Ce document vise à consigner les réflexions relatives à la conception, réalisation et expérimentation de panneaux d'éclairage LED “DYI” à base LED à l'unité avec une régulation d'alimentation en courant constant sans utiliser de résistances de régulation qui gaspillent inutilement de l'énergie.
Le terme CAPSIKIT a été choisi arbitrairement pour simplifier la désignation des ces panneaux éclairants. Les piments et spécifiquement les capsicum chinense sont particulièrement exigeants en ce qui concerne leur éclairage. “Qui peut le plus, peut le moins” : les panneaux prévus pour ce positionnement ambitieux permettront de cultiver la très grande majorité des autres plantes avec succès
La famille Capsikit B (B comme Barres rigides LED du marché), à base de barres rigides LED, vise avant tout un prix minimal et une simplicité maximale de réalisation tant au niveau LED qu'au niveau alimentation. Elle n'est pas traitée dans ce document
La famille Capsikit P (P comme Paruls : voir plus loin), à base de LED à l'unité et d'alimentation en courant constant, vise à l'optimisation du flux lumineux et de la consommation électrique (W compteur). C'est celle qui fait l'objet de ce document.
exemple de réalisation par des “tomodoriens”
Afin de se faire une idée de ce qui est envisageable avec cette approche technique et d'entamer la lecture de ce document, le lecteur qui le souhaite peut préférer commencer par la lecture du document suivant qui présente un exemple de réalisation :
L'ambition est que le panneau d'éclairage soit presque aussi facile à modifier et à adapter aux besoins qu'un panneau à base de tube fluorescents dont on peut remplacer des tubes (par exemple blanc froid 6500K, par des tubes blanc chaud pour accompagner les plantes au long de leur croissance) et sur lesquels il serait possible de rajouter des tubes supplémentaires.
Ainsi le composant de base d'un capsikit sera comparable à un tube fluo sur sa réglette (intermédiaire entre les tubes de 90 cm et ceux de 115/120cm).
Le module de base fait 100 cm x 50 cm.
Différentes variantes permettent de répondre aux besoins spécifiques (en spectre et en puissance) aux différentes phases de croissance des plantes depuis la germination jusqu'à floraison et fructification.
Chaque module est, a priori, prévu pour l'éclairage d'une surface équivalente à la sienne. Ainsi il faudra 1 module pour éclairer une surface de environ 100 cm * 50 cm.
Si l'on prend des modules très puissant, il est cependant tout fait envisageable d'éclairer une surface nettement plus grande, typiquement 120 cm par 70 cm, dès lors que l'on admet que les bords seront un peu moins éclairés.
Il y a 2 approches pour l'installation des plantes et des modules d'éclairage
La hauteur des modules au dessus des plantes devra être ajustée en fonction de la taille des plantes. Une hauteur de 20 à 25 cm minimum (maximum 40) entre le haut des plantes et les LED est recommandée. Nota: les modules sont équipés de 4 pitons permettant d'ajuster facilement leur positionnement en hauteur.
On distinguera 3 phases dans la croissance des plantes :
A titre indicatif (pouvant varier selon les plantes) le spectre typique moyen convenant à chacune de ces phases est le suivant :
En terme de puissance lumineuse reçue, exprimée en DLI -Dayly Light Intégration- (unité représentant sur 24h la somme de l'énergie lumières (photons) fournie au plantes, les besoins sont typiquement
PARUL : Profilé Aluminium Rigide en “U” équipé de Leds
Avec les puissances effectives envisagées, selon la puissance lumineuse visée, on installera de 3 à 6 LED par PARUL de 1m, réparties sur sa longueur. Ce qui donnera une puissance électrique effectivement consommée par PARUL de 12 W à 27 W.
Schéma de principe.
Pour un panneau capsikit complet (vue de dessous avec les 5 paruls fixés aux 2 extrémités sur des cornières alu)
L'idée est de s'approcher au maximum la simplicité de conception et de montage des panneaux à base de barres rigides LED.
Pour cela les LED seront montées sur une forme de barre rigide, réalisée par une profile d'aluminium en “U”. Le terme “PARUL” (ou “parul”) désignera un profilé équipé de ses LEDs.
