.
Publié : 04 janv. 2019, 13:58
Voilà. Comme ça c’est dit. Chaque nouvelle saison, pleine d’espoir je me lance dans mon jardin avec plein d’idées (souvent piquée sur un certain forum), plein d’envies, plein de bonne volonté, et de bonnes résolutions en général émises le premier janvier.
Début mars je sème mes tomates jolies, je les sors le matin et les rentre le soir pour qu’elles aient bien chaud et beaucoup de lumière, je prépare les enveloppes avec les graines qui devront être plantées mois par mois, je scrute le calendrier lunaire pour savoir à quel moment le plus favorable il faudra m’y mettre, souvent je n’ai, du coup, pas le temps d’aller à l’ail des ours, encore plus souvent, je peste en réalisant que le seul moment de la semaine où je pourrai travailler dans mon jardin tombe pile sur un nœud lunaire, mais j’ai appris depuis le temps que ce n’est pas la peine de se mettre la rate au court bouillon et j’y vais à mon rythme en étant globalement contente de moi.
Arrive la mi-avril, et là, hallucinant, à chaque fois je suis toujours stupéfaite de la vitesse à laquelle l’herbe pousse, enfin l’herbe non désirée, parce que ce que je sème peine à sortir et à croitre. Donc très rapidement, parce que au moment où je pourrais tondre soit je suis au boulot, soit c’est dimanche, je me retrouve avec de l’herbe au niveau des aisselles, dans laquelle se cachent des fauves inimaginables et voraces.
Et c’est le moment que je choisis pour regarder vos suivis, et donc c’est le moment où je prends pleinement conscience de ma nullité jardinière.
A la mi-avril, pourtant, j’y crois encore un peu, donc je continue à gratouiller, et parfois je réussis à contrôler la hauteur de l’herbe et à continuer mes semis en pleine terre.
Ah ah ah ! Les semis en pleine terre… Alors d’abord il faut se SOUVENIR de qu’est-ce qu’on a mis où, mais ça avec le temps j’ai fini par presque gérer (cela dit je n’ai aucun souvenir de où sont plantés mes ails rocamboles…), mais ensuite il faut que les chats n’aillent pas poser leurs étrons pile sur la ligne de carottes ou de choux, et surtout il faut que les graines germent et qu’elles fassent autre chose de des cotylédons, puis qu’elles survivent aux fauves.
C’est comme ça que l’an passé je n’ai pas eu grand-chose à me mettre sous la dent, mis à part les graines qui ont spontanément germé qui m’ont permis d’avoir encore quelques courges à manger.
Et je ne vous parle même pas des tomates sous serre qui végètent à 20 cm de hauteur…
Inutile de vous dire qu’en juin, je ne regarde plus vos jolies photos parce que tout de même je ne suis pas maso, et que je ne sors pas les enveloppes des mois de juillet aout et septembre, parce que pour quoi faire hein ? et donc je n’ai rien qui pousse en tout début de saison.
Je n’ai pas sorti les enveloppes en septembre, mais je me suis réveillée en octobre, et donc peut être j’aurai 3 feuilles de salade en mars prochain, ce qui serait une grande nouveauté par rapport aux autres années.
Concernant les tomates, plus les années passent et moins elles murissent, c’est incroyable, mais la pleine saison chez moi démarre à la mi-octobre, autant vous dire que niveau goût c’est pas topissime.
J’ai donc décidé cette année d’admettre que cette saison sera de nouveau un désastre, et comme ça je suis sûre de ne pas être déçue quoiqu’il arrive, d’où le titre.
Mon challenge de cette année consistera à enfin apprendre à me servir de ma serre, en trouvant enfin un arrosage digne de ce nom qui ne serait pas une punition, et à organiser le potager perpétuel, qui a été proprement dévoré l’an passé par je ne sais pas quel fauve (ne me reste plus que quelques raiponces).
