Les Tomos

Quand j’étais petite, on dénoyautait les cerises avec une épingle qui servait à bloquer les rouleaux à cheveux. C'est parfait pour les cerises aigres et je m’en sers toujours alors que mon mari prend le dénoyauter !

Ah oui, j'avais oublié la technique de l'épingle à cheveux, merci Roumba.
Une petite vidéo pour l'illustrer (sur fa..ok, mais accessible sans compte) :

le principal pour une meilleure réussite de la méthode, c'est d'avoir l'auriculaire bien droit

J'avais oublié aussi la technique de l'épingle, même si nous on faisait avec un trombone un peu modifié.
Pour avoir mangé des clafoutis aux cerises avec ou sans noyaux, c'est certain que la consistance du fruit est bien plus ferme et agréable, et avec plus de gout, avec le noyau. C'est par contre tellement pénible à manger, qu'à choisir je préfère sans.

Je plussoie sur l'absence de noyaux, les dentistes restent frustrés mais on s'en fout...

Merci pour vos passages. Après les cerises, dont il reste quelques exemplaires à grapiller dans les branches basses ici, on va réfléchir au dénoyautage des premières prunes. Des prunes demi-sauvages, qui peinent à grossir par excès de chaleur et manque d'eau.
Une bonne nouvelle, il a plu un peu, la nuit dernière puis au milieu de cette journée ; raisonnablement, un centimètre en tout, mais ça fait plaisir, et ça recharge un peu les réserves.

L'orage avec gros grêlons du 13 juin a laissé des traces, notamment sur les tiges des tomates en extérieur, qui ont survécu tant bien que mal (il y a eu cependant un plant carrément fauché, que j'ai remplacé après).
Datterino des Tomos a l'air de bien s'en tirer. Par contre Joyau d'Oaxaca, qui a été le plus durement touché parmi les survivants, peine ; il semble vouloir mener à bien ce qui reste de son premier bouquet qui avait commencé à nouer, mais ne grandit plus. Enfin, au chapitre des bonnes nouvelles, premier virage de couleur pour Datterino des Tomos sous abri :

Les blessures par grêlon ça fait de belle entrée pour les maladies, les vignerons et les maraîchers passent aussitôt un fongicide.

Oui, tout à fait, et on a vu aussi les épandages sur les maïs jeunes le lendemain.
Mais je n'ai pas pratiqué ça ; pas envie de le faire, et a posteriori espoir que la vague de chaleur qui a suivi ait permis de maitriser les risques d'infections fongiques...

Avec quelques gouttes d'eau avant-hier le jardin survit. Il y a encore un peu d'eau dans les bacs-réserves d'eau de pluie, mais ça va manquer.
Sous l'abri, Datterino des Tomos sera bientôt prête à être dégustée. Précoce de Quimper se prépare à prendre des couleurs. Idem pour Kootenaï mais là, catastrophe, tout le premier bouquet est pris de cul-noir... Dehors, sur les haricots grains je fais la même constatation de j'ai pu lire dans d'autre suivis, très peu de fleurs. Rares et blanches pour le haricot Orteil de Prêcheur, rares et violettes pour le haricot d'Echenans.

Ça y est, première petite récolte de tomates hier : Dans la serre, un bouquet de Datterino des Tomos, et une Précoce de Quimper. Bon, juste de quoi agrémenter une salade.
La suite s'annonce, avec quelques prises de couleur : Dedans avec Dagestansky et Kootenaï (son troisième bouquet n'a pas l'air pris de cul noir) et dehors Datterino des Tomos, Joyau d'Oaxaca, et mention spéciale pour Petit Moineau qui commence à se laisser picorer.

Et la pluie de ces dernier jours (en tout on a dépassé le centimètre, mais pas beaucoup plus...), et/ou la baisse de température (passée de 34-39°C à 20-25°C l'après-midi, et ça remonte depuis hier +29°C), paraissent avoir eu les meilleurs effets sur les haricots-grains qui se sont enfin mis à fleurir correctement.

Petit retour sur le dénoyautage des prunes, qui a commencé. Je me suis procuré un dénoyauteur spécial prunes, mais en fait il ne convient pas du tout pour celles que je récolte en ce moment. Elles ne sont pas très grosses (disons, comme des cerises de gros calibre), à chair molle et adhérente au noyau. Du coup, c'est le dénoyauteur à cerise qui fonctionne avec celles-là. Et vu les projections de jus que ça occasionne, je comprends que certaines personnes utilisent plutôt ces prunes demi-sauvages juste pour faire des jus. On est franchement plus dans le myrobolan que dans la mirabelle...
J'ai divers pruniers semés chez moi, on verra ce que ça donne avec d'autres ; les derniers à murir seront les quetsches, peut-être que ce dénoyauteur "prune" sera alors utile.