Pour des raisons de sécurité, nous avons choisis des solutions qui permette de ne jamais dépasser une tension de 50 à 55 V dans le montage.
Pour différentes raisons dont les 2 principales sont i) l'homogénéité du flux lumineux sur la surface éclairée et ii) le choix de limiter la puissance pour éviter de devoir recourir à une dissipation active de la chaleur, les LED prises en compte dans cette étude sont d'une puissance effective de 3 à 5 W.
Pour obtenir cette puissance effective dans de bonnes conditions de rendement et de longévité des LED, il convient de les utiliser dans une plage de 30 à 50% de leur puissance nominale. Cela conduit à choisir des LED de puissance nominale autour de 10 W.
Dans cette étude 2 types de LED ont été retenues : CREE XM-L2 et COB “noname” 10W
En fonction du spectre cible, les LED CREE seront préférées pour assurer l'éclairage dans les spectres disponibles (blanc froid, blanc neutre ou blanc chaud) alors que les COB seront principalement utilisées pour les spectres non disponibles avec les CREE XM-L2 (typiquement “Full Spectrum” et blanc très froid “10 000K”).
Toutes les LED d'un même parul sont de même technologie avec les mêmes caractéristiques électriques ; typiquement, ce seront des LED du même modèle.
Les paruls sont désignés par
Par exemple, un parul PX5 sera équipé de 5 LED CREE et un PS6 de 6 COB “noname”.
La puissance électrique réelle de chaque parul dépendra
Le puissance lumineuse réelle (énergie des photons émis) dépend du rendement de chaque modèle de LED (typiquement autour de 58% pour les CREE et de 44 à 48% pour les COB).
L'efficacité sur la croissance des plantes dépend également de l'adéquation de ce spectre aux besoins de la plante dans la phase de croissance considérée.
Les paruls typiques comporteront entre 3 et 6 CREE ou entre 4 et 6 COB, ce qui correspond à une puissance électrique entre 13 et 26 W par parul de type PX, et entre 12 et 18 W pour les paruls de type PS.
En termes de puissance lumineuse réelle (photons émis) qui se mesurent en PAR W (W de Photons actifs/efficaces pour la photosynthèse) cela donne une puissance dont voici quelques exemples typiques (dans les conditions d'alimentation envisagées dans ce document) :
A titre de comparaison pour une barre rigide 8520 de 100 cm, la puissance électrique moyenne est proche de 14/16 W, dont~ 11/12 W dans les LED avec un rendement moyen trente 30 à 38% et la puissance lumineuse réelle (celle des photons émis) d'environ 4/5 PAR W. De même un tube T5-HE de 849 mm de long, consomme 21W dont environ 20 W pour l'éclairage, et une puissance lumière émise d'environ 9 PAR W, alors qu'un tube T8 de 1200mm de 36W produira une puissance lumière de ~ 13 PAR W.
Les LED à l'unité s'alimentent en courant constant par des drivers.
Chaque driver, afin d'optimiser son rendement, doit être dimensionné pour que sa puissance effectivement consommée soit dans la plage 66 à 95% de son nominal.
Les drivers “dimmables” sont pourvus d'un système de gradation de lumière (dimmer) qui permet de faire varier la puissance (parfois seulement dans une plage de 40 à 100% de ses possibilités).
Un driver se caractérise i) par l'intensité du courant qu'il délivre et ii) par la page de tension qu'il est capable de maintenir pour délivrer cette intensité.
Avec un driver il est donc possible d'alimenter en série une ligne de LED à l'intensité de courant spécifiée. le nombre de LED est conditionnée par la tension maximale et minimale qu'il peut fournir.
Une autre possibilité avec un driver est d'alimenter plusieurs lignes (identiques) de LED en parallèle avec les caractéristiques suivantes :
En pratique dans notre cas, avec les modèles de drivers les plus facilement disponibles à prix raisonnable :
Les années d'expérience avec les pouponnières ou la culture indoor (des jardiniers amateurs et donc majoritairement sous tubes fluo ou CFL) nous ont appris que les spectres “blanc froid” sont bien adaptés (donnent de bons résultats) à la croissance végétative et les “blanc chaud” à la croissance générative.
