Du coup, cet après-midi, mumuse Kratky

Le semis a été effectué dans l'enceinte de germination, de dimension 500x300mm, éclairée par 4 spots LED 6500K qui donnent un PPFD compris entre 100 et 150 ; la même enceinte me sert pour les semis de printemps, en démarreurs ou en essuie-tout, vers le mois de mars ça se bouscule au portillon. En ce moment il y a 2 douzaines de frisées et de scaroles qui commencent à s'impatienter et voudraient bien mouiller leurs racines :
L'enceinte de croissance mesure 700x450mm et peut contenir soit 2 bacs 350x450 (tomates, piments) soit 2 jardinières 200x600 (salades, choux). Elle est éclairée par des spots LED, 8 R&B et 7 6500K pour un PPFD compris entre 200 et 250. Les saisons précédentes, je disposais de 9+9 LED moins performantes (PPFD 150/200). Cette enceinte tire une quarantaine de watts pour 0,3m² :
Bon, y'a plus qu'à... 8 litres de solution nutritive dans chaque jardinière, concentration EC1100 très raisonnable, les 4 laitues ont pris place dans leurs paniers, il faudra juste surveiller dans les prochains jours l'émergence puis le trempage des racines. Elles sont accompagnées de 2 pak choï qui font le trajet inverse en quelque sorte. Souvenez-vous, j'écrivais que je ne pouvais obtenir de choux sous LED et qu'après germination, l'éclairage naturel était la seule solution. Ils viennent donc de la serre, sont âgés de 6 semaines et sont les plus petits de la "portée". Leurs grands frères trempent leurs racines dans le RDWC central de la serre. L'éclairage de l'enceinte de croissance va-t-il leur convenir ?
A propos d'éclairage justement, la culture en intérieur sous LED permet d'allonger les journées comme au printemps, c'est à dire 16h de lumière, 8h de noir. Cela booste la croissance des légumes feuilles, l'an passé j'avais cultivé ainsi des scaroles en 2 mois et demi... Alors bien sûr, c'est une ineptie tant écologique qu'économique que de cultiver des salades sous lumière artificielle, quoique... Chiffres à l'appui, un maraîcher hydro canadien montre qu'il rentabilise son investissement en LED d'appoints en augmentant sensiblement ses rendements hivernaux dans une période où les rendements sont faibles et les cours fermes... Bon, pas sûr que nos maraîchers de l'ouest tiennent le même discours, la salade sous chenille plastique ne doit pas être très coûteuse à produire ! D'autant qu'à part ce week-end, la côte vendéenne est surtout connue sous le vocable "Côte de Lumière"
