Prenons les choses une par une en commençant par ta priorité : les "tables à marée".
le besoin (
tel que je l'ai compris):
2 tables avec chacune une surface à éclairer de 60*160cm (soit une surface d'environ 1 m²), l'une pour croissance végétative et l'autre pour la période suivante de croissance jusqu'au début de floraison.
L'existant en éclairage : (à corriger si j'ai mal interprété texte e:ou photos)
- * du profilé alu (ou règle) sur toute la longueur de chaque table, muni d'un système de ventilation et du système d'accrochage au dessus des tables
- chaque profilé équipé de DOBs (alimenté directement en 230V)
- le complément en UV-B pour les plants (comme beaucoup de PG) qui présentent des intumescences/oedèmes sous éclairage LED
Le disponible chez toi :
- 3 Lightrail3 : systèmes permettant de de déplacer les éclairages su dessus des plants pour ne pas avoir de zone d'ombre
L'objectif de l'évolution envisagée :
Passer à des LEDs nettement plus performantes pour i) remplacer les DOBs avant un vieillissement et une perte de performance trop grande et ii) profiter de leur meilleur rendement pour baisser sensiblement la facture d'électricité.
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NOTA -
Osram vs LM301 
: Je n'ai pas d'expérience avec les LED Osram (par exemple dans les SF600 de Spider Farmer). Les lectures semblent indiquer que ce sont de très bonnes LEDs juste un peu en dessous du rendement des Samsung LM301 (remarquons que Spider Farmer utilise des osram pour le SF600 mais des samsung pour le modèle au dessus SF1000). Ce qui tend à me faire penser qu'on peut estimer (je dis bien estimer, c'est sans preuve) les Osram comme ayant un rendement de l'ordre de 10% à 15% de moins que les dernières LM301).
A confirmer ou corriger
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L'expérience partagée par plusieurs d'entre nous est que, à ce jour et à notre connaissance (
à compléter/corriger par les autres utilisateurs de LM301):
- les éclairages à base de Samsung LM301 récentes (que ce soit en Plug&Play ou en DIY) sont ce que nous avons identifié de mieux pour maximiser l'atteinte des objectifs
- qu'avec ces LEDs on obtient de bons résultats avec une puissance consommée à partir de 100W par m² pour du végétatif et ~135W par m² pour aller jusqu'au début de floraison (avec des parois bien réfléchissantes)
- qu'en l'absence de parois réfléchissantes (ton cas) mais en pouvant ajuster la hauteur de l'éclairage au dessus de l'apex des plants, il semble qu'il convienne d'augmenter cette puissance de de 25 à 30%.
AMHA : il te faudrait donc viser une puissance réellement consommée de l'ordre de 130 à 150W pour la table 1, et de 160 à 180W pour la table 2.
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Plug&Play ou DYI
La remarque d'Alvige est 100% pertinente, il n'y désormais que peu à gagner (économiquement parlant) à monter son éclairage soi-même par rapport à acquérir de système prêts à l'emploi comme ceux de Spider Farmer ou LedTech ou Crescience.
Les avantage du P&P sont évidents, sans oublier que les bons éclairages disposent déjà (notamment par quelques LEDs rouges) d'un spectre de lumière assez adapté à toute la phase croissance végétative jusqu'à la floraison et que nombre d'entre eux disposent d'un dimmer intégré.
A titre personnel je vois cependant, selon son environnement et ses contraintes, quelques avantages possibles voire déterminants dans certains cas, à une approche DIY :
- l'adéquation bonne ou médiocre de la surface à éclairer avec la géométrie de la surface éclairée par chaque éclairage P&P envisagé (un exemple pour éclairer le propos : comment installer 2 SF600 -de 1 m chacun sur une table de 160 cm ?) afin d'obtenir la meilleure homogénéité d'éclairement sur toute la surface.
- la possibilité en DYI de pouvoir ajuster le spectre de lumière à un besoins précis (par exemple un peu plus chaud pour la table 2 que pour la table 1.
- la possibilité avec un DYI de pouvoir réutiliser un existant comme par exemple dans ton cas les profilés alu ventilés (actuellement porteur des DOBs)
- la possibilité en cas de panne d'un composant (par exemple une barrette de LED ou un driver), de pouvoir le remplacer individuellement plutôt que -dans la plupart des cas- devoir remplacer intégralement l'éclairage
- la possibilité (qui exige plusieurs interrupteurs) de pouvoir faire varier la puissance et le spectre en fonction des besoins précis à un moment donné (par exemple en n'allumant une série de barrettes 3500K supplémentaires qu'à partir du moment ou le stade floraison approche) ou encore de simuler un cycle d'éclairage en allumant progressivement les LEDs lors de chaque cycle quotidien
A noter qu'il existe également des solutions intermédiaires envisageables comme par exemple :
https://cre.science/fr/produit/fluxstri ... aedd0e4327
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AMHA : la bonne démarche consiste à mener en parallèle une étude comparative des deux approches en sélectionnant d'un côté, le modèle P&P le plus adapté à la géométrie et aux besoins (puissance et spectre) et de l'autre le lot de drivers, barrettes et leur emplacement optimal. Il sera temps alors de "mesurer" l'éclairement obtenu, le travail d'installation et les coûts respectifs permettant de trancher.
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@Chriscal : à toi de décider de l'approche, mais si tu souhaites envisager l'approche DIY on pourra le faire
ici en envisageant quelles barrettes, quels drivers ... installer sur tes profilés existants et ainsi te permettre de comparer aux P&P envisageables pour tes tables.