Carnet rose au mas

[Chrysopale]

Oh qu'ils sont mignons tes canetons ! Quelles jolies couleurs.

Les tiens semblent déjà bien plus familiers que les miens, je n'arrive pas à les faire manger dans ma main. Mais j'imagine que la présence des oies n'aide pas, elles ont tendances à repousser les canards, même si Daisy et Aglaé sont très franches et viennent très près.
Malgré tout, je trouve qu'ils ont tous leur caractère (Aglaé est un peu dominante et n'hésite pas à aller titiller Waldo le jars par exemple, Ferdinand vu ses difficultés reste proche des femelles dès que les oies font trop de bruit).

Ce ne sont quand même pas des animaux domestiques (même si mes oies sont très familières), et leur attitude semble tout à fait normale, c'est que tu les élèves bien.

Tu dis que tous tes petits pingouins sont comme ça : toi aussi tu as l'impression qu'ils partagent un neurone commun pour tout le groupe?

[Anne]

Difficile de se faire une idée de l'intelligence d'animaux aussi peu familers avec lesquels on n'arrive pas à établir de connexion.
Il faudrait déjà savoir ce qu'on entend par "intelligence".
Cat, je suis comme toi, je trouve cette absence de familiarité frustrante, qu'est-ce que j'aimerais pouvoir les caresser, ou jouer avec eux. Mais bon, ils ne sont pas programmés pour ça...
J'ai eu moi aussi 2 pintades, et j'avais été étonnée car elles étaient beaucoup plus sauvages que les poules. Ce sont de beaux oiseaux, mais on peut juste les admirer. Et les entendre, parce que quel boucan ! Ça a une voie puissante, mais surtout, ça peut brailler pendant des heures sans s'arrêter et sans qu'on sache pourquoi.

[Cat69]

Oui les pintades c'est comme les coureurs indiens, ça ne s'apprivoise pas. Même si elles n'avaient pas la même attitude avec moi qu'avec les autres. Elles ne criaient pas après moi, sauf si j'avais qqch sur la tête : foulard, chapeau... Par contre si j'étais accompagnée elles braillaient jusqu'à ce que l'intrus s'en aille!

[Anne]

Les miennes braillaient pendant des heures (mais vraiment des heures) sans qu'il se passe rien de particulier, je n'ai jamais compris pourquoi. On aurait dit qu'elles faisaient des concours de "chant".
L'hiver, avec les doubles vitrages, ça allait, mais dès qu'on ouvrait les porte-fenêtres...
Elles m'ont cassé les oreilles et saoulée pendant plusieurs années, puis il y en a une qui s'est noyée dans le bassin, et comme je ne voulais surtout pas en reprendre, mais que je plaignais la survivante condamnée à la solitude, je l'ai placée chez des potes qui en avaient déjà, dans un beau domaine où la basse-cour est en liberté et où personne ne passe à la casserole.
C'est incroyable comme le mas m'a semblé calme après leur départ !

[Cat69]

Moi c'est la fouine qui les a fait taire... On a retrouvé les plumes dans un arbre chez le voisin quand un orage a coupé l'arbre en deux !

[Anne]

Quelles s...peries, ces fouines !
Il y a quelques années, un soir d'hiver, je suis arrivée à la maison après la tombée de la nuit, en allant fermer la porte du poulailler, j'ai trouvé trois de mes poulettes décapitées, et les têtes avaient disparu. À part ça, aucune blessure, pas une goutte de sang ni de plumes nulle part, et aucun signe de lutte. Tout le monde m'a dit "ça, c'est signé, c'est la fouine".
Quelques jours plus tard, même scénario, et là, c'est cinq poulettes qui y sont passées.
Ça m'a traumatisée. En hiver où la nuit tombe tôt, ce n'est pas toujours évident d'être à la maison à temps pour aller fermer le poulailler dès que les poules sont rentrées. Et j'embête régulièrement mes voisins ou des copains pour qu'ils s'en chargent quand je sais que je vais arriver trop tard. Un jour de Noël, où je n'avais trouvé personne, j'ai même planté toute la famille à table après le fromage pour pouvoir être à la maison à temps, et tant pis pour la bûche !