Les premiers retours d'expérience en PoupoLED confirment que c'est au moins aussi concluant avec les LEDs.
En première approche on peut donc reproduire la même approche avec 2 familles de modules selon le stade de croissance des plants (spectre blanc froid et blanc chaud).
La lecture de nombreux travaux scientifiques sur l'éclairage artificiel des plantes nous a conduit à penser qu'il était possible de faire mieux en terme d'efficacité réelle (développement des plantes par rapport à la facture du fournisseur d'électricité) ce qui est précisément un des objectifs majeurs de cette étude.
Sans rentrer dans les détails voici un résumé de ces raisons :
Certains expérimentateurs ont observés des désordres (oedèmes) sur de jeunes plantules (entre 10 et 20 jours après germination) soumises à un éclairage artificiel blanc froid relativement puissant (pour ce stade de croissance) et ont découverts qu'une forte proportion de bleu dans le spectre permettait d'éviter ce problème/
Ce que nous permettent les LED c'est d'avoir à disposition une palette de possibilités dont, en commençant par les 3 classiques :
Rappel : L'objectif est que la courbe spectrale résultante corresponde autant que possible à celle (en dos de chameau à 2 bosses) du rendement de la photosynthèse en distingant croissance végétative (qui demande plus de bleu et moins de rouge) et croissance générative (le contraire).
En prenant en compte ce qui précède une première approche envisageable est celle de partir d'une base reconnue (par exemple blanc froid pour la croissance végétative) et de l'améliorer en ajoutant des LEDs monochromes (dites monochromes) pour renforcer le spectre dans les bandes de couleur qui nous semblent faibles pour une efficacité optimale.
On peut identifier trois inconvénients à cette approche :
C'est ce qui a conduit à une approche alternative et légèrement iconoclaste (puisque remettant en cause les bases traditionnelles “blanc froid et “blanc chaud”) consistant à combiner 2 spectres (relativement) larges plutôt qu'un spectre de base avec une ou 2 corrections ponctuelles par des LED monochromes.
En voici la description pour les 2 phases de croissances (végétative et générative).
Avertissement : ces propositions ne sont, en l'état actuel, que des constructions intellectuelles. L'expérimentation devra prouver (ou infirmer) leur validité.
les études montrent qu'un DLI dans la plage 9 à 13 semble le plus approprié.
L'approche retenue consiste à combiner un spectre blanc neutre et un spectre très froid (autour de 10 ou 15 000K).
La combinaison des deux dans un rapport voisin de 60% / 40% apporte :
Exemple d'une réalisation simple :
La proposition est de combiner de la même manière les spectres “blanc neutre” et “full spectrum”. Le premier est intermédiaire entre les classiques blanc froid (phase précédente) et blanc chaud (phase suivante). Le second apporte i) une bosse rouge plus importante et plus décalé vers le rouge lointain) et ii) une proportion de bleu supérieure.
Exemple d'une réalisation simple :
Les 2 paruls FS seront allumés 1 heure après les 3 BN et éteint 1 heure avant les BN.
Pour cette phase de croissance un spectre avec un part importante de rouge (couvrant bien la plage 650 720 nm) semble idéal. A cette fin le spectre des COB Full-Spectrum intervient à puissance photon égale avec le blanc neutre qui vient compléter le spectre et apporter la composante verte. La puissance cible est un DLI proche de 25 sur une surface éclairée de 0.75 m² (niveau feuillage, donc environ 0.9 m² au sol) car il s'agir alors de plants adultes dans des pots plus grands et occupants plus d eplace au sol.
Exemple d'une réalisation simple :
Nota : sans dimmer programmable, les paruls FS seront allumés 1 heure après les BN et éteint 1 heure avant eux.
Pour ceux qui ne voudraient qu'une seule pouponnière, il est possible de réaliser un panneau qui éclaire les 2 phases (en jouant sur l'allumage extinction de ses 3 composantes). Nota: avec les décalage dans le temps des semis de piments, aubergines et tomates, il semble préférable d'avoir au moins deux pouponnières dédiées chacune à une seule phase et de transférer les plants de l'une dans l'autre en fonction de l'avancement de leur croissance.
