Voilà, j'avais envie de vous faire une petite présentation de mes fruitiers. C'est un peu une suite de ce sujet sur Tomodori. C'est aussi un suivi, car même si ça n'a pas beaucoup bougé depuis l'achat de la maison, il y a des chances pour que ça évolue.
Quand nous avons acheté la maison (juillet 2017), le jardin était en friche (maison inoccupée depuis presque 10 ans, mais il y avait dans le jardin pas mal de fruitiers :
- Un abricotier : malheureusement il est atteint de la maladie criblée, sur tout l'arbre, et je ne me vois pas me lancer dans l'acharnement thérapeutique... on va peut-être s'en séparer.
- Un amandier immense : on a profité de l'hiver pour lui faire une taille de restauration. Il dépassait les 8 mètres de haut, on l'a ramené à une taille plus raisonnable (5 mètres). Du coup cette année on aura peu de fleurs (snif) et peu de fruits (re-snif).
- Un mirabellier : celui-ci donne généreusement, tôt dans la saison (mi-juillet), la variété a fait l'objet de débat sur T. mais ce qui est sûr c'est qu'elle n'est ni de Nancy, ni de Metz. Peut-être de Flotow disait Matou.
- Un prunier Reine-Claude : il a été très généreux en 2017, ses prunes étaient délicieuses à tomber, mais il n'a rien donné en 2018, je m'attends donc à devoir faire une taille de fructification (et pour aérer, car beaucoup de branches se croisent).
- Deux pruniers Quetsche : une bonne partie de la récolte 2018 a été perdue à cause du carpocapse du prunier, mais il en est resté assez pour faire quantité de tartes, confitures, gâteaux, ainsi que quelque kilos congelés pour l'hiver. L'objectif est de combattre le carpocapse du prunier, évidemment, et les poules devraient nous y aider (on ne les a pas encore).
- Deux pruniers qui donnent des prunes roses-violettes bien rondes et assez grosses, des prunes de table. En 2017 nous avons pu y goûter et nous régaler, elles sont fondantes, sucrées, parfumées, c'est un délice ! Mais en 2018, les branches étaient trop chargées et se sont cassées, nous n'avons presque rien mangé.
- Des pruniers sauvages (petites prunes jaunes rondes acides) qui ont l'air de bien se plaire ici, mais ils vont finir en BRF quand j'aurai le temps, pour faire de la place (et du BRF). Il y avait aussi un prunier qui donnait des petites prunes violettes allongées, sans grand intérêt, que nous avons enlevé il y a deux semaines.
- Un cerisier immense : il fait facilement 10 mètres de haut et donne de très bonnes cerises ssez hâtives (pour la variété, j'essaierai de la déterminer cette année). Tout le problème est la hauteur : en 2018 nous avons récolté 20 kg de cerises, mais ce n'est rien à côté de ce qu'il portait, seulement c'est compliqué de récolter à plus de 4 mètres. De plus, il occupe beaucoup de place et se trouve trop près du Reine-Claude. C'est donc toute la question : faut-il songer à le remplacer, ou pas ?
- Des merisiers en veux-tu, en voilà, mais il en reste beaucoup moins depuis que l'été dernier (et des travaux sérieux de débroussaillage du jardin).
- Un poirier : pour l'instant nous n'avons rien récolté dessus, les poires tombent avant d'être mûres. Pas dit qu'il reste longtemps.
- Une vigne : nous n'avons pas encore goûté ses fruits (oïdium), mais il faut dire qu'elle n'était pas taillée. Cet hiver elle a été généreusement sévèrement taillée.
- Un figuier : à l'origine il y avait un bel arbre, sans doute, qui a été coupé au ras du sol (bien avant notre acquisition). Beaucoup de rejets sont ressortis par la suite. Il y a un an, j'ai sélectionné les plus beaux rejets, en les taillant sévèrement, et en éliminant les autres ; cet hiver nous avons poursuivi cette taille pour essayer de lui donner une forme, en espérant une mise à fruits en 2020. En tout cas il est bien placé, dans un coin avec un mur plein sud et un mur plein ouest, sur un versant orienté plein sud.
- Deux noisetiers : ceux-ci ont été laissés à l'abandon, il faut que je les rase à blanc pour les rajeunir et espérer récolter quelque chose.
- Quelques groseilliers que nous avons redécouverts par hasard, mais qui ne portaient pas grand chose (non taillé et étouffés par la végétation). Ils ont été dégagés et taillés cet hiver, on verra par la suite.
Depuis, nous avons planté aussi, début 2018 :
- Un groseillier blanc : j'espère qu'il va reprendre, il a souffert de la sécheresse en 2018.
- Un groseillier rouge : pareil que pour le blanc.
- Une caseille
- Deux kiwis, un mâle et un femelle : j'avais peur d'avoir perdu le pied femelle, qui avait souffert de la sécheresse et de la proximité du robinier (que je compte abattre le mois prochain), mais finalement j'ai vu que les deux portaient des jeunes bourgeons

Et pour les projets à venir (liste non exhaustive

- un plaqueminier (j'ai finalement convaincu ma chère et tendre)
- un cognassier (ça, c'est pas gagné...)
- des pommiers
- des framboisiers
Affaire à suivre, donc !