C'est pour ça que je tiens tellement à faire dormir les coureurs Indiens dans le poulailler. Je ne crains pas les renards, car j'ai une bonne clôture, mais ces saletés de fouines grimpent partout, passent par les arbres, pas moyen de les empêcher de rentrer.

[Cat69]

Je compatis , j'ai vécu ce genre de drames, mais j'ai changé de tactique: je n'en ferme plus jamais les poules. Les fouines interviennent aussi de jour chez moi.quand elles se glissent dens un poulailler fermé, les poules paniquent, crient , et la fouine surexcitée tue tout ce qu'elle peut attraper. Parfois jusqu'à la dernière. Alors que si le poulailler reste ouvert, elle en attrapé une, mange la tête et ce qu'elle peut ( abats surtout), puis essayé d'emmener le reste. Les autres poules sortent et fuient dans l'enclos, où elles sont bien plus dures à attraper du coup elles s'en sortent. C'est moins vrai pour les renards, plus puissants , mais si tu n'as pas de risque de. E côté là je te suggère d'y réfléchir.
En tout cas je n'ai jamais réussi à rendre mon poulailler étanche aux fouines. C'est une ancienne sous à cochons de 18m2, avec trois portes car trois Stalles.

[Chrysopale]

Difficile de se faire une idée de l'intelligence d'animaux aussi peu familers avec lesquels on n'arrive pas à établir de connexion.
Il faudrait déjà savoir ce qu'on entend par "intelligence".

J'avoue que j'ai une autre vision des choses. Le manque de familiarité ne me perturbe pas outre mesure, car cela reste malgré tout des animaux qui ne sont pas domestiques. Et le lien que j'ai avec me suffit et me plaît.

Par contre, malgré la "distance" qu'il peut y avoir je vois clairement la différence de caractère d'un animal à l'autre, et une certaine forme d'intelligence oui.

Mon canard le plus peureux, que je ne pourrai jamais vraiment approcher (et j'ose à peine imaginer comment je l'attraperai le jour où ce sera nécessaire), est par contre d'une curiosité attachante, il ne sait pas s'empêcher de venir voir ce que je fais, en restant à distance bien sûr, et en faisant semblant de rien si je le regarde. J'ai une photo à ce sujet qui est craquante, mais mon téléphone étant mort, il me faudra quelques jours avant de pouvoir reposter des photos ici.

[Anne]

Avec toutes ces discutions gastronomiques, j'ai négligé les petites palmes.

Il faut dire que depuis qu'ils ont emménagé dans la grande volière, je ne m'en occupe plus autant.
Ils courent, ils se baignent, ils dévorent, ils apprennent à chasser les insectes volants, bref, ils mènent une vie de coureur indien. Il ne leur reste que les limaces à découvrir.

J'attends juste qu'ils aient pris l'habitude de rentrer le soir dans le poulailler pour les lâcher dans le jardin, mais pour le moment, c'est pas encore ça.

Ils ont trois mois, à présent, et sont presque aussi gros que leur mère.

Il faut que je fasse des photos.

[Anne]

Voilà les petites palmes, qui, comme chacun peut constater, ont bien grandi.

D'abord, honneur aux anciens, voici Gibus, l'heureux papa de la fratrie, qui a remis sa livrée colorée

Voici Mike

Les trois noirs : Carlos à gauche, suivi de Suzie, Gaby, et à droite Lynette (tachetée)

Amandine, à gauche, et sa marmaille au complet

Là, j'avoue que j'ai du mal à les distinguer, à part les deux tachetés, Mike au premier plan et Lynette derrière, Amandine à gauche au premier plan. En tête de la petite troupe, je pense que c'est Carlos, puisqu'a priori, je ne vois pas de bague, et qu'en général, c'est les mecs qui ouvrent la marche et les nanas qui suivent.

Carlos (le noir) et Mike (le tacheté)

Mike