Idem, les nouvelles ne sont que marginalement atteintes, et je continue le nitrate de calcium tous les 10 jours. Mais avec la fournaise qu'on a en ce moment je ne sais pas si ça va suffire
" enfouir des graines dans le sol est un geste rassurant. Même si elles ne germent pas. Car c'est un acte d'espoir. On plante le récit d'un futur possible.
...vraiment très peu ici, cantonné à quelques fruits de Rose de Berne, variété sensible.
J'ai d'ailleurs dû supprimer un plant de Rose de Berne tout à 'l'heure, à cause d'une nécrose en bas de tige (mildiou peut-être, botrytis plus sûrement), au droit d'un tomato clip. .
Je l'ai vue trop tard, l'orange douce n'y a rien fait, ce matin, toutes les feuilles étaient ramollies.
Si dans la discussion, la diversité des avis est utile, elle est déplorable dans l'exécution. (A. Thiers)
Ta remarque sur les RdB sensibles au cul noir m'a d'abord surpris parce que c'est une des rares variétés qui n'a pas été affectée chez moi.
Puis j'ai réalisé que les 5 plants (sur 13) qui n'ont pas du tout été affectés étaient les 5 les plus avancés lors de la plantation, ils faisaient facilement le double des autres : RdB, noires de Crimée, Ananas et 2 Cœur de bœuf. Des graines récupérées l'an dernier et donc semées avant les autres.
La corrélation est surprenante et je n'ai pas d'explication, mais je doute que ce soit une coïncidence. Ces plants plus avancés ont ensuite eu un développement végétatif nettement moins vigoureux.
Les retardataires les ont rattrapés et dépassés, certains sont de petits monstres en terme de vigueur, beaucoup de feuillage, des tiges épaisses et noueuses au point que je suis obligé de desserrer les liens.
Et justement il semble que plus le plant est vigoureux, plus il est sujet au cul noir. Est-ce parce qu'ayant plus de feuillage il est plus sensible au stress hydrique ? (il me semble avoir lu qu'en cas de manque d'eau elle est dirigée en priorité vers les feuilles)
L'équilibre feuillage/fruits ou végétatif/génératif, c'est la condition sine qua non d'une production longue et de qualité constante...
...inaccessible de fait au jardinier amateur parce que largement tributaire des paramètres de température (jour, nuit, moyenne, etc).
J'avais mis en ligne la "bible" des serriculteurs canadiens sur la conduite du climat dans les serres, je vais rechercher le lien.
Dans le même esprit, un maraîcher US que je suis sur YT annonce 4000 poivrons (hydro) pour 80 plants, avec des fourchettes de température bien précises et serrées le jour et la nuit, impossibles à respecter pour nous, pauvres amateurs.
Cette année, tous mes plants de tomates étaient en serre fin mars et ont connu d'excellentes conditions (équilibre) de culture en avril. Patatras, mai a tout cassé, si les plants sont repartis en juin, c'est de façon désordonnée et déséquilibrée.
Je confirme, Rose de Berne ici a toujours été sensible au cul noir lors de hausses brutales de température (2022...) ; j'ai bien évolué au niveau des solutions nutritives, j'ai à tout casser dix tomates concernées par le cul noir cette saison... surtout sur Rose de Berne !
Si dans la discussion, la diversité des avis est utile, elle est déplorable dans l'exécution. (A. Thiers)