...on va essayer le pot-au-feu aujourd'hui, avec probablement une remise en chauffe intermédiaire...
Bon, place au bilan des fraises, les chiffres d'une année sur l'autre confirment une bonne reproductibilité de la méthode de culture.
Récolte globale ; les Charlotte avaient été achetées (en godet) au cas où, elles ont été "lavées" puis placées en Kratky, plein sud.
Au début justement, elles ont donné autant que les Anabelle, mais à la mi-juillet, leur rendement a bien baissé, fin de culture à la mi-septembre. Fraises savoureuses, arôme typique, vraiment sur le sucré.
Dans les deux systèmes NFT, le rendement est identique au final, au delà du kg par pied

. Comme déjà expliqué, la production du NFT 15 mieux exposé au printemps puis ombragé l'été démarre avant celle du NFT 25, celui-ci recevant moins de lumière les matins de printemps.
Une cinquantaine de kilos de fraises cette année, un bon millésime avec une caractéristique appréciable : un goût plus marqué des fruits et une moindre baisse de qualité en fin de saison. C'est quand même la quatrième saison avec Anabelle...
Plus de détails avec les paramètres comparés du NFT 25, année après année :
Après les canicules successives de 2022, on retrouve les degrés-jours de 2021, la consommation d'eau est très similaire, une bonne trentaine de litres pour un kg de fruits. Un peu moins d'engrais consommé au global, mais ramené à la production on retombe sur le même chiffre : 0,05l d'engrais/kg. Justement, cette production est quelque part "décevante", car elle a baissé de 10/15% alors qu'aucune perte de plant dans la saison n'a été déplorée et que la météo était de la partie

.
Un peu d'inflation sur le prix de revient... Logique, elle provient de la baisse de production. Un euro le kilo de fraises, on apprécie... Les deux tiers de ce prix correspondent au coût d'achat des plants, l'autre tiers, c'est l'engrais hydroponique.
2024 ? Sans doute Anabelle dans le NFT 25 et Charlotte dans le NFT 15. Et pourquoi pas Anaïs ?
Bonne Toussaint à tous !