Le module serait composé de : 3 PX4-BN + 2 PS5 10K + PS5-FS
Avec le mode de fonctionnement suivant :
Afin de pouvoir manipuler le panneau et notamment de permettre la fixation de pitons, les paruls sont installés dans une structure (un cadre) rectangulaire en bois, munis aux extrémités de 2 cornières aluminium en L (typiquement 20*35mm) sur lequel seront fixés les paruls. Ci-contre quelques photos illustrent les détails de la structure et de son montage, dans l'ordre suivant
Cornière en L ; étape 2
Etape 5
Etape 6
les paruls retenus comme composants potentiels d'un capsikit sont les modules
Selon le nombre de LED et l'intensité du courant (entre 1050 et 1400 mA) la puissance consommée par un parul PX sera de l'ordre de
parul PX | 1 050 mA | 1 200 mA | 1400 mA |
PX3 | 9 W | 10.5 W | 12.8 W |
PX4 | 12 W | 14.2 W | 17.1 W |
PX5 | 15 W | 17.8 W | 21.3 W |
PX6 | 18 W | 21 W | 25.6 W |
Selon le nombre de LED et l'intensité du courant (entre 290 et 380 mA) la puissance consommée par un parul PS sera de l'ordre de
parul PS | 290 mA | 350 mA | 380 mA |
PS4 | 10 W | 12 W | 13 W |
PS5 | 12.5 W | 15 W | 16.25 W |
PS6 | 15 W | 18 W | 19.5 W |
Nota: comme indiqué par ailleurs, il convient de choisir les drivers fournissant l'intensité voulue (celle retenue pour les LED alimentées en série, ou n fois celle retenue pour les LED dans le cas de montage de n lignes en //).
Une fois un premier choix fait sur le papier, il sera indispensable faire une passe de vérification, en prenant les spécifications détaillées du driver envisagé, afin de s'assurer que le dispositif prévu respectera bien les plages d'utilisation minimale et maximale indiquées (tension et puissance) par le constructeur.
Pour ce qui est de la puissance, les tableaux ci-dessus, permettent de choisir les puissances nominale des drivers.
Le tableau suivant permet, en prmière approche, d'indiquer pour chaque puissance de driver les paruls qu'il peut alimenter en conditions optimales (en retenant les intensité de 350 mA pour les COB et 1 400 mA pour les CREE) - en gras les configurations recommandées-.
puissance du driver | plage optimale | configuration(s) en paruls |
35 W | 23 / 33 W | 2*PX3 ; 2*PS4 ; 2*PS5 |
40 W | 28 / 37.5 W | 2*PX4 ; 3*PS4 |
60 W | 40 / 56 | 2*PX5 ; 3*PX4 ; 2*PX6 ; 3*PS5 ; 3*PS6 |
90 W | 60 / 85 W | 3*PX5 ; 4*PX4 ; 4*PX5 ; 4*PS5 ; 4*PS6 ; |
100 W | 68 / 94 | 3*PX6 ; 4*PX5 ; 4*PS6 |
Pour les modules PX alimentées en série il est possible de combiner des paruls comportant un nombre de LED différents. Ainsi on pourra alimenter en série un ensemble composé de 2 PX5 et 1 PX3 (42.6 + 12.3) avec un driver 60 W 1 400 mA.
La phase de croissance visée permet de choisir la puissance et le spectre à mettre en oeuvre dans le panneau.