En attendant, j’ai préparé une framboiseraie pour remplacer celle qui a été détruite par les campagnols, et planté quelques fruitiers nains pour varier l’ordinaire.
Hier, j’avais des invités j’ai sorti ma boite à graines pour faire une distribution, et j’en ai profité pour préparer ma saison tomates.
Rien de bien nouveau, des graines relativement anciennes qu’il faut refaire pour ne pas les perdre, pas plus de 50 variétés, pour le nombre de plants, je me tâte, dans la mesure où l’an passé, un plant sur 2 n’a rien donné. Mais si je fais moitié moins de plants, il ne faudrait pas que ce soit la moitié improductive…
Voici donc la liste.
Summer cider
Orange bourgoin
Mustang jaune
Bananchnik rouge
Mr underwood pink
Chocolate striped
Cherokee chocolate
Cleota yellow
ARGG
Huge black
Arbuznyi
Absinthe
Orange oxheart
Pamplemous
Bistro
Edouard
Stupice
Bloody butcher
Gallego
CDB rose
Burbank
Rose de berne
Joyau d’Oaxaca
Garden peach
Black cherry
Champagne
Jersey devil
Rose beauty
Téton de vénus
2 inconnues dont j’ai gardé les graines qui sont fort bonnes
Liguria
Bicolor cherry
St Jean d’Angely
CDB de Boticelli
CDB orange
Ananas noire
Green brandy
Green doctor’s frosted
Big white pink stripes
Anna russian
Captain lucky
Pineapple
Beef de Taninges
Ingegnoli gigante
Irish liquor
Tim’s black ruffles
Citron.
Plus quelques variétés en pot pour les connaissances sans jardin
Balcony yellow
Red robin
Favorie de bretagne allongée.
Je vais sans doute peaufiner cette liste, en fonction de la précocité des unes et des autres.
Je crois qu’il va me falloir renoncer aux tardives comme BWPS comme j’ai déjà renoncé à orange russian 117 qui décidément ne donne rien chez moi, ce qui est dommage puisque c’était ma préférée.
Pour le reste, il faut que je trie les graines avant de faire ma commande.
Mais même si je suis en r’tard en r’tard, j’ai le temps.
Début mars je sème mes tomates jolies, je les sors le matin et les rentre le soir pour qu’elles aient bien chaud et beaucoup de lumière, je prépare les enveloppes avec les graines qui devront être plantées mois par mois, je scrute le calendrier lunaire pour savoir à quel moment le plus favorable il faudra m’y mettre, souvent je n’ai, du coup, pas le temps d’aller à l’ail des ours, encore plus souvent, je peste en réalisant que le seul moment de la semaine où je pourrai travailler dans mon jardin tombe pile sur un nœud lunaire, mais j’ai appris depuis le temps que ce n’est pas la peine de se mettre la rate au court bouillon et j’y vais à mon rythme en étant globalement contente de moi.
Arrive la mi-avril, et là, hallucinant, à chaque fois je suis toujours stupéfaite de la vitesse à laquelle l’herbe pousse, enfin l’herbe non désirée, parce que ce que je sème peine à sortir et à croitre. Donc très rapidement, parce que au moment où je pourrais tondre soit je suis au boulot, soit c’est dimanche, je me retrouve avec de l’herbe au niveau des aisselles, dans laquelle se cachent des fauves inimaginables et voraces.
Et c’est le moment que je choisis pour regarder vos suivis, et donc c’est le moment où je prends pleinement conscience de ma nullité jardinière.
A la mi-avril, pourtant, j’y crois encore un peu, donc je continue à gratouiller, et parfois je réussis à contrôler la hauteur de l’herbe et à continuer mes semis en pleine terre.
Ah ah ah ! Les semis en pleine terre… Alors d’abord il faut se SOUVENIR de qu’est-ce qu’on a mis où, mais ça avec le temps j’ai fini par presque gérer (cela dit je n’ai aucun souvenir de où sont plantés mes ails rocamboles…), mais ensuite il faut que les chats n’aillent pas poser leurs étrons pile sur la ligne de carottes ou de choux, et surtout il faut que les graines germent et qu’elles fassent autre chose de des cotylédons, puis qu’elles survivent aux fauves.
