J'ai eu un chat pendant 18 ans, presque 19, avant qu'un véto n'insiste fortement pour abréger sa vie, il était rempli d'arthrose et ne pouvait même plus se coucher, il se laissait tomber en miaulant de souffrance. Le véto avait raison, mais ça n'a pas empêché mon sentiment de culpabilité. Tout ça pour dire que je n'ai rien contre les chats, bien au contraire même. Et bien entendu qu'ils vivent leur vie, et qu'on ne peut les retenir dans son jardin, c'est normal.
Là où je tique, c'est sur la prolifération, engendrée par des gens qui n'en ont rien à faire, du moins dans mon quartier, je vais éviter de généraliser, même si je pense que c'est loin d'être une exception.
Pour exemple, dans mon chemin, depuis 3 ans, il s'est construit 3 maisons, avec donc de nouveaux occupants. Chacun au bout de quelques mois avait un chat. Sur les 3 chats, un a trouvé un vrai foyer, il se promène dans le quartier mais retourne régulièrement chez lui, un autre est toujours dehors, et le dernier a carrément élu domicile chez la voisine qui elle adore les chats et en a un, il n'en bouge plus et c'est elle qui le nourri, sans que ça dérange les propriétaires.
Je me trompe peut être, mais j'ai la sensation que le chat est devenu une mode pour tout nouvel habitant à la campagne, mode hélas bien éphémère pour beaucoup et qui passent à autre chose rapidement...
Mais avec mes relations avec les animaux, qui font qu'on s'en occupe ou qu'on en a pas, je suis peut être un vieux con, on me le dit souvent sur d'autres choses, il doit bien y avoir un fond de vérité