Quelques exemples illustrent ce dimensionnement :
Ce qui suit est, sauf mention explicite contraire, pour une surface éclairée de 0.5 m²
Pour une phase PH1 (croissance végétative initiale), en visant un DLI proche 12, il conviendra de choisir un spectre de type blanc froid, qui pourrait être réalisé de la façon suivante :
Pour une phase PH2 (croissance végétative et début de croissance générative), en visant un DLI proche 16, il conviendra de choisir un spectre avec une proportion plus importante de rouge, qui pourrait être réalisé de la façon suivante :
Pour une phase PH3 (croissance générative, floraison et fructification) en visant un DLI proche de 26, le spectre devra comporter une proportion de rouge nettement plus importante, qui pourrait être réalisé de la façon suivante :
____
Autre exemple (panneau effectivement réalisé) pour une surface éclairée de ~0.85 m² et fin de phase 2, début de phase 3
En résumé, une fois choisie la surface à éclairer (nombre de plants en fonction de leur age et donc de la taille des godets) on peut procéder comme suit :
Exemple 1 :
Sachant qu'une XM-L2 à 1400 mA sera sous une tension entre 3 et 3.1V ; on en déduit que ce driver pourra alimenter entre 3 et 7 CREE (exemple 1 PX3 et 1 PX4) . nota : tenter de mettre 8 CREE sur ce driver ne donne pas un bon résultat car l'intensité délivrée baisse =⇒ ces 8 CREE vont donc moins éclairer que seulement 7.
Exemple 2 :
Les indications qui suivent permettent une estimation raisonnable du prix de revient d'un capsikit.
On distingue dans ce qui suit i) la structure du panneau permettant d'y placer les paruls, ii) les paruls eux-mêmes et iii) les drivers.
En comptant les liteaux bois, les 2 profilés en L de 50 cm, la visserie, le prix d'acquisition du matériel est de l'ordre de 20€
Ci après quelques tarifs typiques (à mi 2016) indicatifs à l'unité
En y ajoutant les prix i) du profilé alu en U de 1m lui-même, ii) des fils de câblage (fil souple de section 0.75 ou 1 mm²) , iii) de la colle thermique et iv) des 2 connecteurs Wago (entre le parul et le driver), on obtient un prix indicatif de l'ordre de 7.5€
A titre indicatif
composé de de 3 paruls de 4 CREE chacun (12 LED) ; ~57 W électrique dans les LED
composé de de 3 paruls de 5 CREE chacun (15 LED), et 2 paruls de 5 COB FS; ~95 W LED
Nota: A cette puissance il est recommandé de procéder à une allumage et une extinction progressive. Par exemple allumer les CREE puis 30 minutes plus tard, les Full Spectrum, enfin 30 minutes plus tard, les 10 000K; extinction symétrique en démarrant 12h plus tard.
composé de de 4 paruls PX (20 CREE), 4 paruls PS (20 COB Full Spectrum), 2 paruls PS (10 COB 10000K) ; ~177 W
Nota: la sur-puissance est prévue pour permettre de “dimmer” certains spectres en fonction de la phase de croissance et des besoins des plantes.
composé de de 5 paruls PX (20 CREE), 3 paruls PS (15 COB Full Spectrum), 2 paruls PS (10 COB 10000K)
Technologie P La consommation réelle compteur et d'environ 12 à 15 % plus forte que celle consommée dans les LED (rendement des drivers en courant constant).
Hypothèses : 14h d'éclairage quotidien, prix du kWh ~0.15€
Pour les exemples ci-dessus, cela donne, les estimations suivantes :
Pour un éclairage comparable (puissance lumineuse des photons émis équivalente),
Au total, la consommation électrique compteur serait au moins 90% plus importante qu'avec le système de LED à l'unité alimentées en courant constant.
Ainsi pour le Capsikit A, le surcoût facture d'électricité serait de au moins 0.125 € quotidien, soit de 12.5€ pour une saison de 100 jours. En prenant en compte un durée de vie de 5 ans, l'économie réalisée est au minimum de 62 €. Cela correspond au moins au surcoût d'investissement par rapport à une solution à base de barres rigides (et ce sans tenir compte qu'il est probable que les barres rigides puissent avoir une durée de vie inférieure).
____________________________
Quelques photos valant mieux qu'un long discours, le cas d'un piment japonais Gosheke (ou sa variante de transcription : Goshiki).
Version initiale par | Papo4334 | Sur le wiki de Tomodori | http://tomodori.com/forum/post284296.html#p284296 |
Version actuelle par | Papo4334 | Document revu et complété pour Les-Tomos | janvier 2019 |
Discussions sur ce document → | Sujet dédié du forum Les-Tomos |
Cette page a été consultée 1616 fois.