C’est comme ça que l’an passé je n’ai pas eu grand-chose à me mettre sous la dent, mis à part les graines qui ont spontanément germé qui m’ont permis d’avoir encore quelques courges à manger.
Et je ne vous parle même pas des tomates sous serre qui végètent à 20 cm de hauteur…
Inutile de vous dire qu’en juin, je ne regarde plus vos jolies photos parce que tout de même je ne suis pas maso, et que je ne sors pas les enveloppes des mois de juillet aout et septembre, parce que pour quoi faire hein ? et donc je n’ai rien qui pousse en tout début de saison.
Je n’ai pas sorti les enveloppes en septembre, mais je me suis réveillée en octobre, et donc peut être j’aurai 3 feuilles de salade en mars prochain, ce qui serait une grande nouveauté par rapport aux autres années.
Concernant les tomates, plus les années passent et moins elles murissent, c’est incroyable, mais la pleine saison chez moi démarre à la mi-octobre, autant vous dire que niveau goût c’est pas topissime.
J’ai donc décidé cette année d’admettre que cette saison sera de nouveau un désastre, et comme ça je suis sûre de ne pas être déçue quoiqu’il arrive, d’où le titre.
Mon challenge de cette année consistera à enfin apprendre à me servir de ma serre, en trouvant enfin un arrosage digne de ce nom qui ne serait pas une punition, et à organiser le potager perpétuel, qui a été proprement dévoré l’an passé par je ne sais pas quel fauve (ne me reste plus que quelques raiponces).
En attendant, j’ai préparé une framboiseraie pour remplacer celle qui a été détruite par les campagnols, et planté quelques fruitiers nains pour varier l’ordinaire.
Hier, j’avais des invités j’ai sorti ma boite à graines pour faire une distribution, et j’en ai profité pour préparer ma saison tomates.
Rien de bien nouveau, des graines relativement anciennes qu’il faut refaire pour ne pas les perdre, pas plus de 50 variétés, pour le nombre de plants, je me tâte, dans la mesure où l’an passé, un plant sur 2 n’a rien donné. Mais si je fais moitié moins de plants, il ne faudrait pas que ce soit la moitié improductive…
Voici donc la liste.
Summer cider
Orange bourgoin
Mustang jaune
Bananchnik rouge
Mr underwood pink
Chocolate striped
Cherokee chocolate
Cleota yellow
ARGG
Huge black
Arbuznyi
Absinthe
Orange oxheart
Pamplemous
Bistro
Edouard
Stupice
Bloody butcher
Gallego
CDB rose
Burbank
Rose de berne
Joyau d’Oaxaca
Garden peach
Black cherry
Champagne
Jersey devil
Rose beauty
Téton de vénus
2 inconnues dont j’ai gardé les graines qui sont fort bonnes
Liguria
Bicolor cherry
St Jean d’Angely
CDB de Boticelli
CDB orange
Ananas noire
Green brandy
Green doctor’s frosted
Big white pink stripes
Anna russian
Captain lucky
Pineapple
Beef de Taninges
Ingegnoli gigante
Irish liquor
Tim’s black ruffles
Citron.
Plus quelques variétés en pot pour les connaissances sans jardin
Balcony yellow
Red robin
Favorie de bretagne allongée.
Je vais sans doute peaufiner cette liste, en fonction de la précocité des unes et des autres.
Je crois qu’il va me falloir renoncer aux tardives comme BWPS comme j’ai déjà renoncé à orange russian 117 qui décidément ne donne rien chez moi, ce qui est dommage puisque c’était ma préférée.
Pour le reste, il faut que je trie les graines avant de faire ma commande.
Mais même si je suis en r’tard en r’tard, j’ai le temps.